manifestant anti-sarko en procès a montpellier
Suite à l'éléction de Sarkozy, de nombreuses manifestations ont eu lieu. Ce fut le cas le 16 mai à Montpellier, le jour de la cérémonie de passation de pouvoir. Aujourd'hui certins des prévenus ne sont toujours pas juger. RDV le 12/09 a 8h30 au TGI de montpellier
Suite à l'éléction de Sarkozy, de nombreuses manifestations ont eu lieu. Ce fut le cas le 16 mai à Montpellier, le jour de la cérémonie de passation de pouvoir.
A l'appel d'un collectif de résistance créé après l'éléction, 300 personnes se sont réunies au centre ville pour manifester leurs inquiétudes et leur opposition aux projets du nouveau président. A la suite du défilé qui s'est passé dans le calme, le cortège est de retour place de la comédie. A ce moment là, les forces de l'ordre chargent plusieurs fois trés violemment pour achever de disperser la manifestation. Les charges n'épargneront ni certains passants, ni une personne handicapée. En face les manifestants sont complètement désorganisés et la BAC peut procéder àplusieurs arrestations arbitraires (même parmi les passants).
Par la suite, un groupe de 30 personnes décident d'aller demander desnouvelles des interpelés, le motif de leurs arrestation, et éventuellement obtenir leur libération. Après un bref échange, les policiers se déchainent : les manifestants sont frappés sans sommation et n'ont même pas le temps de quitter les lieux avant de se faire" lyncher", les chiens sont lachés et les voitures de la BAC arrêtent les personnes isolées. S'en suivront 7 nouvelles interpellations, 48 heures de garde à vue et une convocation en justice pour outrages, violence ou rebellions.
4 des 13 prévenus passaient en procès le 22 juin dernier. Le tribunal a demandé "un renvoi au procureur de la république afin de mieux se pourvoir". Donc il n'y pas eu de peines prononcées. Il y a saisie du juge d'instruction qui va instruire le dossier. D'un procès où il y avait des accusés désignés, on passe à un dossier où la police peut aussi être mise en cause. Cette décision de justice est intéressante et représente le meilleur cas de figure que nous pouvions espérer. La mobilisation qui a eu lieu autour du procès du 22 juin a certainement contribué à cela. Nous devons donc amplifier la mobilisation pour les autres prévenus qui passent en procès ce 12 septembre pour outrage à agent . Face à cette volonté de museler par la violence tout mouvement social contestataire nous devons réagir pour que manifester reste un droit, et que la police ne puisse plus exercer de violences impunément. Le comité de soutien aux prévenus et aux victimes de violences policières du 16 mai appelle les individus, les syndicats et organisations à se rendre le plus nombreux possible au tribunal de grande instance de Montpellier le 12 septembre dès 8 heures 30 pour manifester notre solidarité avec les prévenus et obtenir qu'une enquête soit ouverte.
le vendredi 7 septembre 2007 à 15h48
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