PARIS (Reuters) - La présidente du Medef, Laurence Parisot, est défavorable à une hausse de la fiscalité sur les stock-options, qu'elle juge déjà très taxées en France.
"Les stock-options sont déjà très taxées en France. Elles souffrent même de l'une des fiscalités les plus lourdes parmi les pays occidentaux", dit-elle lundi dans les Echos.
Laurence Parisot souligne que les détenteurs de stock-options acquittent la CSG et le CRDS et que "le plus fréquemment, leurs plus-values sont imposées à 41%."
"Augmenter ce taux reviendrait à freiner le mouvement, que j'appelle de tous mes voeux, d'élargissement de la participation des salariés aux résultats de leur entreprise", explique-t-elle.
"Je ne suis donc pas sûre que ce projet serve les intérêts de notre économie."
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré la semaine dernière devant les parlementaires de la majorité que les stock-options pouvaient contribuer à financer la protection sociale.
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