21/04/2009

Alerte : Nettoyage des Roms à CALAIS avant la venue de Besson

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Nous recevons ce message à l'instant nous le relayons et vous tenons au courant pour plus de precisions !

L'association Salam demande à ce que cette information soit relayée urgemment:

200 à 300 policiers (21 cars de gendarmeries, une quarantaine de camion de CRS), sont actuellement dans la jungle des "Pachtous" à Calais et procèdent à la destruction des "rooms" des afghans pachtous.

Ces derniers, au nombre de 400 font face, avec 6 membres de l'association Salam, à un cordon de CRS qui encercle la jungle afin que personne ne puissent y entrer.
On ne sait pas encore s'il y a eu des arrestations.

Cette opération de "nettoyage" de grande envergure s'inscrit sans aucun doute dans le cadre de la visite du Ministre Eric Besson à Calais jeudi 21 avril 2009.





Des migrants afghans dans le campement surnommé "Jungle", le 23 mars 2009 à Calais

Près de 300 policiers et gendarmes ont mené mardi matin une importante opération dans une zone de squats de migrants à Calais, où près de 150 d'entre eux ont été interpellés, selon la préfecture du Pas-de-Calais.


Cette opération, menée sur réquisition du procureur de Boulogne-sur-Mer, intervient à deux jours d'une visite du ministre de l'Immigration Eric Besson, prévue jeudi à Calais où affluent des centaines de migrants illégaux qui cherchent à passer en Grande-Bretagne. M. Besson entend "faire part de ses analyses et de ses propositions".


Dans la nuit de lundi à mardi, des gendarmes avaient également interpellé 33 autres personnes sur des aires d'autoroutes de la région de Calais, et onze autres près de Saint-Omer, selon la préfecture.


Les interpellations sont "vraiment pour démanteler les filières, c'est une opération de déstabilisation des filières, pour essayer de trouver des passeurs", a indiqué une porte-parole de la préfecture.


Les quelque 200 personnes au total arrêtées, parmi lesquelles beaucoup se déclarent Afghans, ont notamment été placées en garde à vue à Calais, Coquelles, Boulogne et Lille.


Débutée peu après 07H00, l'opération autour du principal campement à Calais s'est terminée vers 10H30, selon la préfecture. Un périmètre de sécurité avait été déployé autour de la zone.


"On est coincés, la démocratie fonctionne bien", a ironisé Jean-Claude Lenoir, bénévole du Collectif C-Sur (soutien d'urgence aux réfugiés), maintenu derrière le périmètre.


"Depuis huit jours, ça a été des gazages incessants. Ils sont au squat des Afghans, dans la zone des dunes de Calais", a-t-il témoigné, indiquant que des cars de police étaient visibles.


Le ministre de l'Immigration Eric Besson s'était rendu à Calais le 27 janvier, lors d'une de ses premières sorties après sa nomination à ce ministère. Il s'était engagé à apporter des solutions concrètes avant le 1er mai.


Sa visite avait été notamment sollicitée par la maire UMP de Calais, Natacha Bouchart, soulignant la "situation intenable" de sa ville qui doit faire face à un afflux de migrants venus pour la plupart du Moyen-Orient.

afp © 2009 AFP afp.com

IMMIGRATION CLANDESTINE - 200 personnes interpellées après une opération dans la "jungle" de Calais









Des centaines de migrants illégaux affluent à Calais dans l'espoir de gagner la Grande-Bretagne (photo prise dans la "jungle" calaisienne en décembre 2008) © Raphaël Beaugrand
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Près de 150 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue mardi matin lors d'une opération de police dans la "jungle" de Calais, où vivent de nombreux candidats à l'immigration vers la Grande-Bretagne. Les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue à Calais, à Boulogne-sur-Mer et à Lille. Environ 300 policiers et gendarmes ont participé à ce coup de filet mené sur réquisition du procureur de Boulogne-sur-Mer et qui a duré environ trois heures. Dans la nuit de lundi à mardi, des gendarmes ont également interpellé 33 personnes sur des aires d'autoroute de la région de Calais, et onze autres près de Saint-Omer.


La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a précisé que des identités de plusieurs centaines de personnes avaient été vérifiées au cours de cette opération et que, "de mémoire", 160 avaient été déférées devant la justice. De son côté, le ministre de l'Immigration, Éric Besson, a expliqué que ces arrestations visaient à démanteler les réseaux de passeurs d'immigrants illégaux et non à arrêter les étrangers en situation irrégulière. "Il ne peut être dit ou suggéré qu'à Calais les passeurs et les trafiquants font la loi et, de ce point de vue-là, il fallait que l'État marque sa détermination", justifie-t-il. Le ministre est justement attendu jeudi à Calais pour présenter des mesures afin de régler le problème d'afflux d'immigrés souhaitant gagner le Royaume-Uni ainsi que le problème des réseaux de passeurs.


Ces migrants qui cherchent à passer clandestinement en Grande-Bretagne sont de plus en plus nombreux dans la région de Calais, ont récemment observé les bénévoles des associations humanitaires qui leur viennent en aide. Fin mars, le responsable de la Ligue des droits de l'homme à Calais, Joël Loeuilleux, évaluait leur nombre à 700 avec, en grande majorité, des Afghans, des Érythréens et des Kurdes irakiens. Dans le bois qu'occupent les migrants à la sortie de la ville, surnommé "la jungle", les cabanes se sont multipliées. Le centre de la Croix-Rouge de Sangatte, qui accueillait les candidats à l'immigration auparavant, a été fermé en 2002 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.








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