Six étudiantes poursuivies pour avoir retardé des trains à Rouen

Six étudiantes qui avaient retardé des trains en occupant des voies mardi à Rouen ont été convoquées mercredi pour le 26 février devant le tribunal correctionnel pour répondre "d'entrave à la circulation d'un véhicule de chemin de fer", a-t-on appris auprès du parquet.
Répondant à l'appel de la Coordination nationale réunie dimanche à Rennes, quelques dizaines d'étudiants s'étaient installés mardi sur les voies à Rouen et avaient retardé cinq trains avant d'être expulsés par des CRS.

Six étudiantes avaient été alors interpellées et placées en garde à vue durant 24 heures au commissariat de police de Rouen. Elles sont sorties libres mercredi avec une convocation devant le tribunal correctionnel de cette ville pour le 26 février.

La proposition de bloquer les voies avait été rejetée mardi par l'assemblée générale des étudiants grévistes de Rouen qui bloquent les facultés de Lettres, de Psycho-socio et de Staps. Mais ces étudiants avaient passé outre et agi de leur propre initiative.

Les étudiants grévistes ont regretté la mise en oeuvre de cette action mais ont appelé à l'arrêt des poursuites contre ces étudiantes, a précisé Jonas Didisse un des porte-parole de l'Unef.
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