Vendredi, en déplacement en Suisse, il a déclaré que le pays n’en était pas un. «La Suisse n’est pas un paradis fiscal, elle n’est pas considérée comme tel par l’OCDE, elle n’est pas considérée comme tel par la France», a affirmé Fillon, aux côtés du président suisse, Pascal Couchepin.
Seule exigence de Fillon, que le secret bancaire soit appliqué de «façon raisonnable» et ne fasse pas «obstacle à la coopération et à l’entraide judiciaires contre la fraude fiscale».
Une position très en deçà de celle de Berlin.
Il y a quelques semaines, le ministre des Finances allemand, Peer Steinbrück, avait déclaré que la Suisse était un paradis fiscal. Il était alors aux côtés d’Eric Woerth, le ministre français du Budget, qui ne l’avait pas démenti.
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