02/10/2007

Des preservatifs empoisonnés au VIH?......

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Un évêque du Mozambique parle d’empoisonnement de préservatifs au VIH


mardi 2 octobre 2007

MAPUTO, Mozambique -

Le chef de l’Église Catholique au Mozambique a dit mercredi qu’il croyait que certains préservatifs fabriqués en Europe sont intentionnellement infectés du virus VIH/SIDA afin de tuer les Africains.
« Je connais deux pays en Europe qui fabriquent délibérément des préservatifs contenant le virus ; ils veulent en finir avec le peuple Africain dans le cadre d’un programme pour coloniser le continent », a déclaré à l’agence Reuters l’archevêque Francisco Chimoio.
« Si nous n’y prenons pas garde, c’en sera fini de nous d’ici un siècle ».
« Je connais aussi des sociétés qui fabriquent des médicaments antirétroviraux infectés par le virus, également dans le but d’en finir rapidement avec le peuple Africain » a ajouté Mgr. Chimoio.
Il a refusé de nommer les pays européens en question, ni la source de ses allégations.
L’Église Catholique, qui revendique 17 % de la population du Mozambique, est opposée à l’usage des préservatifs.
« Les gens doivent choisir ce qu’ils veulent, et je leur affirme que l’abstinence est la meilleure façon de combattre le VIH/SIDA » a dit Mgr. Chimoio.
Plus de 16 % des 19 millions d’habitants du Mozambique sont infectés par le VIH/SIDA, pour la plupart des adultes économiquement actifs entre 14 et 49 ans. Selon le département de la santé, environ 500 infections sont enregistrées chaque jour.
Diogo Milagre, responsable exécutif adjoint du Comité National du Mozambique pour le Combat contre le SIDA, a déclaré que les efforts du gouvernement pour combattre le fléau sont entravés par une infrastructure de santé défaillante et un manque de personnel.
« À présent, plus de 50 % des lits d’hôpital du Mozambique sont occupés par des malades du SIDA alors que les infections se multiplient ; mais nous n’avons pas encore perdu la bataille car nous changeons notre approche » affirme-t-il, sans souhaiter commenter les accusations de Mgr. Chimoio.
« Nous devons étudier ce phénomène très attentivement, particulièrement les aspects culturels qui nourrissent les infections sur plusieurs fronts à la fois » a précisé D. Milagre.
Info Reuters, traduction Zartregu

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