"Le Point" l'annonce: "Après avoir reçu le colonel Kadhafi à Paris, Nicolas Sarkozy doit se rendre à Riyad à la mi-janvier afin d'y rencontrer le prince Abdallah, souverain d'Arabie saoudite" (qui déjà était à Paris en juin dernier).
Sarkozy, décidément, a, de Bush en Poutine, de Kadhafi en Abdallah, une passion pour les francs démocrates.Il doit rester, bien sûr, deux, trois sombres crétin(e)s gavés de propagande pour considérer que l'Arabie saoudite est un endroit plutôt sympa - vu que, n'est-ce pas, c'est là que la famille Bush et sa clique, sur qui Sarkozy aligne désormais sa diplomatie du chéquier, ont de (très) vieux et (très) bons amis, gras du portefeuille - à commencer, naturellement, par la parentèle d'Oussama Ben Laden.Mais dans la vraie vie le pays d'Abdallah est une monarchie d'acier, où règne la loi coranique, et où les droits de l'homme sont dans le meilleur des cas une espèce de lointain mirage: une espèce de tyrannie du pétrodollar - d'où Sarkozy, n'en doutons pas, nous rapportera la promesse de nouveaux milliards d'euros de contrats.
"Le Point" le relève d'ailleurs: son voyage est à "forts enjeux économiques" - si forts même que c'est Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, qui a "personnellement pris en main les négociations les plus sensibles en cours, comme en témoigne la nomination d'un de ses proches, l'amiral Alain Oudot de Dainville, à la tête de la Sofresa, l'office français chargé des ventes d'armes avec l'Etat saoudien".(Rappelle-toi, camarade, comme de Sarkozy le nez s'allongeait, quand il a déclaré, dans son discours d'investiture: "La démocratie irréprochable ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés”.
Vois comme sa "démocratie", ou plus exactement ce qui en tient lieu, est de jour en jour plus reprochable.)
Car naturellement, Sarkozy va essayer de fourguer des flingues à l'autocrate de Riyad: "Sur la liste des produits à vendre: sous-marins, Rafale et frégates..."
source:http://vivelefeu.blog.20minutes.fr/
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