08/12/2007

REPRESSION TOUS AZIMUTS SUR LE MOUV ETUDIANT

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Réseau RESISTONS ENSEMBLE

Trente arrestations dont certaines très violentes à Paris hier en fin de
manifestation contre la LRU

A Paris violentes provocations policiéres tout le long du parcours avec
charges et gazages multiples rue Gay Lussac, visiblement une nouvelle
fois une stratégie de la tension parfaitement orchestrée par la
Préfecture et sur ordres venu d'en haut lieu.

Vers 17h30 la manifestation quitte le parcours officiels environ 1000 à
2000 personnes malgré le quadrillage policer s'engagent dans la rue du
faubourg du Temple jusqu'à la hauteur du métro Faidherbe Chaligny, re
présence impressionnante de CRS, GM, « civils » et autre Bac.

Dispersion de la manifestation en petits groupes, a travers les petite
rues, la pression policière monte d'un cran, à peu prés à la hauteur du
métro Charonne plus de 30 arrestations dont certaines très violentes de
la part des gardes mobiles ont lieues, certaines au faciès jusque dans
des cafés, ou dans les petites rues. Un peu plus loin des personnes qui
n'avaient d'ailleurs pas participée aux manifestations ont même été
arrêtées leur seul « crime » : êtres jeunes.

Pas de nouvelles pour l'instant des personnes arrêtées les médias
officiels n'en parlerons jamais...

NON A LA RÉPRESSION

Solidarité avec les personnes arrêtées arbitrairement

(Message sur Nantes Indymedia)
Source ou site Web en rapport : Nantes indymedia -
http://nantes.indymedia.org
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Répression policière contre la manifestation anti LRU d'hier à Lille

Hier après-midi, lors de la manifestation contre la LRU, la police a
chargé et matraqué des étudiants qui chantais « étudiants non-violents »
en pleine rue de Béthune. Elle n'a pas hésité à répandre du gaz
lacrymogène aussi bien sur les étudiants et professeurs en lutte que sur
de simples passants.

Hier soir après la dispersion de la seconde manifestation étudiante qui
s'était déroulée sans incidents, la BAC a matraqué et gazé des petits
groupes de militants à Vauban et rue de Béthune. Quelques arrestations
ont eu lieu. Il semble que les camarades ont tous étaient rapidement
relâchés après avoir subi un contrôle d'identité.

On ne le répétera jamais assez : « A bas l'État, les flics et les
patrons ! »

(Message sur Lille Indymedia)
Source ou site Web en rapport : Lille Indymedia - http://lille.indymedia.org
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Au risque d'abuser de cette liste de diffusion, je me permets de vous
exposer brièvement des faits particulièrement graves survenus à la
Sorbonne. Cela nous concerne touTEs.
Un étudiant de Paris 4 a été convoqué par le commissariat du 5ième jeudi
matin à 10h pour fournir des renseignements. Lorsqu'il s'y est présenté,
il a été mis en garde-à-vue et on l'a informé qu'une plainte contre lui
avait été déposée. Il est accusé d'avoir détérioré une porte au cours
d'une action survenue il y a 3 semaines, à savoir le dérangement du CA
de Paris-4 lors de la séance sur la mise en application de la LRU. Au
cours de cette action, où une cinquantaine d'étudiants avaient répondu à
l'appel des syndicats anti-LRU pour venir déranger la tenue du CA, les
manifestants avaient tapé contre la porte de la présidence (avec les
mains et apparemment avec un bâton de fer pris dans les escaliers) afin
de faire du bruit. Un étudiant avait été arrêté au cours de l'action et
avait été mis en garde-à-vue jusqu'à l'après-midi. Libéré, il avait
porté plainte contre les policiers pour violences.
Or, la porte (une vieille porte en bois bien épaisse) N'A PAS ETE
DETERIOREE, et ceci est témoigné par des enseignants qui ont pris des
photos et qui affirment qu'aucune détérioration est visible.

Ce matin, sachant que les premières 24 heures de garde-à-vue avaient été
prolongées, nous nous sommes mobilisés avec plusieurs enseignants de
Paris-1 et de Paris-4 pour savoir qui avait porté plainte, et sur quelle
base. On a découvert (après une porte claquée de la présidence de
Paris-4 qui a refusé de recevoir ses mêmes enseignants) que c'est le
rectorat de la Sorbonne qui a porté plainte. Les responsables du
rectorat qui ont reçu la délégation d'enseignants et étudiants n'ont
cependant pas caché qu'il s'agissat d'une mesure INTIMIDATOIRE qui
visait à frapper une personne pour montrer aux autres les conséquences
possibles d'une mobilisation. CETTE SITUATION EST INADMISSIBLE!
Pourquoi cet étudiant en particulier? On peut penser que ce choix soit
tombé sur lui en tant que "figure très visible" du mouvement, notamment
dans les AG où il avait tenue la tribune à plusieurs reprises. Mais il y
a plus, lorsque mercredi nous nous préparions pour la projection du film
de SLR "Université le grand soir" (pour laquelle nous avions eu l'accord
du service audiovisuel depuis une semaine), M. Pitte (président de
Paris-4) a décidé d'interdire la projection et de nous couper le
courant. Suite à ce sabotage, nous avions fait un tour des amphithéâtres
de Paris-1 et Paris-4 pour dénoncer cette censure, et c'était justement
cet étudiant qui avait pris plusieurs fois la parole devant des
enseignants et devant la présidence où nous avons manifesté notre
mécontentement. De ce fait, le "réglage de compte" semble être la
meilleure explication pour justifier cette plainte qui se base sur un
fait inexistant et qui accuse une personne qui n'a commis aucune
violence. En réalité, ce qu'on lui reproche est d'avoir perturbé la
tenue d'un CA qui a dû finir par interrompre la séance, ce qui n'a
apparemment pas été au gré de M. Pitte.

Je rentre d'un rassemblement devant le commissariat du 5ième, où deux
enseignants ont été finalement reçus et ont pu parler entamer un
dialogue avec les policiers. Ils ont pu voir brièvement l'étudiant, qui
était "visiblement effrayé et sous le choc". Ils l'ont tranquillisé en
lui disant que nous étions dehors et qu'il n'avait rien à craindre, mais
ils nous ont témoigné son état de bouleversement (apparemment, il ne
savait plus trop ce qu'il avait témoigné et il craignait de devoir
passer des jours en prison). Nous avons appris que malgré les demandes
d'enseignants, de syndicats et d'étudiants, le rectorat refuse toujours
de retirer sa plainte. De ce fait, cet étudiant a été transféré en
prison vers 18:30 et devra comparaître demain matin (entre 9:30 et 12h)
au palais de justice. Nous ne sommes toujours pas arrivés à savoir qui
était son avocat pour lui transmettre les coordonnées des nombreux
étudiants et enseignants qui veulent témoigner dans cette affaire. Les
policiers ne peuvent pas communiquer le nom de l'avocat et comme au
hasard les gens qui ont dès jeudi souhaité être entendu n'ont pas reçu
de nouvelles des autorités.

Voilà, je voulais juste témoigner cet état des choses, pour que l'on
sache quel climat les étudiants mobilisés vivent ces jours-ci, entre les
violences lors des blocages (il y a apparemment eu des attaques
violentes jeudi matin, notamment par la main d'un certain M. Pitte qui
aurait bousculée une étudiante), les pressions psychologiques (M. Pitte
a convoqué cette semaine un étudiant mobilisé et lui a finement rappelé
que c'est bien lui la personne qui allait signer son Master en fin
d'année, lui demandant donc d'être raisonnable et de motiver le
mouvement à cesser les actions) et, cerise sur le gâteau, les
intimidations judiciaires.

Voilà, j'ai vu le regard perdu de l'étudiant en question escorté par
quatre policiers dans une camionnette vers une nuit en prison, et je
voulais simplement vous exprimer le sentiment de dégoût que cela m'a
donné de savoir qu'un jeune de 20 ans est en train de payer à lui tout
seul le prix d'un mouvement qui nous concerne toutes et tous.

Les étudiants seront demain dès 9:30 en rassemblement devant le palais
de justice pour manifester leur solidarité à cet étudiant et dénoncer
ces attaques intimidatrices. Toute présence d'universitaires est
évidemment la bienvenue. Nous nous retrouverons ensuite en début de
semaine pour choisir la suite à donner à ces attaques qui ne visent
visiblement pas autre chose que de mettre de l'huile sur le feu.

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