La ministre du Logement, qui s'est entretenue avec une délégation du DAL, a déclaré qu'elle n'était pas en mesure d'offrir un toit aux 300 familles installées depuis trois semaines dans le IIe arrondissement de Paris.La ministre du Logement, Christine Boutin, a déclaré, vendredi 26 octobre, à une délégation du DAL (Droit au logement) qu'elle n'était pas en mesure de reloger les 300 familles de mal-logés, en partie installées depuis 3 semaines rue de la Banque à Paris (IIe), selon le porte-parole du DAL, Jean-Baptiste Eyraud.
Contre les tentesAu cours de cette rencontre, Christine Boutin a dit qu'elle n'était pas en mesure de reloger les 300 familles mais elle s'est déclaré être prête, après l'examen des dossiers des familles, à "intervenir pour celles dont la situation est épouvantable", a déclaré Jean-Baptiste Eyraud. Elle est disposée à étudier le cas des familles dans le cadre du Droit au logement opposable (Dalo).
Elle a insisté, sur le fait qu'elle "n'accepte pas les tentes". La ministre devant partir à Lille, l'entretien s'est poursuivi avec le directeur de cabinet. Celui-ci a demandé la liste des familles afin de savoir si leurs demandes sont prioritaires. Le porte-parole du DAL a ajouté qu'il avait le sentiment que "la porte n'est pas fermée". Il souhaite qu'un protocole soit défini, considérant que les familles correspondent bien aux critères imposés par le Dalo (logements temporaires, insalubres ou/et trop petits).
Il va remettre au ministère la liste des familles et demander un nouvel entretien. "On reste mobilisés", a-t-il souligné.Inquiétudes de Christine BoutinLe ministère a confirmé avoir demandé les dossiers des familles pour en "faire un état objectif", et pour qu'ils puissent être étudiés selon les critères de la loi Dalo. Selon son porte-parole, la ministre s'inquiète pour ces familles qui dorment dans la rue alors qu'elles ont des hébergements à l'hôtel.
Pour Christine Boutin, il n'est "pas admissible" qu'elles demeurent dans la rue "exposées aux dangers du froid et de la circulation". Le campement de la rue de la Banque, à deux pas de la Bourse et au pied du "ministère de la crise du logement", est installé depuis le 4 octobre sur le trottoir. Il a déjà été délogé deux fois par les forces de l'ordre.
source:http://tempsreel.nouvelobs.com/une_actu.html
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