Date : 04 déc. 2007, 10:16
TRADUCTION FRANCAISE par KEIKO:
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE DE FRANCE:
J'ai rencontré l'auteur de cette pièce. A cette époque, il était représentant d'une grande banque blogale européenne et y travaillait dans les bureaux de Singapour. "He is the real deal".
J'espère certainement que ceci sera disponible dans une traduction française bientôt. Je le distribuerai à mes amis français. Ils sont sous la même hypnose de la télévision qui a capturé et a asservi les Américains. Il y a espoir qu'ils peuvent se réveiller à temps et ouvrir les yeux sur le chemin très dangereux que leur pays a récemment choisi.
Lettre ouverte au peuple de France
Simon Davies
Vendredi 30 novembre 2007, 15:07 CST
Citoyens Français:
Comment vous sentiriez-vous si:
- vous deviez emprunter 5 ou 10 fois votre salaire annuel de pouvoir avoir une maison ?
- vous deviez acheter une assurance-maladie privée chère pour être sûrs d'avoir n'importe quel soin médial ?
- les hôpitaux vous refusaient tout soin médical sans cette même assurance?
- il n'y avait aucun filet social de sûreté, aucune assurance chômage pour vous-même, votre famille, et vos enfants ?
- vous deviez travailler entre 40 et 60 heures par semaine, avec seulement une semaine de vacances par an, et souvent uniquement après avoir travaillé un an ou deux?
- vous deviez emprunter de l'argent chaque année juste pour alimenter votre famille et pour garder un toit au-dessus de leurs têtes ?
- vous deviez emprunter 100 000 euros pour payer une éducation universitaire à vos enfants?
- vous aviez un découvert sur votre carte de crédit si grand que vous ne pourriez jamais rembourser et donc qui vous obligerait à travailler jusqu'à ce que vous mourriez?
- les Universités (financées par les entreprises) étaient obligées d'enseigner ce que ces entreprises décident et jugent qu'il est important?
- toutes les infrastructures françaises et les richesses nationales étaient privatisées, au profit de quelques élites riches qui vous diraient ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire dans votre propre pays, et vous taxeraient sur les ressources naturelles qui sont actuellement la propriété de tous ?
Si vous pouvez imaginer comment serait la vie dans de telles circonstances, alors vous savez quelle est la vie aujourd'hui pour une majorité d'Américains. Les Américains pensent qu'il est normal de travailler 50 heures par semaine avec seulement une semaine des vacances par an. Il y a beaucoup d'histoires d'horreur à propos d'Américains sans assurance n'ayant pas accès aux hôpitaux. Le système d'éducation américain a eu comme conséquence un taux d'instruction de 50% et seuls les riches vont de l'université.
Les Américains croient qu'une telle vie - une vie basée sur l'argent que vous avez - est le sommum de la liberté parce qu'ils ont été soumis à un lavage de cerveau leur faisant croire que l'argent fait l'homme. Voulez-vous la même chose pour la France ?
Vous ne me connaissez pas personnellement, mais, pour paraphraser une citation du film "V pour Vandetta", "Je suis Edmond Dantès... et je suis votre frère. Et votre mère... votre frère... votre ami. Je suis vous... et moi. Je suis nous tous."
Dans la vraie vie, je suis un ferme investisseur banquier avec une de vos plus grandes banques. Je suis gradé en sciences économiques et j'ai passé la majeure partie de ma vie d'adulte à observer les fluctuations des capitaux internationaux et comment ils sont manipulés par les gouvernements et de grandes sociétés pour convenir à leur propre agenda. Je suis également rédacteur international sur http://www.sott.net parce que je le vois comme voix la plus claire de la Vérité sur l'Internet. Mais, assez parlé de moi. C'est à vous, c'est àla France, que je veux parler.
Beaucoup de citoyens français se rappellent comment la France a dormi par les années 30 tandis que l'Allemagne réarmait et faisait ses plans pour la domination européenne, les plans qui n'ont pas été cachés, mais fièrement annoncés par Hitler et ses Nazis, et pourtant la France a dormi et en a souffert les terrifiantes conséquences inévitables.
Peuple de France, votre Président - un représentant de la cabale de l'élite assoiffée de pouvoir global et de puissance financière - a annoncé ses plans clairement juste comme Hitler, et c'est vous qui dormez maintenant. Vous n'êtes pas envahis par une armée mais par des idées malveillantes et répugnantes propagées par vos chefs politiques et les médias. Le but est d'infecter vos esprits avec ces idées et de faire des français les architectes de leur propre destruction. Quand votre président parle de "rupture" avec le passé, ce qu'il veut dire par là c'est une rupture de la société française, la destruction de la façon de vivre française et votre vie ne sera nullement moins terrifiante qu'ell l'a été lors de l'invasion précédente par Hitler et ses hordes.
John Fitzgerald Kennedy a dit dans son célèbre discours:
"Nous sommes confrontés, de par le monde, à une conspiration monolithique et impitoyable qui se fonde principalement sur des moyens secrets d'augmenter sa sphère d'influence; par l'infiltration plutôt que l'invasion; par la subversion au lieu des élections, par l'intimidation plutôt que le choix libre; avec des guérilleros la nuit plutôt qu'avec des armées le jour. C'est un système qui a enrôlé les vastes ressources humaines et matérielles dans un maillet serré, une machine hautement efficace qui combine opérations militaires, diplomatiques, d'intelligence, économiques, scientifiques, et politiques. Ses préparations sont cachées, pas publiées. Ses erreurs sont enterrées, pas mises en vedette, ses dissidents sont maintenus sous silence, ne peuvent pas s'exprimer tout haut; aucune dépense n'est remise en cause, aucune rumeur n'est imprimée, aucun secret n'est indiqué. Elle conduit à la guerre froide, en bref, avec une discipline de temps de guerre aucune démocratie n'espérerait jamais souhaiter s'assortir..."
Votre ennemi est bien organisé, a des financements illimités, est global, impitoyable et a presque le contrôle total des médias. Votre ennemi est parmi vous et de plusieurs manières en vous, parce que vous avez été conditionnés pour penser de manière limitée. Votre ennemi projette de détruire vos structures sociales paternalistes avec le déclenchement de ce qu'on appelle modèle économique néo-libéral; ou, comme la journaliste Naomi Klein l'appelle "le capitalisme du désatre".
Vous avez été amenés à croire que la France est d'une façon ou d'une autre, exempte des prédations de l'économie néo-libérale. En gros, ceci a été réalisé en vous maintenant ignorant de la vérité par l'intermédiaire de la barrière de la langue. Le monde d'expression anglaise est rempli d'avertissements sur ce qui signifie l'économie néo-libérale, pourtant la littérature disponible est limitée en France sur ces importants des sujets. Pourquoi? Comment se fait-il que vous en sachiez si peu sur ce qu'il se passe vraiment hors de France ?
M Sarkozy essaie de manoeuvrer cette ignorance, de stimuler un intérêt égoïste démeusuré et une jalousie exagérée ce qui est un anathème à la psyche française. Bien que peu disposés à l'admettre, plusieurs des défenseurs de la bourgeoisie de M Sarkozy sont motivés par la jalousie. Ils sont jaloux des avantages d'emploi dont bénéficient les fonctionnaires, et sont manipulés par M Sarkozy pour qu'ils soutiennent sa politique qui dépouilleraient les fonctionnaires de ces avantages. Ce que les bourgeoisies ne comprennent pas c'est qu'n supportant ce gouvernement maintenant, contre les classes ouvrières, elles se préparent elles-mêmes un sort semblable dans un proche avenir.
Ne nous y trompons pas, les seuls qui sortiront gagnants de la "rupture" de Sarkozy seront l'élite, les grandes sociétés internationales, ces vautours étrangers qui se serviront sur les carcasses de la France. La classe moyenne qui pour le moment soutient Sarkozy, perdra aussi son confort, seulement, elle ne le sait pas encore. Ils croient qu'à travers quelque miraculeux mécanisme, ils deviendront plus riches aux dépens de l'ouvrier ordinaire et que c'est "justee", "necessaire" et "moderne". L'élite régnante peut permettre qu'une partie de la richesse de France soit "prêtée" aux bourgeoisies à court terme, et les bourgeoisies peuvent être achetées pour quelques euros, mais ce ne sera que passagèr et finalement illusoire. Croyez-moi, je le sais. La banque c'est mon métier. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, le mécanisme employé pour suborner les bourgeoisies était l'inflation de la propriété. Au cours de ces dernières années un boom massif des prix en propriété a été machiné pour fournir l'illusion de la richesse. Cependant, aujourd'hui, alors que les prix commencent à chuter, cette richesse disparaît tandis que la dette qui a été faite pour acquérir ces propriétés demeure bien réelle et de plus en plus chère, et provoquera à la fin la mort des bourgeoisies dans ces pays.
Mr Sarkozy est est homme intelligent et impitoyable. Il sait qu'il ne peut pas persuader la France d'accepter le néo-libéralisme, ni dans l'absolu directement le fascisme. Il se doit de manipuler la France jusqu'à une position où ça deviendrait "un fait accompli". Comment s'est manipulation va-t-elle s'opérer?
C'est ce dont il était question juste avant le commencement des récentes grèves françaises dans les discussions des éditeurs de SOTT. Nous avons réalisé que la même situation s'est produite au Royaume-Uni quand Margaret Thatcher est arrivée au pouvoir en 1979 "prommettant un programme non ambigu destiné à réduire la puissance et l'influence des syndicats", et avec des plans soigneusement formulés d'une "rupture" du pouvoir de la classe ouvrière britannique. Nous avons supposé que des tactiques similaires pourraient être utilisées en France. Et, étant donné que je travaille dans le secteur bancaire, on m'a demandé de faires des recherches sur votre situation, peuple de France, et l'alternative pour votre avenir.
La clef du succès de Margaret Thatcher's dans sa "rupture" au Royaume-Uni et l'instauration du néolibéralisme est due à une préparation sur long terme:
- Des augmentations massives du chômage, en particulier parmi des minorités raciales, ont été machinées tandis que le gouvernement manoeuvrait les statistiques du chômage. En conséquence il y avait une éruption des émeutes principales dans les secteurs les plus faibles de centre urbain.
- Les tactiques de police qui furent calibrées toutes ces années dans le nord de l'Irlande ont été dévoilées à la face du public; les années de fausses attaques du drapeau en Irlande avaient conditionné l'esprit public au besoin d'une police militariste massive et violente pour "défendre la loi et l'ordre".
- Des chefs de syndicats ont été mis en place dont le comportement ne pouvait qu'être décrit comme "lâche", affaiblissant de ce fait l'unité parmi les syndicats.
- Des grèves dans les industries avec les syndicats les plus forts ont été délibérément produites par la provocation. Une "guerre d'usure" était combattue par des attaques dispersées du gouvernement sur une base fragmentaire. Aucune de ces dernières n'étaient assez graves pour que les travailleurs syndiqués de base se rendent compte qu'elles étaient installées pour une confrontation importante à l'avenir.
- De nouvelles lois, limitant les droits de grève des travailleurs ont été introduites quand les syndicats sortirent vainqueurs. Ainsi, le gouvernement a sondé avec succès son ennemi, a observé ses réactions, et a essentiellement rendu ses réactions illégales, enlevant la capacité aux ouvriers d'exercer leurs droits et neutralisant leur puissance.
Finalement, Thatcher était prête pour la bataille finale. Son gouvernement a été réélu sur le dos de l'euphorisme national produit par la guerre des Malouines et ses stratèges étaient prêts pour tous hors du conflit avec les syndicats et les classes ouvrières. La faiblesse des syndicats et les nouvelles lois qui empêchent de faire grève sans un vote majoritaire dans un vote des syndicats, a donné au gouvernement la résolution et l'appui public nécessaires pour prendre finalement l'industrie la plus vulnérable dans le pays, les mineurs.
La similitude avec la France est trop grande pour qu'on l'ignore. Le travail du terrain a été effectué de manières semblables. Tout comme Thatcher en 1982, Sarkozy est au commencement d'une nouvelle ère et il réclame un mandat populaire. Margaret Thatcher a dit "Il n'y a pas d'alternative" et "The Lady ne fléchit pas", Sarkozy lui a dit "Nous ne nous rendrons pas et nous ne nous retirerons pas... La France a besoin de réformes pour faire face aux challenges que le monde impose".
Supposons que Sarkozy n'ait pas seulement tirés ses enseignement des Britanniques, mais aussi de toutes les confrontations des travailleurs de tous pays; il y a deux semaines nous avons spéculé ceci:
1/ Sarkozy cherchera à placer l'ordre du jour et à s'assurer que les médias concentrent une attention publique sur la réforme où les syndicats auront la sympathie publique la plus faible et la moins probable.
2/ Dans le but de marginaliser par la suite les travailleurs dans l'esprit du public, des évènements violents vont se produire, suite d'une manipulation, afin d'aliéner les grévistes au vu des "gens normaux". Les médias détourneront ce dont ils traitent de toute leur proportion concernant les événements impliqués.
3/ Les chefs des syndicats sembleront être gelés comme des lapins dans des phares tandis que les médias se concentreront sur le "mal" perpétré par ces événements sur l'industrie.
4/ 1, 2 et 3 ensemble causeront un dédoublement dans l'opposition aux réformes - ce sera mis en éxergue par les médias quand en toute probabilité le "dédoublement" serait un détail bien plus qu'un principe fini. Ce sur quoi les médias se focaliseront sera l'opposition entre les grévistes, et ceux qui veulent travailler.
5/ Les ministres gouvernementaux auront tout l'espace et le temps nécessaires pour apparaître dans les médias et critiquer les grévistes pour leur "égoïsme" ou leur "manque de résponsabilité sociale". Les grévistes seront accusés de "menacer la grandeur de la France", "de refuser de se moderniser", "mettre les vies en danger", "de tenir le pays en otage" et de "causer un chaos économique".
6/ La violence s'enflammant sera les points clés du contact entre les grévistes et ceux s'opposant officiellement aux grèves. Dans tous les cas ce sera les grévistes qui seront blamés. La police sera amenée à "supprimer la violence" alors qu'en fait elle l'accentue.
7/ Dans les quartiers populaires des évènement seront mis en scène pour générer des réponses violentes de la part de la "masse", et conditionneront donc le public pour qu'il ait besoin de la police et des CRS "pour défendre la France".
8/ Les termes des négociations entre le gouvernement et les syndicats seront gardés secrets ou simplement on refusera de les dévoiler au public. Les vraies solutions seront si désavantageuses pour les ouvriers qu'ils ne pourront pas les accepter, pendant ce temps on focalise l'esprit public sur une "impossibilité de résoudre le problème" et on en recueille la petite sympathie. Les travailleurs se remettront en grève et descendront dans la rue.
9/ A ce niveau la violence éclatera sur les piquets de grève et les CRS seront envoyés contre les grévistes. Des petits groupes de grévistes seront montrés comme étant très violents. Ces individus (probablement des agents provocateurs) seront utilisés pour discréditer l'ensemble du mouvement travailleur et on demandera aux chefs syndicaux de prendre de s'écarter de cette violence, remettant de ce fait la victoire de Sarkozy dans l'arène de l'esprit public et dans les esprits des ouvriers modérés.
Les évènements des deux dernières semaines prouvent que nous avons raison. La stratégie de Nicolas Sarkozy a suivi nos spéculations à la lettre, mais ce n'est que le commencement.
On a permis à Sarkozy de placer l'ordre du jour de la réforme des retraites. La disposition pour la retraite anticipée pour les ouvriers dans les travaux laborieux tels que les chemins de fer était juste quand le travail était plus dur mais est maintenant largement acceptée comme étant périmée. Aisément le sabotage mis en scène a divisé l'opinion publique et les syndicats, les chefs syndicaux ont gelé et rompu les rangs vendredi dernier sous le feu des médias que le "sabotage" a généré. La violence a éclaté dans les Universités, et, il y a cinq nuits, 3 jeunes sont tués dans un "accident" avec la police, et les prévisibles "émeutes" s'en sont suivies pour trois nuits. Tout concordant avec le plan!
Les Grévistes Français à Contre-Vent
Par ANGELA CHARLTON – Nov. 23, 2007
Le Président français Nicolas Sarkozy concentré sur un combat gagnable, a divisé l'opposition et semble s'en sortir en première position après neuf jours de grèves ayant agité les conducteurs de trains.
Bien que les tensions ont duré plus longtemps que prévu, la grève surprise s'est dissipée et le trafic de train a repris vendredi. Les violences de la part des étudiants qui protestaient a obligé l'université de la Sorbonne à fermer, et ont accentué les inquiétudes sur la façon dont Sarkozy et ses compatriotes survivront à ses plans douloureux pour réinstaurer un climat stagne en France.
Sarkozy a gagné ce qui était vu comme une victoire nécessaire pour son plus large ordre du jour de réforme, en faisant face aux cheminots en colère et soutenant son plan de les faire travailler plus pour gagner leurs retraites.
"cette réforme, je l'ai promise, je m'y suis tenu" a-til dit dans un discours confiant vendredi.
Jeudi, les cheminots ont accepté de retourner travailler sur la promesse que des discussions pourraient assouplir - cependant pas compromettre - la réforme de retraite.
En jugeant ferme contre les cheminots, Sarkozy espérait casser le recours instinctif des syndicats aux grèves, comme Margaret Thatcher l'a fait avec les mineurs de charbon et Ronald Reagan avec les contrôleurs du trafic aérien dans les années 80.
Sarkozy a avec ruse creusé un fossé entre syndicats modérés et militants pendant la grève prolongée des transports, et les socialistes d'opposition incertains quant à résister ou non à sa méthodique tactique de guerre remuante. Sarkozy a exprimé l'espoir qu'à l'avenir, les syndicats "préféreront toujours les négociations à la confrontation."
Ceci marquerait un changement radical pour la France.
L'élection de Sarkozy en mai - sur la base d'une dramatique "rupture" avec le passé - a montré que la plupart des Français sont prêts au changement. Les banlieusards habitués à de longs trajets pour aller travailler, ont vite perdu patience avec la grève des transports, et se sont dressés contre les cheminots pour défendre eux aussi leurs droits, celui de travailler.
"Au moment où la grève s'arrête, quand la raison prévaut, mes prmières pensées ont été pour les millions de Français ... on ne peut plus tenir après dix jours de désordre... pour ces millions de Français qui ont eu le sentiment d'être pris en otage dans un conflit qui ne les concernait pas" a-t-il dit.
Seulement, des millions ont voté contre Sarkozy et ne sont pas prêts à lui donner toute liberté de contrôle.
Les discussions avec les cheminots sont sûres d'être tendues, et quelques syndicats menacent de nouvelles grèves s'ils ne produisent pas assez de concessions. Et la réforme de retraite est juste une petite chose que Sarkozy a prévu pour le futur de la France.
Il dit que la France a trop de fonctionnaires qui traînent vers le bas gouvernement endetté. Les 5 millions de fonctionnaires français ne sont pas tous d'accord, et beaucoup résistent aux suppressions d'emplois et demandent de meilleurs salaires. Ils ont tenu leur première grève mardi et menacent de prolonger.
Le point sensible est le plan de Sarkozy pour se débarrasser du système compliqué et rigide des contrats de travail qui soutiennent la main-d'oeuvre de la France.
Et ensuite il y a les universités rétives. Le campus de Sorbonne a été fermé vendredi après des violences entre les étudiants protestant contre la réforme de financement des universités et d'autres étudiants essayant d'aller en cours.
Les étudiants ont bloqué l'immeuble de la Left Bank pendant des jours, mais le vendredi après qu'ont eu lieu "des violences physiques", selon l'administration, l'école fermerait jusqu'à lundi. Les étudiants de lycée et d'université projettent de nouvelles protestations mardi.
Les voyageurs ont fait bon accueil au trafic amélioré vendredi, bien que le rétablissement total du service de transport public de Paris prendra encore quelques jours.
Des signes clairs ont montré que la grève s'achève, quelques stations de métro ont recommencé à vendre des tickets dès vendredi. Pendant la grève les déplacements en métro étaient gratuits sur quasiment l'ensemble du réseau.
Il est essentiel que tout le monde en France comprennent que ces grèves ne servent pas à ce que les conducteurs de métro perçoivent ou pas une pension particulière. Ces grèves sont une arme lancée contre une économie néolibérale qu'on voudrait faire accepter à l'âme socialiste de la France.
Cependant il semble que la France est encore endormie et ne voit pas les dangers. La France s'est faite roulée en pensant que la solution était une réforme des retraites. En regardant l'importante médiatisation faite sur les grèves de la RATP et de la SNCF, on s'aperçoit du contrôle démeusuré de Sarkozy. Car tandis que la partie de la grève des cheminots était pour les pensions, nombreux autres ouvriers s'opposent "aux réformes", ce qui illustrent bien mieux la nature réelle de l'ordre du jour Sarkozy.
En autorisant Sarkozy et les médias à se focaliser principalement sur la réforme des retraites, les sydicats ont offert à Sarkozy un avantage énorme. En cédant au point critique où le peuple de France commençait à voir la valeur des ouvriers dont beaucoup de personnes semblent heureuses de détruire les droits, les syndicats lui ont remis la victoire et ont divisé l'opposition précédemment unie.
Est-ce que vous vous voulez pour la France?
C'est triste pour beaucoup d'entre nous qui avons approuvé largement le Non! du tant détesté Jacques Chirac face à l'illégale invasion américaine en Iraq, de voir ce qu'il se passe en France; en fait c'est destabilisant de réaliser que Sarkozy reçoit n'importe quel appui du tout. Sûrement il est évident que les Etats-Unis s'effondrent, le système financier mondial est à deux doigts du chaos et le modèle économique néo-libéral se révèle comme n'étant Rien plus qu'une version de jour moderne du pillage et du pillage du passé borné. Ainsi M. Sarkozy a-t-il perdu son esprit ? Ou a-t-il un ordre du jour pour traîner la France vers le bas avec le reste des "Capitalistes du Désastre"?
En dépit de ce que peut déclarer Sarkozy, selon mes entretiens avec des citoyens français, le peuple de France n'accepte pas la belliciste hégémonie globale des Etats-Unis, et ne veulent pas d'un Cauchemar Américain en France.
Plus que jamais dans toute son histoire, le peuple de France doit se lever pour "Liberté, Egalité et Fraternité". Ne faites pas d'erreur, c'est une guerre pour la liberté de la France - une guerre secrète des volontés - qui doit être menée avec reflexion. Mais par-dessus tout, vous devez résister avec vos coeurs, vos voix et tous vos corps, car tout est mis en place pour vous diviser. Unis vous serez debouts, divisés vous tomberez.
An Open Letter To The People Of France
Simon Davies
Fri, 30 Nov 2007 15:07 CST
Citizens of France,
How would you feel if:
You had to borrow 5 or 10 times your annual salary to be able to have a home?
You had to purchase expensive private medical insurance to be sure of having any medial care?
Every hospital denied all medical care to those without private medical insurance?
There was no social safety net, no unemployment insurance for yourself, your family, and your children?
You had to work 40 to 60 hours per week with only one week of holiday per year - and even that only after you have worked for a year or two?
You had to borrow money every year just to feed your family and keep a roof over their heads?
You had to borrow 100,000 Euros to pay for a university education for your child?
You had a credit card debt so huge you would never be able to repay it and could never stop working until you die?
Universities were financed by corporations and obliged to teach only what those corporations decide is important?
All of France's infrastructure and national wealth was "privatized" for the benefit of a few wealthy elites who tell you what you can and can't do in your own country, and charge you for the natural resources that are presently the community property of all?
If you can imagine what life would be like under such circumstances, then you know what life is like today for a majority of Americans. Americans think it is normal to work 50 hours a week with only one week of vacation per year. There are many horror stories of Americans without insurance being turned away from hospitals. The American Education system has resulted in a 50% literacy rate and only the wealthy can attend university.
American's believe that such a life - a life based on how much money you have - is the epitome of freedom because they have been brainwashed into believing that money makes the man. Do you want the same for France?
You don't know me personally, but to paraphrase a line from the movie "V for Vendetta," I am "Edmond Dantés... and I am your father. And your mother... your brother... your friend. I am you... and me. I am all of us."
In real life, I am a former investment banker with one of your biggest banks. I have degrees in economics and I have spent most of my adult life observing the flow of international capital and how it is manipulated by governments and large corporations to suit their own agenda. I am also an international editor of www.sott.net because I see it as the clearest voice of Truth on the internet. But, enough about me. It is you, it is France, I want to talk about.
Many French citizens remember how France slept through the 1930s while Germany rearmed and made its plans for European domination, plans that were not hidden, but proudly announced by Hitler and his Nazis, yet France slept and suffered the inevitable horrific consequences.
People of France, your President - a representative of the cabal of power-hungry global and corporate elite - has stated his plans clearly just as Hitler did, and yet you sleep now. You are being invaded not by an army but by malicious and repugnant ideas spread by your political leaders and the media. The goal is to infect your minds with these ideas and make the French people the architects of their own destruction. When your President speaks of a "rupture" with the past what he means is a rupture of French society; the destruction of the French way of life and it will be no less horrific than the previous invasion by Hitler and his hordes.
John Fitzgerald Kennedy famously said:
"For we are opposed, around the world, by a monolithic and ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of influence; in infiltration instead of invasion; on subversion instead of elections, on intimidation instead of free choice; on guerillas by night instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific, and political operations. Its preparations are concealed not published. Its mistakes are buried, not headlined, its dissenters are silenced, not praised; no expenditure is questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the cold war, in short, with a wartime discipline no democracy would ever hope to wish to match. ...".
Your enemy is well organized, has unlimited financing, is global, ruthless and has almost total control of the media. Your enemy is amongst you and in many ways within you for you have been conditioned to think in limited and thereby self-limiting ways. Your enemy plans to destroy your paternalistic social structures with the ushering in of what is being called a "neo-liberal American" economic model; or, as journalist Naomi Klein calls it "Disaster Capitalism".
You have been led to believe that France is somehow exempt from the predations of neo-liberal economics. In large part this has been achieved by keeping you ignorant of the truth via the barrier of language. The English speaking world is replete with warnings of what neo-liberal economics means yet there is limited literature available in France on this most important of topics. Why is this? Why is it that you actually know so little about what really goes on outside of France?
M Sarkozy is attempting to manipulate this ignorance and foster an exaggerated self-interest and jealousy that is anathema to the French psyche. While loath to admit it, many of the middle class supporters of M Sarkozy are motivated by jealousy. They are jealous of the employment benefits enjoyed by state workers and are being manipulated by M Sarkozy into supporting policies that would strip state workers of those benefits. What the middle classes fail to understand is that in supporting government action against the working classes now, they are setting themselves up for similar treatment in the near future.
Make no mistake, the only winners that will emerge from M Sarkozy's "rupture" will be the ruling elite, large international corporations and foreign vultures that will pick over the bones of France. The middle/professional classes that presently support M Sarkozy will also lose their comforts, they just don't know it yet. They believe that through some miraculous mechanism they will become richer at the expense of the ordinary worker and that this is "just", "necessary" and "modern". The ruling elite may allow a little of the wealth of France to be "loaned" to the middle classes in the short term, and the middle classes may be bought for a few Euros, but it will be transient and ultimately illusory. Believe me, I know. Banking is my business. In the US and the UK the mechanism used to bribe the middle classes was property inflation. Over the past few years a massive boom in property values was engineered to provide the illusion of wealth. Yet today, as prices start to fall, this wealth is vanishing while the debt that was incurred to acquire that property remains very real and increasingly expensive and will in the end be the death of the middle classes in those countries.
M Sarkozy is a clever and ruthless man. He knows that he cannot persuade France to accept neo-liberalism (1), and ultimately Fascism directly. He has to manipulate France into a position where the outcome is a "fait accompli". How will this manipulation be achieved?
It was this topic that was being discussed amongst SOTT editors just prior to the commencement of the recent French strikes. We noted that a similar situation existed in the UK when Margaret Thatcher came to power in 1979 "committed to an unambiguous program of reducing trade union power and influence" (2) and with carefully formulated plans to "rupture" British working class power. We speculated that similar tactics might be used in France. And so, since banking is my business, I was asked to research the matter and present, to you the people of France, an outline of your future.
The key to Margaret Thatcher's success in "rupturing" the UK and foisting Neoliberalism on the British people was long term preparation:
- Massive increases in unemployment, particularly among racial minorities, were engineered while the government manipulated the unemployment statistics. As a result there was an eruption of major riots in the poorest inner city areas.
- Police tactics that had been fine-tuned through years of practice in Northern Ireland were rolled out in full public view; the years of false flag attacks in Ireland had conditioned the public mind to the need for massive militaristic police violence to "defend law and order".
- Union leaders were put in place whose subsequent behaviour could only be described as "craven" thus weakening unity amongst the unions.
- Strikes in the industries with the strongest unions were deliberately generated through provocation, A "war of attrition" was fought with scattered attacks by the government on a piecemeal basis. None of these was severe enough for the grassroots union members to realize that they were being set up for a major confrontation in the future.
- New laws limiting the rights of workers to strike were introduced where unions had been successful. Thus the government had successfully probed its enemy, observed its reaction and essentially made much of that reaction illegal; removing in great swathes the ability of workers to exercise their rights and neutralizing their power.
Eventually, Thatcher was ready for the final battle. Her government had been re-elected on the back of the national euphoria generated by the Falklands War and her strategists were ready for all out conflict with the unions and the working classes. Union weakness and the new laws that prevented strikes without a majority vote in a union ballot gave the government the resolve and public support needed to finally take on the most vulnerable industry in the country, the Coal Miners.
The parallels for France seem too much to ignore. The ground work has been laid in very similar ways. Like Margaret Thatcher in 1982, M Sarkozy is at the beginning of a new term and is claiming a popular mandate. Margaret Thatcher famously said "There is no alternative" and "The lady is not for turning"; while M Sarkozy has said "We will not surrender and we will not retreat ... France needs reforms to meet the challenges imposed on it by the world."
Speculating that M Sarkozy will have learned from not only the British but also from labour confrontations around the world, two weeks ago we speculated that:-
1. M Sarkozy will seek to set the agenda and ensure that the media focus public attention on the reform where the unions are weakest and public sympathy least likely.
2. In order to further marginalize the workers in the public mind, violent events will be manipulated to occur or staged (false flag operations) so as to alienate the strikers from "ordinary people". The media will spin these issues out of all proportion for the facts of the events involved.
3. Union leaders will seem to stand frozen like rabbits in headlights while the media focuses on the "evil" of these manufactured events.
4. 1, 2 and 3 above will cause a splitting in the opposition to the reforms - this will be played up by the media when in all likelihood the "split" is over details and not principles. The focus of the media will be on those opposing the strikes and not those who have valid grievances that can only be defended by striking.
5. Government ministers will be given ample media space and airtime to denounce the strikers for their "selfishness" and "lack of social responsibility". Strikers will be accused of "threatening the greatness of France", "refusing to modernize", "putting lives at risk", "holding the country to ransom", "causing economic chaos".
6. Violence will flare as key points of contact between those striking and those officially opposing the strikes. In all cases the violence will be blamed on the strikers. The police will be brought in to "suppress the violence" while in fact inflaming it.
7. In poor working class areas events will be staged to manufacture a violent response from the "masses" and condition the public mind to the need for violence from police and CRS "to defend France".
8. The terms of the negotiations between government and unions will either be kept secret or simply withheld from the public. The real terns will be so disadvantageous to workers that they cannot possibly accept them, all the while the public mind will be focused on an "unwinnable issue", one that garners little public sympathy. The workers will strike again and take to the streets.
9. At this point violence will break out on the picket lines and the CRS will be sent in against strikers. Small groups of strikers will be shown to be very violent. These individuals (possibly agent provocateurs) will be used to discredit the entire labour movement and union leaders will be required to distance themselves from the violence thereby handing M Sarkozy victory in the arena of the public mind and in the minds of moderate workers.
Events over the past two weeks have proved us right. M Sarkozy's strategy has followed our speculations to the letter, but this is only the beginning.
M Sarkozy was allowed to set the agenda of pension reform. The provision for early retirement among workers in strenuous jobs such as the railways was fair when the work was harder but is now widely accepted as being outdated. Conveniently staged "sabotage" split the unions and public opinion, the union leaders froze and broke ranks last Friday under the media glare generated by the "sabotage". Violence "erupted" at universities and 5 nights ago 3 people were killed in an "accident" with the police, and the predictable "riots" ensued for three nights. All playing out according to plan!
A recent mainstream press article illustrates much of this:-
French Strikes Wind Down
AP - 24th Nov 2007
PARIS - French President Nicolas Sarkozy focused on a winnable fight, divided the opposition and appears to have come out on top after nine days of strikes by seething rail drivers.
Yet tensions lingered as the walkout wound down and train traffic began resuming Friday. Violence by protesting students prompted the Sorbonne university to shut down, and highlighted worries about how Sarkozy and his compatriots will weather his painful plans to remake stagnant, reform-resistant France.
Sarkozy scored what was seen as a necessary victory for his broader reform agenda by facing down rail workers angry over his plans to make them work longer to earn a pension.
"This reform, I promised it, I stuck to it," he said in a confident speech Friday.
On Thursday, train workers agreed to return to work on the promise of talks that could soften - though not compromise - the retirement reform.
By holding firm against the rail drivers, Sarkozy was hoping to break the unions' instinctive recourse to strikes, as Margaret Thatcher did in standing down coal miners and Ronald Reagan did with air traffic controllers in the 1980s.
Sarkozy craftily drove a wedge between moderate and militant labor unions during the protracted transport strike, and the opposition Socialists were at a loss to resist his methodical war-waging tactics. Sarkozy expressed hope that in the future, unions "will always prefer negotiations to confrontation."
That would mark a major change for France.
Sarkozy's election in May - on a platform of dramatic "rupture" with the past - showed that most French are ready for change. Commuters long accustomed to labor walkouts lost patience quickly with this transport strike, and were quick to slam the striking train drivers for defending privileges most see as unfair.
"At the moment when the strike is ending, when reason is prevailing, my first thoughts go to the millions of French who ... can't take it anymore after 10 days of mess .... to those millions of French who had the feeling of being taken hostage in a conflict that doesn't concern them," he said.
But millions voted against Sarkozy, and are not ready to give him free rein.
The talks with the rail drivers are certain to be tense, and some unions are threatening new strikes if they don't produce enough concessions. And the retirement reform is just one small thing Sarkozy has up his sleeve for France's future.
He says France has too many civil servants who are dragging down the indebted government. France's 5 million civil servants don't all agree, and many are resisting job cuts and demanding better pay. They held their first strike Tuesday and are threatening more.
Sure to be sensitive is Sarkozy's plan to jettison the complicated and rigid system of job contracts that underpin France's work force.
And then there are the restive universities. The Sorbonne campus was shut down Friday after violence between students protesting a university financing reform and other students trying to get to class.
Students have been blocking the landmark Left Bank building for days, but on Friday resorted to "physical violence," the administration said, shutting the school until Monday. High school and university students are planning new protests Tuesday.
Travelers welcomed improved traffic Friday, though restoring full service to the nationwide rail service and public transport in Paris and other cities was expected to take days.
In a clear sign the strike was ending, some Metro stations started collecting tickets again Friday. During the strike, transport on the few operating subway trains was free.
It is essential that everyone in France understands that these strikes are not about whether or not a railway worker gets a particular pension. These strikes are the knife-edge of the neo-liberal economic wedge being driven into the soul of socialist France.
Yet it seems that France is again asleep and oblivious to the dangers. France has been tricked into thinking that the issue is pension reform. One look at the relative media space given to the SNCF and Metro strikes shows the extent of M Sarkozy's control. For while part of the rail workers strike was about pensions, numerous other workers are opposing "reforms" that illustrate far better the real nature of the Sarkozy agenda.
In allowing M Sarkozy and the media to focus principally on pension reform, the unions handed M Sarkozy a massive advantage. In backing down at the crucial point when the people of France were starting to see the value of the workers whose rights many people seem happy to destroy, the unions handed him victory and split the previously united opposition.
M Sarkozy is a bully who has stated categorically that he does not have to listen to the will of the people. This is the way that Tony Blair treated the British and the way that George W. Bush treats the Americans.
Is that what you want for France?
It is painful for many of us who cheered wildly when the much disliked Jacques Chirac thumbed his nose at the Americans and said "Non!" to the illegal invasion of Iraq to see what is happening in France; it is in fact disturbing to realize that M Sarkozy receives any support at all. Surely it is obvious that the United States is collapsing, the world financial system is hovering on the brink of chaos and the neo-liberal economic model has been exposed as nothing more than a modern day version of the pillage and plunder of the unenlightened past. So has M. Sarkozy lost his mind? Or does he have an agenda to drag France down into the dog pit with the rest of the Disaster Capitalists?
Despite what M Sarkozy may declare, based on my interactions with French citizens, the people of France do not accept the warmongering global hegemony of the US and do not want the American Nightmare in France.
More than ever before in their history, the people of France must stand up for Liberte, Egalite and Fraternite. Make no mistake, this is a war for France's freedom - a covert war of wills - that must be faced head on. But above all else, you must resist with your hearts, your voices and your very bodies any and all attempts to sow division among you. United you stand, divided you will fall.
Notes:
(1) Neoliberalism is a label for economic liberalism that describes government policies claiming to promote free market competition in a given economy and ultimately globally. Developed by Milton Friedman and his disciples at the Chicago School of Economics - http://en.wikipedia.org/wiki/Neoliberal
(2) See http://news.bbc.co.uk/1/hi/scotland/3502759.stm
http://www.sott.net/articles/show/144542-An-Open-Letter-To-The-People-Of-France
1 commentaire:
La traduction officielle de cet article est disponible sur le site français associé à SOTT, Futur Quantique :
http://futurquantique.org/index.php?option=com_content&view=article&id=264:lettre-ouverte-au-peuple-de-france&catid=54:la-politique&Itemid=104
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