Premières informations de la coordination nationale des étudiants, réunie depuis hier à Nantes.
"La mobilisation étudiante ne faiblit pas", ont assuré les porte-parole de la coordination nationale en appelant les étudiants à "approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à créer des AG communes avec les enseignants et les personnels (...) en vue d'arriver à une coordination nationale de l'enseignement supérieur".
La coordination qui préconise le "blocage" des universités appelle dans un communiqué à une "manifestation massive mardi et jeudi avec les étudiants, les lycéens, les professeurs, et les personnels non-enseignant des universités."
Les lycéens doivent se joindre "de manière massive" à la mobilisation, insistent-ils.
Pour la coordination, composée de 200 personnes représentant "45 sites universitaires, dont 23 bloqués", "les annonces du gouvernement, présentées par des organisations syndicales comme une raison d'arrêter le mouvement, tout comme la répression généralisée, visent à nous isoler".
Si la mobilisation a "contraint la ministre de l'Enseignement supérieure à un déblocage de moyens pour l'université", cela "n'est pas une réponse à la revendication première de l'abrogation de la loi", selon la même source.
"Les annonces budgétaires de 20 milliards d'euros demeurent insuffisantes face à la pénurie de moyen dans les universités", soulignent-ils.
Les organisateurs doivent décider de la tenue d'une coordination à Nice le week-end prochain.
Dépêche de L'Agence Française de Presse
le dimanche 2 décembre 2007 à 23h16
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