04/05/2008

Manifestation à Paris pour la fermeture des centres de rétention

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Plusieurs centaines de personnes ont défilé dimanche à Paris entre la Porte Dorée et le centre de rétention de Paris-Vincennes, où des retenus observent une grève de la faim, pour réclamer la fermeture des centres de rétention administrative (CRA), a constaté une journaliste de l'AFP.







Plusieurs centaines de personnes ont défilé dimanche à Paris entre la Porte Dorée et le centre de rétention de Paris-Vincennes, où des retenus observent une grève de la faim, pour réclamer la fermeture des centres de rétention administrative (CRA), a constaté une journaliste de l'AFP.

Arrivés devant le CRA de Paris-Vincennes, une liaison téléphonique a été établie avec Oumar Bali, le porte-parole des protestataires dans le centre. "Nous sommes plus que jamais déterminés et nous ne lâcherons jamais. Non à la politique d'immigration choisie de Nicolas Sarkozy et non à la stigmatisation", a-t-il lancé, sous les applaudissements des manifestants, dont certains faisaient des signes en direction des retenus rassemblés dans la cour du CRA.

Les manifestants ont réclamé "des papiers pour tous", "la fermeture des centres de rétention" et "l'arrêt des expulsions".

La rappeuse Keny Arkana et le groupe Kalash ont chanté avant le début de la manifestation, puis devant le CRA. "Il faut qu'on se batte, les prisons administratives ne sont pas tolérables", a déclaré à l'AFP Keny Arkana. "Nous vivons une époque où la déportation est légale et les abus policiers légitimés", a-t-elle ajouté.

Parmi les manifestants, rassemblés notamment à l'appel du 9e collectif de sans-papiers, se trouvaient de nombreux membres d'organisations anarchistes et d'extrême-gauche, comme la CNT ou la Fédération anarchiste.

Des manifestants, qui criaient "socialos collabos", ont violemment pris à partie la députée socialiste de Paris George Pau-Langevin, qui a tenté de prendre la parole. Mme Pau-Langevin a dû être évacuée sous protection policière.

Selon M. Bali, une centaine de retenus ont entamé une grève de la faim le 1er mai au CRA de Paris-Vincennes, dont la capacité d'accueil est de 480 personnes, pour demander notamment "la libération et la régularisation inconditionnelle de tous les étrangers retenus dans le centre".

http://www.20minutes.fr/article/229160/France-Manifestation-a-Paris-pour-la-fermeture-des-centres-de-retention.php


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le pire, c'est quand on lit les commentaires fascisants sur le site de 20 minutes...
En vrac : "nous seront bientôt minoritaires chez nous", "C'est incroyable que des clandestins dans ce pays puissent dicter la loi", "la nationalité française ne sera jamais un droit !!!"...
Des bons vieux relents pétainistes... Le Pen est quasi mort politiquemment, mais ses terres xénophobes sont encore très fertiles.

Unknown a dit…

Je reviens sur cet article publié sur 20minutes.fr pour signaler que non content de publier de sales commentaires xénophobes, ce torchon a "modéré" ma réaction somme toute très courtoise, je vous le promet !
Non publiée, cette réaction répondait à la naïveté des commentaires, en laissant entendre tout ce cirque n'était qu'un écran de fumée pour séduire un électorat xénophobe et le détourner des vraies raisons de la faillite économique française.
J'ai juste essayé de rappeler que :
1°) Tout les immigrés en situation illégale ne sont pas rentrés clandestinement en France (car quand on lit les commentaires, bonjour les amalgames)
2°) Qu'on en est pas à notre premier bouc-émissaire pour justifier la détérioration de la situation économique et l'accroissement des inégalités (je pense à l'Euro, par ex. qui est un frein en France, mais pas en Allemagne...)
3°) Que tout ça craint carrément au pays des droits de l'homme.
4°) Que ça sentait fort le populisme.
Mais bon, chez 20minutes, on croit au sarkozysme, et il n'est pas question de poser quelques arguments qui viendraient ternir cette idéologie, si simples soient-ils.

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