21/04/2009

LE Plan Karsher 2009 de Sarkozy..

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Le plan de Nicolas Sarkozy «contre les voyous»
Samuel Potier (lefigaro.fr) 21/04/2009






Nicolas Sarkozy a demandé que soit examinée la possibilité pour une victime d'avoir «un avocat à la minute de l'agression», mardi lors d'une table-ronde à Nice.(capture écran Public Sénat)Nicolas Sarkozy a demandé que soit examinée la possibilité pour une victime d'avoir «un avocat à la minute de l'agression», mardi lors d'une table-ronde à Nice.


(capture écran Public Sénat)


Port d'une cagoule dans une manifestation, intrusion dans les écoles, appartenance à des bandes, un avocat «dès la première minute de l'agression»… De nouveaux délits sont créés, ainsi que de nouveaux droits pour les victimes.21 avril.


Une date emblématique, un thème explosif. Sept ans jour pour jour après l'élimination de la gauche au premier tour de la présidentielle de 2002, Nicolas Sarkozy a choisi Nice mardi pour annoncer son intention de «passer la vitesse supérieure» dans sa «lutte sans merci contre les voyous et les délinquants».



S'exprimant sans note lors d'une table-ronde autour du thème de la lutte contre l'insécurité et les violences, il a d'abord taclé sèchement Lionel Jospin, auteur de la fameuse phrase : «Nous avons peut-être été un peu naïf en matière de sécurité».«Je ne lui reproche pas cette naïveté, mais pour la victime, la naïveté du haut entraine le drame du bas !


Nous n'avons pas le droit d'être naïf !», a asséné le chef de l'Etat à l'ancien premier ministre socialiste. Se félicitant de la baisse du nombre annuel de crimes et délits, «moins 15%» en sept ans soit «deux millions de victimes épargnées» selon lui, rappelant la progression du taux d'élucidation des affaires (de 25 à 38% depuis 2002), Nicolas Sarkozy compte désormais accélérer le mouvement.«L'école doit être sanctuarisée»Dans son viseur, les bandes, qu'il ne veut pas laisser se développer, après les saccages à Strasbourg lors du sommet de l'Otan début avril. Il a fustigé «ces soi-disant pacifistes venant avec des barres de fer manifester pour la paix.


Qu'est-ce que ça serait s'ils étaient guerriers ?» ironise-t-il. L'appartenance à une bande sera désormais sanctionnée. Le député-maire de Nice Christian Estrosi a été chargé de rédiger une proposition de loi pour renforcer la législation contre ces bandes violentes. Le Parlement devrait en être saisi dans le mois qui vient.


Manifester le visage masqué, notamment avec une cagoule, devient également un délit, comme c'est le cas dans plusieurs pays européens comme l'Allemagne. Michèle Alliot-Marie a déjà transmis un décret en ce sens à Matignon. Nicolas Sarkozy s'est aussi de nouveau offusqué de l'intrusion de voyous dans les établissements scolaires.


«L'entrée de la violence dans les écoles est un scandale. L'école doit être sanctuarisée», a-t-il plaidé, ayant encore les violences de Gagny en tête après lesquelles il avait décliné seize mesures policières et judiciaires.


Par exemple, «le fait de pénétrer ou de se maintenir dans l'enceinte d'un établissement» sans autorisation est désormais puni d'un an de prison et 7 500 euros d'amende.L'opposition dénonce une manœuvre «à visée électorale»Nicolas Sarkozy a enfin demandé que soit examinée la possibilité pour une victime d'avoir «un avocat à la minute de l'agression». Faisant valoir que les délinquants «avaient droit à la première minute dès l'ouverture de la procédure à un avocat», le président de la République souhaite que «l'on travaille pour savoir dans quelles conditions la victime pourrait être traitée aussi bien que le délinquant».


Avant la tenue de cette table-ronde, l'oppostion avait dénoncé une manœuvre à «visée électorale», à deux mois des élections européennes. Pour le PS, qui a déjà appelé à un vote sanction le 7 juin contre la politique de Nicolas Sarkozy, «à part l'exploitation de l'insécurité à des fins électorales, on attend toujours une politique qui lutte efficacement contre l'insécurité», argumente son porte-parole Benoît Hamon. François Bayrou pointe lui une «mise en scène à but électoral», tandis qu'au Front national, Marine Le Pen reste perplexe face à «la carte de France de l'insécurité», se demandant «si ce n'est pas la carte de France de l'immigration».










un article propulsé par TORAPAMAVOA :

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