07/11/2007

Sur le front des Facs : 9 dépèches

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Le point sur la journée
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INFOS DE LA JOURNEE QUANT A LA MOBILISATION DES ETUDIANTS

Six universités sont bloquées : Lille II, Toulouse II, Tours, Rennes II, Lille III, et Paris IV Clignancourt.

18 universités ont une ag demain (jeudi) : Avignon, Besançon, Brest, Caen, Evry, Grenoble, Le Mans, Lyon II, Metz, Montpellier III, Nancy II, Nanterre, Nantes, Nîmes, Orléans, Paris VI, Reims, et Toulouse II.

600 étudiants ont voté POUR le blocus à nantes

1000 étudiants ont voté POUR le blocus à Perpignan (blocus pour une semaine)

1.400 étudiants de l'université Paris I ont voté le blocage et l'occupation de Tolbiac. L'ag est pour vendredi

Bruno Julliard, président de l'unef, a appelé les étudiants à « amplifier le mouvement » et à « décider de la grève dans un maximum d'universités ».
le jeudi 8 novembre 2007 à 00h40

1 commentaire à propos de cet article :
ag toulouseI
demain ag aussi à toulouse 1
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le 8/11/2007 à 01h14 Lille 1 bloquée !
Ag de plus de 1000 personnes ce midi, blocage voté de justesse : les syndicats Sud et Unef ayant tenté de remettre en question le vote. Le blocage commence ce soir. A Lille 3, le blocage continue.
le mercredi 7 novembre 2007 à 18h20
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mercredi 7 novembre 2007 (21h58) :
Fac de Nantes expulsée

à peine occupé la fac de lettre et sciences humaines de nantes a été évacué par les CRS dans la soirée à 21h le président de l’université a décidé de faire venir les forces de l’ordre pour expulser une occupation décidé en AG et donc légitime rappellons que 550 étudiants ont voté pour le blocus et que 100 ont voté contre

50 personnes occupaient la fac avant évacuation

AG demain à 10H à la fac manifestation à 14H


De : roger
mercredi 7 novembre 2007
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fac lettres aix bloquée
aix en provence fac bloquée
AG aujourd'hui 1300 personnes, on a voté le blocage et l'occupation !
le mercredi 7 novembre 2007 à 22h56
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Fac de Nantes bloquée
après l'appel de Nantes, Nantes vote le blocus

photos du bllocage disponible ici http://www.contre-faits.org/spip.php?article54

Il a même fallu changer d'amphithéatre pour investir l'un dès plus grand de l'université de Nantes tellement il y'avait de monde en AG ce mercredi 10H pour le vote du blocus.

Après de 2 heures de discution pour permettre aux pro et anti blocusard de s'exprimer et d'échanger leurs arguments, vient à l'ordre du jour le vote tant attendu pour savoir si oui ou non la fac de Nantes doit rejoindre le mouvement national naissant. Et à une écrasante majorité le blocus est voté.

La lutte contre le CPE n'étant pas loin, les reflexes reviennent vite et à peine le vote terminé que de nombreuses personnes se rendent immédiatement dans la fac de lettre et de sciences humaines pour éviter que l'administration connaissant le résultat du vote ne décide de fermer les locaux comme à Tolbiac (Paris). L'occupation permettant à ce lieu de devenir un endroit de lutte, de rencontre, d'échange de savoir et d'organisation.
le mercredi 7 novembre 2007 à 18h40
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Vincennes-à-St Denis (Paris 8) se mobilise
Nous ne voulons pas d'avenir, nous voulons un présent. Le projet est la remise à plus tard de l'existence ; aujourd'hui, nous refusons cet ajournement perpétuel. Nous voulons un présent duquel puisse sortir quelque chose de décent, dans lequel lire, écrire, voir, parler se réinventent au contact du monde.

Selon l'opinion actuelle du gouvernement, l'université deviendrait aujourd'hui une institution trop inutile, car produisant des étudiants incapables de s'adapter au marché du travail. L'un des facteurs résultant de cette incapacité serait, entre autres, la persistance du chômage ; l'université ne constituerait plus qu'une « usine à sans-emploi » et en ce sens une « charge de plus » pour la société. Cette opinion suppose que nous ne sommes pas là pour étudier selon les différentes disciplines des facultés - histoire, lettres, mathématiques, physique, philosophie - mais pour nous préparer à un avenir professionnel. C'est ce que l'on ne cesse de nous asséner, c'est ce qu'impose avec une brutalité aggravée la nouvelle loi sur les universités (LRU), votée au mois d'août.

D'un point de vue du temps, l'université ne serait donc qu'un sas menant au monde du travail. Elle n'existe pas pour ce que l'on y fait - étudier - mais seulement en référence à ce que l'on fera plus tard. Projet, parcours professionnalisant individualisé, maquette. Tous ces mots disent la volonté de la dépouiller de sa consistance.

Pourtant, nous y sommes, à l'université. Alors, de quoi y est fait notre présent, ensemble, étudiants et enseignants ? Les étudiants arrachent le temps de lire au temps d'un boulot mal payé, précaire. Une variante : ils arrachent le temps d'écrire à l'angoisse du chômage, l'angoisse d'avoir à chercher un tel boulot mal payé. Ils jonglent avec la disponibilité horaire exigée par la boîte d'intérim pour fréquenter les cours. Les étrangers courent pour rassembler les pièces administratives qui immanquablement manquent à leur dossier. Bref, ils sont déjà professionnels, déjà chômeurs, déjà sans papiers. Malgré tout cela, en ces conditions difficiles, ils font valoir leur désir d'étudier, de lire, d'écrire, d'explorer une archive, de démontrer un théorème, de conceptualiser un problème, selon la temporalité interne à ces pratiques. Les contraintes de la gestion de la vie des études envahit le temps des enseignants. Ils arrachent le temps de lire à l'écriture de maquettes qui justifient les diplômes, écrivent un article entre deux rendus d'évaluation de maquette, projettent d'écrire un livre plus tard… « quand ils auront enfin le temps ».

C'est nous faire affront que de prétendre nous initier au monde du travail. Ce monde, nous l'avons déjà en commun avec tous ceux qui déjà s'y débattent, chômeurs, précaires, sans-papiers. La peur de ne pas avoir d'avenir prétend y régner en maître : on nous menace de toutes parts, santé, éducation, retraite. Or nous ne voulons pas d'avenir, nous voulons un présent. Le projet est la remise à plus tard de l'existence ; aujourd'hui, nous refusons cet ajournement perpétuel. Nous voulons un présent dans lequel lire, écrire, voir, parler se réinventent au contact du monde, en prise avec nos problèmes et nos aspirations. Nous avons décidé d'entrer en lutte, de mettre notre présent en travers de l'avenir : de construire une durée collective afin de réaffirmer le droit à l'étude pour tous, c'est à dire pour n'importe qui : chômeurs, bacheliers, étrangers, salariés. Ce droit est au départ de l'Université Paris 8-Vincennes, il constitue sa richesse spécifique. A ce jour, l'AG de l'université Paris 8 Vincennes exige l'aborgation de la loi (LRU). Elle a voté la grève reconductible.
le mercredi 7 novembre 2007 à 16h04
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Reconduction et elargissement du blocage a rouen
Aujourd'hui une AG réunissant 1000 personnes a décidé de reconduire le blocage des facultés de lettres, sciences humaines, psycho et socio jusqu'à lundi 12 novembre date de la prochaine AG, le blocage à été étendu à une faculté celle de sciences. Ainsi à Rouen seules 3 facultés ne sont pas encore bloquées :droit, médecine et STAPS. Demain manifestation à 15h au départ de la préfecture .
le mercredi 7 novembre 2007 à 15h29
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AG TOLBIAC EN COURS
le 7/11/07 13H50

L'AG rassemble plus de 1500 personnes ! Nous espérons que Paris va bouger autant que les autres facs de province ! Peut-être occupation ce soir !

Le comité en lutte !
le mercredi 7 novembre 2007 à 15h58
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mercredi 7 novembre 2007 (04h47) :
Etat de la mobilisation dans les UNiversités au 5 novembre 2007.

Etat de la mobilisation des Universités au 5 novembre 2007.

Angers : En vacances cette semaine. Prochaine AG le 13 novembre

Arras : En vacances cette semaine. 1ere réunion d’info le 7 novembre .

Bordeaux : Bordeaux 1 : AG le 7 novembre Bordeaux II, prochaine AG le 14 Bordeaux III, réunion unitaire le 7 et AG le 14.

Brest : Vacances cette semaine, ils ont une AG mardi prochain.

Caen : AG mercredi : quelques principes d’actions intéressants. Une manifestation avec environ 250 personnes. Prochaine AG mardi, le blocage sera probablement évoqué.).

Chambéry : Nouvelle AG dans la semaine.

Dijon : AG à 200 personnes (le blocage est à l’ordre du jour)

Grenoble : AG mardi 6. La grève est à l’ordre du jour.

La Rochelle : Vacances cette semaine, AG mardi prochain.

Le Havre : Prochaine AG mercredi 7 La grève est à l’ordre du jour.

Le Mans : En vacances cette semaine. Le comité de mobilisation se réunit mardi prochain (06/11). AG prévue mardi 13 (le temps de faire de l’information).

Lille : Lille 1 et Lille 2 étaient en vacances Lille 3, AG le 30 novembre : 300 personnes grace un travail militant important. Vote d’une manifestation le jeudi 8 novembre avec le début d’un blocage le même jour. L’AG du mardi 6 doit évoquer le blocage.

Lorient : En vacances. Une AG a lieue mercredi 7. La grève doit être évoquée.

Lyon : En vacances cette semaine. AG mercredi et jeudi prochain (07 et 08/11) sur tous les sites de Lyon. Sur Lyon I, une centaine en AG avec beaucoup d’enseignants...

Marne la vallée : En vacance cette semaine. AG jeudi 8.

Marseille : Vacances cette semaine AG pour le lundi 5

Montpellier : En vacance cette semaine AG mercredi (sciences) et jeudi (lettres).

Nancy : AG dès mardi 6 pour enchainer sur une serie d’actions dans la semaine.

Nantes : Les ¾ des filières sont en vacances. AG mercredi prochain à 10h. La question du blocage va être posé rapidement.

Orléans : En vacances cette semaine.

Pau : 100 en AG la semaine dernière

Paris 1 Tolbiac : Grève depuis mercredi. 1200 étudiants en AG. Les anti-grévistes réclament un vote avant les débats. Enfin, l’AG a réitéré son appel aux autres fac de France insistant sur le fait que le mouvement ne pourra se contruire qu’avec un maximum de fac mobilisés. Une cinquantaine d’étudiant-e-s ont occupé vendredi soir et pour la nuit le centre Panthéon, le siège de Paris 1, pour réclamer la réouverture de Tolbiac et des excuses de la présidence. Après les avoir délogés samedi matin, la présidence a reconduit la fermeture de Tolbiac jusqu’à lundi 5... Face à la volonté de la présidence de briser le mouvement en jouant le pourrissement, en particulier par la fermeture administrative, les étudiant-e-s ont réussi à réinvestir l’université ce matin (lundi 5), sans violences contrairement à ce que la présidence de Paris I affirme...

Paris 1 et 4 Sorbonne : Grève avec blocage le 6 novembre. 300 en AG. Occupation le soir par 200 étudiants, évacuation par les CRS à 23h.

Censier (Paris 3) : AG à 60

Paris 8 : AG à 150. L’organisation s’améliore. Vote d’une plate forme de revendications. Prochaine AG mardi 6.

Paris 10 Nanterre : Mardi 30 octobre : réussite du barrage filtrant avec une bonne visibilité, AG d’environ 300 personnes. Prochaine AG le 8 novembre : la question de la grève est à l’ordre du jour.

Paris 13 Villetaneuse : AG mercredi. : une soixantaine de personnes. Prochaine AG 12h30 mardi 6 nov.

Perpignan : La fac est en greve. AG 170 pers Prochaine AG mercredi prochain.

Rennes : Vacances à Rennes I et II Prochaines AG le mardi midi. Prochaines AG le 6 : la grève sera à l’ordre du jour à Rennes II.

Rouen : Université en grève. Soutien d’un certain nombre d’enseignants... La présidence a décidé de jouer le pourrissement de la situation : une contre AG illégitime s’est tenue lundi matin réunissant 600 étudiant-e-s (moitié pour, moitié contre). Une AG légitime s’est tenue à midi, réunissant environ 1200 étudiant-e-s, la grève y a été massivement reconduite.

Strasbourg : AG à environ 150.

Toulouse Rangueuil : AG avec grève votée mais le blocage n’est pas encore effectif. Manif à 250 et prochaine AG mercredi prochain

Toulouse Mirail : L’ag au mirail a regroupé mardi environ 950 personnes. La grève est votée. Prochaine AG le mardi 6. Interventions dans les AG de cheminots.

Tours : A Tours, l’AG du lundi 5 novembre a votée la grève pour le mardi 6 et les jours qui suivent. AG mardi 6 nov à 14h.

De : sud étudiant
mercredi 7 novembre 2007

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