07/07/2009

Erwan Redon, un enseignant "désobéisseur" dans le collimateur

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Entre sa classe de CM1-CM2 de l’école des Convalescents à Marseille, les réunions de son comité de soutien et les rendez-vous téléphoniques avec son avocate, Erwan Redon n’a pas une seconde à lui. Et pour cause. Ce professeur des écoles «désobéisseur», qui refuse d’appliquer certaines réformes nuisibles, selon lui, aux élèves, passe en conseil de discipline ce matin. Et il risque le licenciement pur et simple.


MARSEILLE. Entre sa classe de CM1-CM2 de l’école des Convalescents à Marseille, les réunions de son comité de soutien et les rendez-vous téléphoniques avec son avocate, Erwan Redon n’a pas une seconde à lui. Et pour cause. Ce professeur des écoles «désobéisseur», qui refuse d’appliquer certaines réformes nuisibles, selon lui, aux élèves, passe en conseil de discipline ce matin. Et il risque le licenciement pur et simple.


Dispositifs absurdes. Lancé en novembre dernier, le mouvement de «résistance pédagogique», qui rassemble quelque 3 000 enseignants et directeurs d’écoles ayant publiquement déclaré leur intention de «désobéir» face à des dispositifs absurdes, est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Après les rappels à l’ordre et les menaces verbales, les retraits de salaires et le blocage de promotions, le ministère de l’Education nationale est passé à la vitesse supérieure pour punir les «désobéisseurs», des fonctionnaires qui contestent la hiérarchie. Les chefs de file encourent désormais des sanctions disciplinaires, allant de la mutation d’office à la révocation.

Erwan Redon est le premier des deux enseignants convoqués cette semaine devant une commission mixte paritaire - composée de dix représentants de l’administration et de dix des syndicats. Alain Refalo, professeur des écoles à Colomiers, près de Toulouse, suivra jeudi. C’est lui qui, le premier, avait rendu publique une lettre à son inspecteur, le 6 novembre, où il se déclarait en «résistance pédagogique» contre des réformes absurdes. Il fustigeait notamment les deux heures de soutien individualisé aux élèves en difficultés que les enseignants doivent faire depuis la rentrée 2009 sans avoir reçu de formation particulière, alors même que le ministre Xavier Darcos supprime des postes de Rased, ces maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire.

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