15/11/2007

D'où vient la violence ?

Partager
Communiqué de Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine, concernant les propos de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à l’Assemblée Nationale
jeudi 15 novembre 2007 (12h10) :
COMMUNIQUE DE JACQUELINE FRAYSSE, DEPUTEE DES HAUTS-DE-SEINE
Vu sur BELLACIAO
Communiqué de Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine, concernant les propos de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à l’Assemblée Nationale

Jacqueline FRAYSSE, députée des Hauts-de-Seine, indignée par les propos de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, tenus à l’Assemblée Nationale lors de la séance des Questions d’Actualité, adresse un communiqué de presse.

Alors qu’un mouvement d’ampleur se développe dans les Universités de tout le pays et notamment à Paris X Nanterre, Valérie Pécresse continue de refuser le réexamen du contenu de sa réforme,objet de tous les débats, pour centrer son propos sur la violence dont elle ose de surcroit, accuser les étudiants !

Mais d’où vient la violence, quand on fait adopter par sa majorité, un texte de cette importance, au pas de charge en plein été, malgré une opposition quasi unanime de la communauté universitaire ?

D’où vient la violence quand plus de la moitié des étudiants doivent travailler pour financer leurs études, que nombre d’entre eux sont voués à l’échec à la fin du 1er cycle de leurs études supérieures ?

D’où vient la violence quand en lieu et place du dialogue réclamé, le gouvernement choisit d’envoyer les CRS et les gardes mobiles comme à Paris X Nanterre, alors que le mouvement a été décidé par un vote à l’issue d’une Assemblée Générale qui a réuni plus de 1 500 étudiants ?

La violence c’est celle du Président de la République et de son gouvernement dans tous les domaines.

C’est le mépris à l’égard des étudiants, du personnel administratif, des enseignants et des chercheurs ; le mépris à l’égard des magistrats et des avocats pour leur imposer une réforme qui n’a pas été travaillée avec eux ; le mépris à l’égard des salariés et des retraités dont le pouvoir d’achat ne leur permet plus de vivre dignement pendant que des cadeaux fiscaux exorbitants sont accordés aux plus riches de ce pays.

La violence, c’est l’inacceptable mode de gouvernement autoritaire impulsé par Monsieur SARKOZY.

La violence nous la refusons !


En lieu et place de cette violence, nous exigeons que la parole des citoyens soit enfin entendue dans le cadre d’une concertation respectueuse de chacun et de tous.

Dans une démarche démocratique tout simplement !

Dr Jacqueline FRAYSSE
Députée des Hauts-de-Seine
Paris, le 14 novembre 2007


De : Jacqueline FRAYSSE
jeudi 15 novembre 2007




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire