- Arche de Zoé: Rachida Dati était informée
Dans l'affaire de l'Arche de Zoé, la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme, Rama Yade, affirmait avoir alerté son homologue de la justice sur l'opération illégale de l'ONG française. La lettre du Continent (Africa intelligence) s'est procuré la précieuse missive adressée le 1er août 2007 par Brigitte Collet, dircab de Rama Yade, à son homologue de la justice, Patrick Gérard, dircab de Rachida Dati. Le document et les explications de la Lettre du continent:
« Il y est écrit:
"Je souhaite vous alerter sur l'annonce du transfert vers le territoire français de 250 à 1 000 enfants de moins de cinq ans rapatriés de la zone du Darfour (Soudan) et proposés à l'adoption ou l'accueil à des familles françaises, par l'association loi de 1901 "L'Arche de Zoé" qui présente l'opération comme imminente. Cette opération, si elle venait à être réalisée, se déroulerait en toute illégalité au regard des conventions internationales".
Le Secrétariat général de l'autorité centrale pour l'adoption internationale (SGAI) qui est sous tutelle du Quai d'Orsay, a saisi le 9 juillet, le Procureur de Paris pour activité illicite en matière d'adoption.
"Nos services sont à la disposition des vôtres pour toute information complémentaire qui vous semblerait utile, qu'il s'agisse d'informer les familles susceptibles d'accueillir les enfants ou de toute autre disposition que vous jugeriez nécessaire" conclut la dircab de Rama Yade. Et pourtant, sur le terrain, les "sapeurs pompiers volontaires" ont poursuivi l'opération d'"ingérence humanitaire" ! Misère de la diplomatie française… Elle n'est même plus écoutée à Paris !"
Voir le fac-similé de la lettre sur la page suivante.
« Du côté du ministère de la défense, le ministre Hervé Morin s'est aussi mis "à l'abri" et a affirmé que l'armée française "a fait son travail et respecté les procédures" dans cette affaire. Le ministre a précisé : "Lorsqu'il y a eu en août la première demande de Children Rescue (le nom pris par l'Arche de Zoé au Tchad) pour le transport de trois personnes, l'armée française a utilisé la même procédure que d'habitude : elle a obtenu du ministère de l'intérieur tchadien l'autorisation pour l'ONG de circuler sur le territoire pour mener des opérations humanitaires au profit d'enfants soudanais réfugiés". Bref, c'est la faute aux Tchadiens ! »
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