15/10/2007

Le CSP et le DaGrouik ( Big up!) règlent son compte a Eric le Boucher :-)

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Car pendant que notre gouvernement accumule crapulerie sur crapulerie, il ne faudrait pas oublier que les psychotiques du marché continuent de brailler à longueur de colonnes et de pages HTML dans les parutions qui ne sont pas dérangées par l'odeur d'égout qui sort de ce qui leur sert de bouche.
Par exemple, l'inénarrable, le seul, l'unique, le prodigieux Éric Le Boucher ,dont la constance dans l'incontinence libérale tient réellement de l'exploit. On est désormais habitués à la logorrhée monétariste de cette endive verdâtre, qu'il débonde chaque semaine dans les pages flétries du Monde Sarkozyste

dimanche 14 octobre 2007
Éric Le Boucher contre le bolchèvisme
Vu sur CSPblogspot.com

Sauf que là, ELB ne se sent pas bien.
Mais alors pas bien du tout.
Disons-le : il tremble, le bouffi.
Car c'est rien moins que le péril bolchevik qui revient hanter l'Europe.
Oui, en verité : rien moins.
La première phrase de son article sonne comme un cri d'agonie : "Au moment où la France s'engage dans les réformes, l'Allemagne semble y renoncer."
Dedieu ! Mais que se passe donc-t'il outre-Rhin ? Les hordes rouges ont-elles investit la Diète ?
Ben non, même pas (soupir...), c'est juste les équivalent du PS et de l'UMP teutons qui semblent se déterminer à "un mouvement commun vers la gauche archéo, purement redistributrice. Outre-Rhin, l'heure est à " la réforme des réformes", c'est-à-dire à leur recul. "

Et c'est là que la raison d'ELB chancelle...

Pour se reprendre devant cet assaut des partageux, il évoque sourire aux lèvres le bon vieux temps pas si lointain pourtant des bonnes grosses "réformes" sociales-démocrates : "Coupe dans les remboursements de santé, révision du système de retraite et réforme du marché du travail : le leader du SPD décrétait du sang et des larmes. Dans l'opposition, Angela Merkel proposait d'aller encore plus loin."
Las ! Comme il semble révolu, ce temps béni ! Tout fout le camp : "en septembre 2005, affaibli par la perte de plusieurs élections régionales, Gerhard Schröder est sèchement remercié. Angela Merkel, qui a (un moment) fait campagne à droite, est elle-même en échec. Elle doit accepter de partager le pouvoir avec le SPD."

Et là, c'est le début de la fin...

"Mme Merkel [...] introduit une assurance parentale et un smic dans plusieurs secteurs. Son gouvernement a mis à l'étude cet été une revalorisation de l'allocation de chômage (350 euros mensuels), une hausse des allocations familiales, des aides immobilières, un projet d'intéressement des salariés."

Putain, mais c'est rien moins que du communisme au couteau entre les dents ! Et par un gouvernement de droite ! Ils sont partout ! Rendez-vous compte : ILS ONT INSTAURÉ UN SALAIRE MINIMUM !!!! Cette spirale s'annonce sans fin...
Car le pire reste à venir.

"Une surenchère s'est engagée ces dernières semaines. Kurt Beck, nouveau leader du SPD, propose de revenir sur les lois dites Harz IV, qui avaient ramené de trente-deux à douze mois la durée de versement de deux tiers de leur ancien salaire aux chômeurs (ensuite ils touchent les 350 euros). La CDU, qui veut revaloriser l'indemnité, n'est pas en reste. Dans les deux camps, les réformateurs sont en recul. Dans les deux camps, la majorité trouve qu'il est temps de distribuer les fruits de la croissance."

L'Axe Pyonyang - Caracas est assurément derrière tout ça. Pas possible autrement.

Ensuite, ELB consent quand même à murmurer que les "réformes", c'était pas tout à fait la fête, quand même...
"Les petits jobs et les réformes Schröder ont créé des nouveaux pauvres, ce qui choque en Allemagne (souvenir des années 1930) et provoque un vif débat. Le climat social a basculé. Les conducteurs de train ont engagé des grèves d'avertissement, les plus dures depuis quinze ans, menées par un syndicat résolu qui réclame 30 % de plus sur la feuille de paie.

Tous les syndicats de la fonction publique se préparent à passer au combat pour les négociations salariales de 2008. Dans le privé, les organisations de la métallurgie, de la chimie et du commerce ont déjà arraché des hausses."

(Ouhouhouh, que c'est booooooon de lire les dernières phrases...)
Mais tout soudain, ELB se reprend ! No pasaran, les gauchistes ! (du SPD et de la CDU, Éric, voyons...). Les chinois, bordel ! Les Indiens, putain ! 'Sont même plus à nos portes, ils pillent le frigo, là ! (antienne des libéraux : "gna léchinoi gné lézindien qui vont nous bouffer avec du curry et des baguettes, gna faut réformer, gna faut donner plus de sous aux riches, gnaka faire des réformes des réformes des réformeuuuuuh !!!!!!" Pitoyable, je sais...Il sont encore très loin de la productivité occidentale, mais ils sont une menace, meuh oui, t'as raison, allez coucouche, le libéral, allez).

Et de conclure que face à pareil péril, il est plus qu'urgentissime de continuer à "réformer", ou sinon "nos politiques à nous, qui ont tant tardé à s'inspirer du bon exemple allemand, voudront vite copier le mauvais."

Du coté de Neuilly, c'est simple : on prépare l'exode.

Voilà, c'était l'éructation néolibérale du vendredi d'Éric Le Boucher, un type qui pense qu'instaurer un salaire minimum, c'est la chute de la civilisation...
Commenter de telles énormités ? Oh, pour quoi faire ?...

Écrit dans une fureur enthousiaste par comité-de-salut-public à l'adresse 15:34

6 commentaires:

Dagrouik a dit…

ah ben zut, tu me vole les mots de la bouche! entre lui et la grosse truie de Kessler je ne savais pas le quel tacler, ils le seront tous les deux finalement.
les crevures de ce genre sont le cul dans la soie et le nez dans la coke, ils imaginent que le monde est plat, que la misère sociale des PVD doit nous être imposée, alors que les nations de l'UE n'ont jamais été aussi riches.

il y'a d'autres réformes possibles que celle qui sont la pensée unique des libéraux et néo-cons. Ces fumiers pensent que la masse ne sert qu'a produire avec coups de fouets, bientôt ils nous expliquerons que la démocratie doit être corrigée pour éviter toute déviance qui ne respecte pas la mythologie libérale.

il parle de surenchère sociale, mais lui, c'est sa surenchère libérale qui se trompe même dans les données statistiques (l'allemagne est toujours la 3ieme nation la plus productive, derrière la france)..
14 octobre 2007 17:45



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