07/11/2007

Madame ' Big Mouth' fait encore des siennes

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Rachida n’en rate pas une, et se plaint ensuite que tout le monde lui en veut. Après les magistrats, elle a pourtant réussi à se mettre à dos et de façon spectaculaire le gratin du barreau plus un prix Nobel de la paix.
http://www.bakchich.info/article1903.html
Encore une bourde de la Garde des Sceaux
Oups | lundi, 5 novembre 2007 | par Michel Ousseuga
Dame Dati s’est encore fait des amis, notamment la dernière prix Nobel de la Paix, l’Iranienne Shirin Ebadi.

Et tout cela en une soirée ! L’affaire a pour cadre le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, mercredi 31 octobre dernier. S’y déroule le 51ème congrès de UIA (Union Internationale des Avocats), association qui regroupe plus de 200 barreaux, fédérations et associations (représentant près de deux millions d’avocats), ainsi que plusieurs milliers de membres individuels répartis dans plus de 110 pays.

Bref pas tout à fait de la petite bière, et pour s’en persuader, on relèvera qu’avaient tenu à honorer de leur présence à cette manifestation :

- Le premier Président de la Cour de cassation

- Le vice-Président du Conseil d’État

- Le Président du Conseil National des Barreaux (Paul-Albert Iweins)

- Le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris (Yves Repiquet)

- Maître Bernard Cahen (Président du 51ème Congrès de l’UIA et mari de Michèle Cahen qui est l’avocat de Nicolas Sarkozy dans le cadre de son divorce)

- Le président du congrès de l’année dernière qui avait eu lieu eu Brésil et qui était donc un Brésilien.

Mieux, ce 51ème congrès accueille encore comme invité d’honneur Mme Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix 2003. De nationalité iranienne, cette dernière a fait spécialement le voyage de Téhéran non sans rencontrer bien des problèmes à cette occasion avec le gouvernement des mollahs.

Elle-même avocate, Shirin Ebadi est aussi Présidente du Centre iranien des droits de l’homme. Dans la salle, plus de 1300 avocats venus du monde entier écouter son discours.

Initialement, c’est Nicolas Sarkozy qui devait participer à cette séance inaugurale. Mais au dernier moment, il se fait remplacer par Rachida, laquelle, annonce-t-on, arrivera « avec quelques minutes de retard », car retenue au Sénat (qui se trouve à 2 pas) pour une séance de questions au Gouvernement.

Ces quelques minutes s’éternisant, Mme Ebadi prononce son discours au cours duquel, soit dit en passant, cette adversaire résolue du régime en place à Téhéran ne fait pas mystère de son opposition à la politique guerrière de la France.

Quoi qu’il en soit, Mme Dati n’est donc pas là pour entendre ce discours. Celui-ci terminé et Mme Dati n’étant toujours pas là, une suspension de séance est prononcée. Voilà donc plus de 1300 avocats et magistrats en train de battre la semelle dans l’attente de son hypothétique arrivée. Mais bon, avec une bonne heure de retard, voici enfin notre garde des sceaux. Sans un mot d’excuse, Madame Dati prononce alors un discours extrêmement convenu et dans lequel elle ne craint pas d’affirmer qu’elle a été « émue » par celui de Mme Ebadi… qu’elle n’a pas entendu.

Si personne parmi les organisateurs de cette manifestation n’a osé broncher publiquement, c’est peu dire que lors du cocktail, ce sont bien les manières cavalières de Rachida qui devaient constituer le menu principal des conversations.

À commencer par celui du prix Nobel de la paix qui remarquait que même dans un pays anti-démocratique comme l’Iran, si 1300 avocats avaient attendu un ministre de la Justice pendant plus d’une heure, ils se seraient permis de faire une remarque. Entendant le commentaire, un ancien bâtonnier s’est engagé à d’obtenir une lettre d’excuses de la part de Mme Dati. Bon courage.




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