Parmi les mauvaises nouvelles de cette fin d’année, le ministre de l’Education nationale M. Darcos, précise son projet d’atteinte au droit de grève des professeurs des écoles.
Parmi les mauvaises nouvelles de cette fin d’année, le ministre de l’Education nationale M. Darcos, précise son projet d’atteinte au droit de grève des professeurs des écoles.
La mise au pas généralisé de celles et ceux qui se font entendre en recourant à la grève, droit garanti par la Constitution ne concerne pas que le secteur des transports. C’est au tour de l’Education Nationale d’être dans le collimateur comme l’annonçait d’ailleurs Fillon dès le mois d’août.
Son projet prévoit la limitation drastique des grèves avec l’organisation d’un plan de prévention des conflits par le « dialogue social ». Et le « dialogue social », c’est pour ce gouvernement : refus de discuter du fond, tentative d’isolement des syndicats qui n’acceptent pas les diktats ministériels, matraquage de ceux qui ne sont pas d’accord. D’autre part, il prévoit aussi l’obligation de se déclarer gréviste à l’avance, ce qui, en l’individualisant, rend plus difficile le choix de faire grève.
Le service minimum dans les écoles obligera forcement un certain nombre de personnes à ne pas faire grève pour assurer l’accueil. Les directeurs se verront-il imposer une nouvelle tâche ?
Enfin, cerise sur le gâteau, les retenues sur salaires des enseignants grévistes serviront à payer les animateurs chargés d’accueillir les enfants « victimes » des grèves. Faire payer directement par les grévistes un service minimum qui fragilise leur mouvement, ce sera notre « punition » !
La Fédération des syndicats SUD éducation dénonce ce projet de service minimum dangereux et démagogique qui veut culpabiliser et infantiliser les enseignants.
Communiqué de la Fédération Sud-éducation jeudi 20 décembre 2007
Source/auteur : http://www.sudeducation.org/
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