21/01/2008

Guillaume Sarkozy veut entrer au conseil de surveillance du"monde"!

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"Vous voudrez donc bien faire procéder sans retard à ma cooptation en qualité de membre de ces conseils de surveillance" écrit le frère du président de la République.


Guillaume Sarkozy a écrit aux dirigeants du directoire du Monde pour faire son entrée au conseil de surveillance du groupe de presse, en tant que représentant d'un des actionnaires minoritaires, Le Monde Prévoyance, affirme jeudi 16 janvier Capital.fr.
Une source proche du dossier chez Médéric, le groupe de retraites complémentaires dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, a confirmé à l'AFP l'envoi en janvier de cette lettre à Pierre-Yves Romain, secrétaire général du directoire du groupe Le Monde.
Selon le site internet de Capital, Guillaume Sarkozy, frère du président de la République, "fait actuellement le forcing pour entrer au conseil de surveillance du Monde avant le 25 janvier, date à laquelle celui-ci devra élire le nouveau président du directoire".
"En ma qualité de délégué général de Médéric Prévoyance, je vous confirme par la présente la demande de Médéric Prévoyance, actionnaire majoritaire de la SAS Le Monde Prévoyance (...), de procéder dans les plus brefs délais à ma nomination (...) en remplacement de M. Régis de Laroullière qui n'a plus aucune qualité pour exercer cette fonction", écrit Guillaume Sarkozy dans cette lettre dont capital.fr reproduit des extraits.Minc dit "faire la sourde oreille"Régis de Laroullière, qui représente Le Monde Prévoyance au conseil de surveillance du Monde, a quitté ses fonctions de délégué général de Médéric en septembre 2006.
Je vous rappelle avoir déjà exprimé cette demande (au président du conseil de surveillance Alain Minc) par courrier du 13 décembre 2007", poursuit Guillaume Sarkozy dans ce courrier, dont une copie a été adressée à Alain Minc."Vous voudrez donc bien faire procéder sans retard à ma cooptation en qualité de membre de ces conseils de surveillance (de la société éditrice du Monde, et de Le Monde et Partenaires associés)", ajoute-t-il.
Dans un entretien à Libération publié jeudi, Alain Minc, affirme avoir "fait la sourde oreille pour des raisons évidentes" depuis "près d'un an" au souhait de Guillaume Sarkozy de siéger au conseil de surveillance.Il ajoute que le président de la Sociétés des rédacteurs du Monde (SRM, actionnaire de référence), Jean-Michel Dumay, avec qui il est en conflit, "semble se faire le propagandiste de son arrivée" (AFP)

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