PARIS (AFP) - Le secrétaire général de la CGT-Cheminots Didier Le Reste a annoncé sur i-Télé qu'il allait faire mercredi soir aux autres fédérations de cheminots "des propositions de mobilisation nationale unitaire (...) et notamment un mouvement national de grève".
Cette mobilisation aura lieu "dès le mois d'octobre", a-t-il ajouté.
"Ce soir, je ferai des propositions de mobilisation nationale unitaire aux fédérations syndicales de cheminots et notamment un mouvement national de grève, où il y aura posées la question de l'emploi et du service public, la case du fret, mais bien naturellement traversées par l'actualité" (la réforme des régimes spéciaux de retraite, NDR), a-t-il expliqué.
"C'est une proposition que je ferai en terme de première étape de mobilisation sociale", a-t-il précisé, "sur des questions socio-économiques qui ont un caractère d'urgence, et naturellement cela sera traversé par l'actualité, notamment la perspective de la réforme des régimes de retraite et la question du droit de grève puisqu'on doit également de façon concomitante, discuter de la déclinaison de la loi cadre concernant le droit de grève".
La réunion syndicale interfédérale de cheminots, au cours de laquelle M. Le Reste fera ses propositions, doit se tenir mercredi à 17H30 à Paris, avec à l'ordre du jour d'éventuelles actions sur le fret, les régimes de retraite ou le service minimum.
Interrogé sur les concertations que va entamer pendant deux semaines le ministre du Travail, Xavier Bertrand, sur le dossier des régimes spéciaux de retraite, M. Le Reste a déclaré: "Si la concertation est du même tonneau que celle qui a précédé la loi cadre sur le service minimum, je dirais que c'est mal parti. Ca a été un affichage, un simulacre de concertation", a-t-il ajouté.
M. Bertrand doit commencer ses entretiens mercredi après-midi avec la CFTC, puis la direction de la SNCF.
"Je regarde comment le calendrier est installé, je pense que c'est beaucoup plus une charge contre les régimes spéciaux, qu'une réforme qui pourrait être concertée", a estimé M. Le Reste. "Pour ce qui est de la CGT, on ne se sent pas tenu à un calendrier", a-t-il ajouté.
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