Philippe Dallier, le sénateur-maire UMP de la ville des Pavillons-sous-Bois, s'insurge contre les paroles de la chanson de Bertrand Soulier, du même nom que la ville, parce qu'elle porte, selon lui, atteinte à l'image de sa commune.
Le groupe UMP/NC/DVD, mené par Philippe Dallier, le sénateur-maire UMP de la ville des Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, a demandé, mardi 18 novembre, que le Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis présente officiellement ses excuses à la ville pour le texte de la chanson "Pavillons sous-Bois".
Le groupe s'insurge contre le fait que cette chanson, dont il juge le texte "inadmissible", figure dans le CD et le livret distribués aux élèves de Seine-saint-Denis participant à l'édition 2008/2009 su projet culturel du département "Zebrock au bahut".
L'affaire sera au menu d'un conseil municipal extraordinaire le mercredi 19 novembre 2008, indique le groupe UMP/NC/DVD des Pavillons-sous-Bois.
Inquiétude après les scores du FN
Dans cette chanson, extraite du premier album de Bertrand Soulier, "Discorama ou le best of imaginaire", le chanteur se montre très critique envers sa ville d'enfance, qui n'est autre que Pavillons-sous-Bois. Après avoir évoqué une enfance heureuse, Bertrand Soulier redoute un avenir bien moins tendre pour sa ville où le Front National y a enregistré des scores élevés.
"Je ne retournerai plus là-bas / L’enfance est un monde englouti / Comme l’Atlantide /Comme le Conforama / Tout a brûlé, tout est pourri", écrit Bertrand Soulier.
"Je n’verrai pas l’église / Ni la mosquée / Le Maire Front Nat’/ Et la boucherie Hallal / Car mon Toulouse, / Ils l’ont tout abîmé / Strawberry Fields, / Ils lui ont fait trop de mal", poursuit-il. Ce sont ces phrases qui auraient choqué le maire de la ville pour l'aspect négatif qu'elles renvoient de Pavillons-sous-Bois.
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