14/07/2008

encore lui!!!!!!

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Christian Estrosi est-il vraiment secrétaire général adjoint de l’UMP ? Décidée au débotté le 5 juin par un Nicolas Sarkozy désireux de faire cesser les attaques du député-maire de Nice contre le parti présidentiel, cette promotion se heurte à un détail d’importance : les statuts de l’UMP, votés en 2007, ne prévoient l’existence que de deux secrétaires généraux adjoints. Deux postes déjà attribués fin avril aux ministres, Xavier Bertrand (Travail) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Environnement). En clair, Estrosi usurperait son titre.






Christian Estrosi est-il vraiment secrétaire général adjoint de l’UMP ? Décidée au débotté le 5 juin par un Nicolas Sarkozy désireux de faire cesser les attaques du député-maire de Nice contre le parti présidentiel, cette promotion se heurte à un détail d’importance : les statuts de l’UMP, votés en 2007, ne prévoient l’existence que de deux secrétaires généraux adjoints. Deux postes déjà attribués fin avril aux ministres, Xavier Bertrand (Travail) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Environnement). En clair, Estrosi usurperait son titre.

Ce lièvre soulevé le 30 juin par le vice-président de la commission des statuts, Louis Giscard d’Estaing, a jeté un froid au bureau politique. Sans que l’intéressé ne s’en inquiète. Car pour Estrosi, ce poste aux attributions floues est un pis-aller en attendant mieux : le 5 juin, c’est un maroquin que Sarkozy lui a promis devant plusieurs témoins rameutés pour «solenniser» l’affaire. Le chef de l’Etat aurait même laissé entendre qu’il le verrait bien aux relations avec le Parlement, à la place de Roger Karoutchi…

La suite du bureau politique n’a pas réchauffé l’ambiance. Selon le sénateur Gérard Longuet, l’avancement des élections internes du parti au mois de novembre, alors que les mandats courent statutairement jusqu’en mars 2009, pourrait occasionner de nombreux recours des candidats malheureux. Le conseil national de l’UMP a le 5 juillet fait approuver le changement de calendrier. Insuffisant pour rassurer les responsables UMP qui ont remis le sujet sur la table au bureau politique du 7 juillet. Pour cause : sauf à convoquer un congrès des adhérents, difficile de mettre les statuts en conformité avec la nouvelle donne. Le trésorier de l’UMP, Eric Woerth, a prévenu son monde : pas question d’organiser un tel raout avant 2009. Trop cher.


source:http://www.liberation.fr

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