02/11/2007

Sur le front des facs...selon arrivage de dépèches

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Occupation de la présidence de Paris I à Panthé
Vu sur INDYMEDIA IDF
CP : Occupation de la présidence de Paris I à Panthé
Nous, occupants de l'université du Panthéon (Sorbonne - Assas), avons décidé de manifester notre indignation face à la fermeture administrative du centre Pierre Mendès-France (Tolbiac) et face au mépris affiché par la présidence universitaire à l'égard des étudiants grévistes, et ce depuis aujourd'hui, 11h du matin. Pour cela, nous resterons au sein de l'université jusqu'à pouvoir rencontrer le Président de Paris I ou son représentant.
Nous exigeons la réouverture des locaux de Tolbiac dans les plus brefs délais ainsi qu'un explication sur cette décision injustifiée mais politique. Nous refusons également la présence de vigiles privés à l'intérieur de l'université et nous opposons formellement à l'abrogation de la loi Pécresse (LRU)( c'est une coquille :-)) dite d'autonomie des universités par le Conseil d'Administration. L'Assemblée Générale (1200 personnes) a voté mercredi 31 octobre la mise en place immédiate et effective de piquets de grèves et revendique l'abrogation sans conditions de la LRU, la régularisation de tous les sans-papiers et le réengagement de l'Etat dans tous les secteurs universitaires
le vendredi 2 novembre 2007 à 19h54
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Vu sur BELLACIAO
vendredi 2 novembre 2007 (18h16) :
Université Aix en provence : fermeture de l’université.

université aix : fermeture de l’université.

Communiqué de presse

Depuis plusieurs semaines, des étudiants et des personnels de l’université se mobilisent pour obtenir l’abrogation de la Loi Pécresse relative aux « libertés et responsabilités des universités ». Cette loi organise le démantèlement du service publique de l’enseignement supérieur et prépare sa privatisation.

Aujourd’hui mardi 30 octobre 2007 alors qu’un dispositif filtrant avait été mis en place afin d’informer l ’ensemble des usagers de l’université de la tenue d’une assemblée générale, certains membres de la présidence ont agressé les étudiants qui diffusaient des tracts. Alors que les choses se déroulaient sereinement, cette attitude de la présidence apparaît comme une provocation inacceptable. Suite a cette altercation, la présidence a décidé de manière unilatérale la fermeture administrative du site Schuman de l’Université de Provence jusqu’au lundi 5 novembre.

Malgré cette manoeuvre qui visait a empêcher les étudiants de se réunir en assemblée générale (AG), celle-ci a pû se tenir, rassemblant près d’un millier d’étudiants. Les étudiants ont réaffirmé a une immense majorité, leur volonté de voir cette loi abrogée. Cette assemblée générale a appelé a un réinvestissement massif de l’état dans l’enseignement supérieur et soutient la lutte des travailleurs pour la défense du service publique. En ce sens, l’AG appelle à se joindre à la grève et aux manifestations prévues pour le 20 novembre. Une manifestation réunissant entre 250 et 300 étudiants s’est ensuite déroulée dans les rues d’Aix-en-Provence.

Nous appelons les étudiants et l’ensemble des personnels de l’université à poursuivre et amplifier la mobilisation jusqu’à l’abrogation de la Loi Pécresse et à se réunir en assemblée générale le mardi 6 novembre 2007 a 12h30 dans le grand hall de la fac de lettres d’Aix en Provence.

http://comitedelutteaix.blogspot.com/

De : comitedelutteaix
vendredi 2 novembre 2007
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Vu sur BELLACIAO

Des universités partent en grève la mobilisation doit s'amplifier
Alors que le gouvernement vient d'annoncer une liste de 30 universités qui seront auditées pour être « accompagnées vers l'autonomie », la mobilisation des étudiant-e-s contre cette loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) commence à de prendre de l'ampleur

La première coordination nationale des universités mobilisées s'est tenue ce week end à Toulouse, et appelle notamment à une journée de mobilisation nationale le 8 novembre, ainsi qu'à la solidarité avec la journée d'action du 20 novembre. Aujourd'hui, dans plusieurs universités, des assemblées générales ont votées la grève. C'est le cas à Paris I Tolbiac, à Rouen, à Toulouse Mirail, ainsi qu'à Aix-Marseille où l'université est bloquée administrativement.

Il ne s'agit pas pour nous de défendre l'université telle que nous la connaissons, bien au contraire, et pour cela nous avançons un certain nombre de revendications que doivent se ré-approprier les assemblées générales, pour aller vers la construction d'une mobilisation offensive au-delà du simple rejet de la LRU :

pour la gratuité scolaire : suppression des frais d'inscriptions

ré-évaluation des critères de bourses et augmentation des aides sociales, dans l'attente de l'instauration d'un salaire social

pour un fonctionnement démocratique de l'université : suppression des conseils centraux et mise en place d'assemblées générales décisionnelles afin que les décisions concernant les étudiant-e-s et les personnels soient débattues et prises en commun.

Au moment où les conseils d'administration des universités commencent à débattre des applications de la LRU, il faut qu'un maximum d'universités rejoignent le mouvement de grève et participent à la prochaine coordination nationale (qui aura lieu le 10 novembre). Les journées d'action du 8 et du 20 novembre seront les premières occasions de montrer la détermination des étudiant-e-s et des personnels à lutter pour une université publique et gratuite.

CONTACTS DE LA FEDERATION

sud-etudiant@sud-etudiant.org

http://www.sud-etudiant.org
le vendredi 2 novembre 2007 à 21h14
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Vu sur BELLACIAO
vendredi 2 novembre 2007 (23h20) :
La mobilisation a commencé !

Tract du comité de mobilisation de Nanterre ( 2 nov 2007)

Cette semaine des assemblées générales ont eu lieu dans toute la France. Elles ont rassemblé jusqu’à 700 personnes à Aix, 800 à Tolbiac, 950 à Toulouse Le Mirail et 1000 à Rouen. Rouen et Tolbiac ont voté la grève et le blocage immédiats pour exiger l’abrogation de la loi. Toulouse a voté la grève et le blocage pour le mardi 6 novembre. A Nanterre mardi 30, nous étions entre 250 et 300 personnes à l’assemblée générale qui a réaffirmé son opposition à la loi et aux projets du gouvernement. Un cortège a quitté la fac pour rejoindre les étudiants mobilisés de Paris. La loi sur l’autonomie ou comment privatiser les universités Partout en France des étudiants se mobilisent contre la loi sur l’autonomie des universités. En effet celle-ci attaque le service public d’enseignement supérieur. Elle donne une autonomie financière aux universités, leur facilite le recours aux financements privés. L’objectif clair du gouvernement est de permettre un désengagement financier de l’Etat, une mise en concurrence des universités et d’organiser à terme un contrôle des entreprises sur l’enseignement public. Partout en Europe où des lois similaires ont été votées, cela s’est traduit à terme par une explosion des frais d’inscription à l’entrée des universités et une augmentation de la sélection. Par ailleurs, à Nanterre, la sélection existe déjà pour des étudiants encore sans-facs aujourd’hui. Face à un gouvernement qui s’attaque à nos droits, la résistance s’organise Le gouvernement Sarkozy ne s’attaque pas simplement aux étudiants. A travers les franchises médicales, la loi Hortefeux sur l’immigration, les attaques contre les régimes de retraites et les suppressions de postes dans l’éducation, le gouvernement veut démanteler un à un les acquis sociaux. Il réprime à tour de bras les militants des mouvements sociaux afin de détruire toute forme de contestation, y compris à Nanterre, où un dispositif sécuritaire se déploie depuis 1999. Mais face à une politique au service des plus riches, les étudiants ne sont pas les seuls à résister ! Le 18 octobre dernier des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue. Plus de 75% de cheminots se sont mis en grève ce jour là. Depuis, les salariés d’Air France, les magistrats et les avocats, les internes en médecine se mobilisent. Dans toute la France, la résistance s’organise pour empêcher les rafles et les expulsions de sans-papiers. Une journée de grève nationale est déjà prévue le 20 novembre. Pour nous aussi c’est le moment d’agir. Le seul moyen de résister est de s’organiser collectivement. Comme à Toulouse, à Rouen … les étudiants doivent se rassembler pour faire céder le gouvernement et l’obliger à entendre nos revendications.

PLATEFORME DE REVENDICATION DE NANTERRE : • Abrogation de la loi sur l’autonomie des universités • Augmentation du budget de l’université, du nombre de bourses et de logements sociaux • Inscription de tous les sans-facs • Une carte d’étudiant = une carte de séjour1172168462-greve-universite-copie.jpg • Abrogation de la loi Hortefeux et arrêt des rafles et des expulsions • Démantèlement des mesures sécuritaires et amnistie de tous les réprimés des mouvements sociaux • Réintégration de Naïma à la fac et arrêt des poursuites à son encontre • Arrêt des négociations sur l’AGCS

Pourquoi des AG ? Les AG sont des réunions où tous les étudiants, les enseignants et les personnels peuvent venir s’exprimer. Ce sont les lieux les plus démocratiques car ils sont ouverts à tous.

Pourquoi la grève ? Nous l’avons vu en 1968, 1995 et pendant le mouvement contre le CPE, la grève est le moyen le plus efficace pour faire céder un gouvernement.

ASSEMBLEE GENERALE JEUDI 8 NOVEMBRE 12H30 HALL DU DD UNIVERSITE DE NANTERRE

plus d’infos : http://agen-nanterre.over-blog.com/

De : comité de mobilisation Nanterre
vendredi 2 novembre 2007


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