Alors que la propagande officielle affirme que la mobilisation contre la LRU est terminée, dans de nombreuses universités les étudiant-e-s se préparent à poursuivre la lutte malgré les partiels et les machines répressives judiciaire et disciplinaire.
Alors que la propagande officielle affirme que la mobilisation contre la LRU est terminée, dans de nombreuses universités les étudiant-e-s se préparent à poursuivre la lutte malgré les partiels et les machines répressives judiciaire et disciplinaire.
Les 15 et 16 décembre, à la coordination nationale étudiante de Toulouse-Rangueil, une quinzaine d’universités étaient encore représentées après 8 semaines de mobilisation... Des suites y ont été données au mouvement, notamment une manifestation nationale le 15 janvier. Une nouvelle coordination nationale étudiante aura lieu à Paris VIII- St Denis, les 12 et 13 janvier, afin de décider des suites à donner à la mobilisation (manifestations, actions, appel, revendications...). Ainsi des AG se tiendront dans les premières semaines de la rentrée dans les Universités de Paris I-Tolbiac, Paris VIII, Toulouse Mirail et Rangueil, Lille III, Rennes I et II, ...
En outre, la contestation contre la LRU ne se cantonne pas aux seul-e-s étudiant-e-s et s’étend de plus en plus largement au personnel des universités. Les enseignant-e-s s’organisent eux aussi en coordinations nationales. La dernière, qui s’est déroulée à Paris VIII les 15 et 16 décembre, appelle à une manifestation centralisée à Paris le 24 janvier. La prochaine coordination enseignante se tiendra les 12 et 13 janvier à Paris VIII en parallèle à la coordination étudiante. Cette convergence des forces entre étudiant-e-s et enseignant-e-s atteste la volonté de continuer la lutte jusqu’à l’abrogation de la LRU.
Enfin la lutte contre la privatisation, appelée de façon cynique « autonomie », prend aujourd’hui une dimension européenne. Puisque les étudiant-e-s des universités de Saxe se mobilisent depuis peu contre l’application de la version allemande de la LRU. Une manifestation européenne est appelée pour le 9 février à Strasbourg pour manifester notre opposition à la mise en place du processus de Bologne, dont découlent la LRU et ses ersatz.
La Fédération des syndicats Sud-étudiant, réaffirme sa détermination dans la lutte pour l’abrogation de la LRU et, par conséquent, soutient la poursuite des AG, des manifestations et des coordinations nationales étudiantes et enseignantes.
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