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AP - Samedi 17 novembre, 18h12
En fait, les textes du financement public des partis politiques permettent aux formations d'outre-mer de recevoir une aide dès qu'elles ont présenté un candidat aux législatives. En métropole, des candidats dans 50 circonscriptions sont requis au minimum pour qu'un parti bénéficie ensuite des 45.000 euros annuels durant la mandature pour chaque député élu.
Le Fetia Api n'a récolté qu'un peu plus de 1.000 voix au total dans les deux circonscriptions polynésiennes (1,11% des suffrages exprimés) en juin dernier. Mais selon Philip Schyle, il suffit que les 21 députés du Nouveau Centre "signalent leur rattachement au Fetia Api auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques" pour que plus de 900.000 euros tombent annuellement dans les caisses de son parti à Tahiti.
Une somme qui sera aussitôt reversée au Nouveau Centre en vertu de la convention signée mercredi à Papeete par Philip Schyle, moins les 30.000 euros annuels conservés par le Fetia Api, selon les termes de l'accord.
"Nous donnons un coup de main au Nouveau Centre", admet l'élu polynésien qui, jusqu'en mai dernier, bénéficiait d'un accord avec l'UDF et soutenait François Bayrou, fondateur du MoDem. Et de poursuivre, "nous n'avons rien demandé, c'est le Nouveau Centre qui a établi la convention". Un partenariat qui prévoit tout de même un volet politique. AP
gou/sb
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EULAHUP BARBATRUC
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