Le jour du "plan banlieue" ..ca promet...
Trois policiers trinquent en faisant le salut hitlérien
Par La rédaction du Post , le 08/02/2008
Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi dans un bar d'Amiens (Somme.)
Que s'est-il passé?
Le bar "My Goodness" à Amiens
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Cinq personnes, dont trois policiers en civil, ont fait irruption dans un pub, "le Goodness", à Amiens vendredi soir aux cris de "sieg heil" avant de trinquer en criant des propos violemment antisémites entrecoupés de plusieurs saluts hitlériens. "Un employé leur a demandé d'arrêter ou de quitter le bar, ce qui manifestement ne les a pas freinés. Le patron leur a demandé à son tour. Et ils ont fini par partir, tout en le menaçant de représailles si la chose s'ébruitait" raconte l'avocat du gérant de l'établissement.
Comment le Ministère de l'Intérieur a-t-il réagi?
Avec la plus grande fermeté. Michèle Alliot-Marie s'est fendue d'un communiqué dans lequel elle rappelle que "le comportement de ces fonctionnaires est en contradiction totale avec la déontologie de la police et son action quotidienne contre toutes les formes de discriminations." Les policiers ont été immédiatement suspendus. A la demande de la ministre, ces trois policiers, qui se réclamaient en outre du "White Power", ont fait "l'objet d'une suspension administrative immédiate".
Et le patron du bar ?
Le patron du bar a été entendu jeudi à la mi-journée par la police. Selon lui, le groupe était passablement "énervé" lors de son arrivée dans l'établissement et s'est "lancé dans des diatribes verbales accompagnées de gestes en rapport", a expliqué maître Delarue. "Ils ont tenu des propos racistes, antisémites et xénophobes", a-t-il précisé. "Cinq jours après, il reste extrêmement choqué", a ajouté son avocat.
Y avait-il des témoins ?
Les témoignages de plusieurs clients du bar, "scandalisés et horrifiés" par
la scène à laquelle ils ont assistée, ont été recueillis par le patron et
transmis à la police, a indiqué maître Delarue. De plus, deux employés du bar d'origine africaine auraient également été "pris à partie" par les policiers, toujours selon l'avocat.
(avec AFP)
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