L'Iaurif s'est notamment aperçu que l'installation de caméras aidait à « la diminution de petits désordres », mais n'avait qu'un effet « limité » pour lutter contre les intrusions dans les établissements et les vols de biens personnels (portefeuilles, portables, lecteurs MP3). Il a aussi noté « un désinvestissement des équipes éducatives aux abords immédiats du lycée », qui laissent la surveillance aux caméras pour se concentrer à l'intérieur de l'établissement. Enfin, la configuration des lycées devra être mieux prise en compte pour installer ces dispositifs, car les espaces isolés et aux usages multiples sont difficiles à surveiller. « Surtout, il faudra former du personnel pour regarder les écrans, car pour l'instant les films ne sont visionnés qu'après un incident », précise la région.
Magali Gruet - ©2007 20 minutes
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