11/10/2009

La nomination du fils de.. fait du bruit ! 4 dépèches

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Epad: 4.000 signatures contre J. Sarkozy
AFP/ LE FIGARO
11/10/2009 | Mise à jour : 19:29 | Ajouter à ma sélection
Une pétition en ligne demandant à Jean Sarkozy de renoncer à postuler à la présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense (Epad), faisait état ce soir de plus de 4.000 signatures.

La pétition, lancée jeudi après-midi par Christophe Grébert, bloggeur et conseiller municipal (MoDem) de Puteaux, demande au fils du président de la République, âgé de 23 ans, de "renoncer à postuler à la présidence de l'Epad".

Christophe Grébert précise que "cette nomination commence à faire le tour du monde. La presse britannique s'en donne à coeur joie et l'affaire permet même à la télévision chinoise de se moquer du népotisme français".

"Jean Sarkozy, qui n'a pas terminé ses études et n'a pas d'expérience professionnelle, n'a aucune légitimité à prendre la direction de La Défense", a-t-il dit à l'AFP. Le conseiller municipal de Puteaux appelle Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine, "à ne pas se laisser faire, par cette guerre entre les clans Balkany et Devedjian, qui le pousse vers une fonction qu'il n'est pas à même d'assumer". "Cela ne fera de bien à personne, ni à lui-même ni à la population", a encore souligné Christophe Grébert.
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L'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de La Défense dérange

Hier, 16h41
Reuters

Les vives critiques de l'opposition se poursuivent face à l'arrivée annoncée de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le grand quartier d'affaires parisien.


Le fils cadet du président de la République doit succéder à Patrick Devedjian, qui a atteint la limite d'âge pour ce poste (65 ans). Il a obtenu jeudi le soutien de la majorité au Conseil général des Hauts-de-Seine, préalable à son élection au conseil d'administration de l'Epad le 4 décembre.

L'opposition y voit un cas flagrant de népotisme.

"Il ose tout. Après, tout le monde plie parce qu'il a le nom qu'il a", a estimé sur France Info la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot.

"Dès qu'on sort des limites de l'Hexagone, les gens trouvent ça juste invraisemblable, inouï. Inouï que le fils du président de la République puisse à 23 ans devenir président d'un établissement public avec un (tel) budget", a-t-elle ajouté.

"On s'est beaucoup indigné de ce qui se passait dans le département des Hauts-de-Seine. Je crois que ça continue et que ce n'est qu'une illustration de ce qui se passe."

Le président du MoDem, François Bayrou, déplore aussi la nomination de Jean Sarkozy, un homme "(...) de 23 ans sans aucune compétence particulière", à la tête de l'Epad, "un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen".

PÉTITION SUR INTERNET

Dans un entretien au journal Le Monde, le député béarnais y voit "l'un des signes que tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent".

"Cela rappelle l'Empire romain", conclut-il.

Le maire communiste de Nanterre (Hauts-de-Seine), Patrick Jarry, déplore une "politique du deux poids, deux mesures".

"Nous sommes revenus aux heures les plus sombres du RPR", dit l'élu dans Libération. "La Défense, c'est une chasse gardée élyséenne, comme si c'était le coeur nucléaire de l'UMP."

Le président socialiste de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, a ironisé sur le tendre âge de Jean Sarkozy, élu en mars 2008 conseiller général des Hauts-de-Seine, l'un des départements les plus riches de France.

"Moi, j'ai un fils qui a deux ou trois ans de plus que Jean Sarkozy, je ne sais si je lui aurais confié des responsabilités aussi importantes", a-t-il déclaré à la presse lors d'une Convention nationale du PS organisée à La Défense.

"Plus sérieusement il s'agit toujours de la même politique à La Défense", a-t-il ajouté. "On continue à étendre indéfiniment au détriment de l'Est et du Nord parisien, on ne construit pas de logements sociaux et on monte des tours et des bureaux avec un déficit abyssal qui va coûter très cher au contribuable."

Une pétition lancée sur internet par "des habitants de La Défense inquiets" avait recueilli samedi après-midi plus de 2.500 signatures.

"Présider un tel établissement demande compétence et expérience", peut-on lire sur le site. "Jean Sarkozy, nous vous invitons à terminer vos études de droit et à faire quelques stages en entreprise... avant, peut-être un jour, qui sait, de repostuler à ce poste autrefois occupé par votre père."

Elizabeth Pineau, édité par Jean-Loup Fiévet

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Jean Sarkozy, un fiston à piston

il y a 7 heures 23 min
Libération.fr

Le fils du prince aura désormais sa baronnie. Un fief qui en fera bientôt l'un des plus puissants jeunes hommes de France. Le 4 décembre, Jean ...

Sarkozy, 23 ans, fils cadet du chef de l'Etat, devrait prendre les rênes de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad). Une structure chargée de la gestion et de l'urbanisation d'un des plus importants quartiers d'affaires d'Europe avec pas moins de 2 500 sièges sociaux, situé à l'ouest de Paris. Et qui représente une véritable manne pour le département des Hauts-de-Seine, l'un des plus riches du pays.

Caciques. Elu en mars 2008 conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, Sarkozy fils, accapare les postes clés les uns après les autres sur cette terre d'élection de Sarkozy père. Trois mois seulement après son élection, il se fait bombarder président du groupe UMP au conseil général. Sa boulimie pousse vers la sortie les caciques de l'UMP avec la bénédiction du locataire de l'Elysée. Atteint par la limite d'âge, Patrick Devedjian, 65 ans, président du conseil général des Hauts-de-Seine, devait donc abandonner son fauteuil à l'Epad. Pour faciliter l'arrivée de Jean Sarkozy, le second conseiller général au sein du conseil d'administration de l'Epad, Hervé Marseille, maire (Nouveau Centre) de Meudon, a obligeamment démissionné afin d'y permettre son entrée. L'édile avait dû s'incliner une première fois alors qu'il briguait la présidence du groupe UMP au département avec le soutien de Devedjian. Beau joueur, Hervé Marseille assure que «s'il ne portait pas le nom de Sarkozy, un tel battage n'aurait pas lieu. Nous avons cherché à assurer la gouvernance de l'Epad», en pleine relance et à la veille d'un plan de restructuration.

«L’hyperprésident nous a refilé le superfiston», ironise un conseiller général UMP, inquiet de voir «le conseil général se transformer en chambre d’enregistrement des décisions du Château». Numéro 2 du Modem, Marielle de Sarnez se dit «suffoquée» : «Tout est fait pour favoriser son irrésistible ascension dans les Hauts-de-Seine. C’est très grave. Cela montre que le chef de l’Etat ne connaît aucune limite. Nous assistons à une caricature du fait du prince. Tout cela est absolument contraire aux principes de la République.»
Un conseiller municipal (Modem) de Puteaux, Christophe Grébert, vient même de lancer une pétition pour inviter Jean Sarkozy «à reprendre ses études de droit et à faire quelques stages en entreprise. Présider un tel établissement demande expérience et compétence». L’opposition PS-PCF ne se prive pas, elle aussi, de pointer du doigt sa jeunesse et son inexpérience. «Il faut respecter une certaine décence, estime Jean-Paul Huchon, le président (PS) de la région Ile-de-France, cette affaire montre que les Hauts-de-Seine sont devenus une affaire de famille.» «Il s’agit bel et bien d’assurer la pérennité du clan et de verrouiller les organes de décision de tout le secteur», s’insurge le maire (PCF) de Nanterre, Patrick Jarry.

Couteaux.
Le garçon pressé a bien appris du père. Et fait, de coups tordus en coup de force, des modèles d’action pour assurer la pérennité du nom Sarkozy dans les Hauts-de-Seine. Là où son papa a construit son règne de député, de maire puis de président du conseil général, le fiston a réalisé une entrée fracassante, en 2008, lors des élections municipales. «Simple militant», Jean Sarkozy s’engage dans la campagne du candidat UMP désigné, David Martinon, porte-parole de Nicolas à l’Elysée, mais malmené dans les sondages. «David, moi à titre personnel, je voulais te dire un grand merci […] et te dire que nous, on te soutiendra à mort dans cette campagne», lançait-il durant la campagne électorale.
Mais, à quelques semaines du premier tour, l’étudiant en droit à la Sorbonne sort les couteaux et participe au lâchage de Martinon, devant les caméras de télévision. Il soutient une liste dissidente menée par le chef local de l’UMP, Arnaud Teullé. Mais, conseillé par son père, il ne s’inscrira sur aucune liste. Ni sur celle de Teullé ni sur celle du futur élu UMP, Jean-Christophe Fromantin. Il n’y perd pas au change : on lui offre sur un plateau le canton de Neuilly-Sud, et il décroche son mandat de conseiller général. Dans la foulée, il prend la tête de l’UMP à Neuilly. Soutenu par les époux Balkany, qui règnent à Levallois-Perret, et par Charles Pasqua, ex-homme fort du département, il ravit la présidence du groupe UMP au conseil général. Patrick Devedjian n’a qu’à bien se tenir : lors du renouvellement triennal du conseil général, en 2011, il risque bien d’être la prochaine victime de l’ascension programmée du fils Sarkozy, bien décidé à diriger les Hauts-de-Seine. Comme papa.

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Sur le site LaDefense.fr: une fausse offre d'emploi pour le poste de Jean Sarkozy

il y a 37 min
Le Post dagrouik - LePost


Vous avez entendu parlé de cette histoire folle: Jean Sarkozy va récupérer un des anciens jobs de son père, à 23 ans.


Sur le site LaDefense.fr: une fausse offre d'emploi pour le poste de Jean Sarkozy


Et sur le site de l'EPAD-EPGD (établissement pour l'aménagement de la région de la Défense-Etablissement Public de Gestion de La Défense), on s'en amuse.

Il suffit de lire les petites annonces, proposées sur le site LaDefense.fr, pour comprendre.

Un internaute a posté, vendredi soir à 19h01, dans la rubrique "BONS PLANS" une offre d'emploi pour le poste de "Président de l'EPGD". C'est ce poste que devrait rapidement prendre Jean Sarkozy.

Mais le détail de l'annonce est... surprenant !



La définition explique en détail :

Vous supervisez le processus d'appels d'offres truqués et de dessous de tables liés à l'extension de 300 000 m² SHON de l'offre en bureaux, en maintenant au mieux les relations avec les entreprises amies.

Vous prendrez en charge l'absorption au 1er janvier 2010 de l'Etablissement Public d'Aménagement Seine-Arche, actuellement dirigé par de dangereux communistes amateurs de logements HLM et de mixité sociale.

Vous disperserez toute critique concernant le déséquilibre induit par l'extension infinie de la Défense au détriment des autres pôles d'emploi d'Ile de France, en ne tenant aucun compte de la dégradation des conditions de desserte en transports en commun.

Vous disposerez dans vos missions d'un budget confortable d'1,3 milliard d'euros par an fourni par l'Etat, sur lequel vous aurez toute latitude en ce qui concerne les postes budgétaires 'notes de frais' et 'administration pléthorique et népotisme' (également qualifiés d'"Ecuries d'Augias" par le Président actuel). Si les moyens mis à votre disposition ne suffisent pas, vous pourrez toujours vous retrouver en déficit de dizaines de millions d'euros comme vos illustres prédécesseurs.



Quant aux compétences et formations requises, là aussi l'annonce colle à la réalité.

Votre profil :

Diplômé du Baccalauréat, vous ne disposez d'aucune expérience professionnelle.

Des notions élémentaires de Droit seraient bienvenues, même si vous redoublez sans arrêt la fac.

Votre éthique personnelle correspond à la devise de l'EPGD : "Aux âmes bien nées, la valeur n'est pas une nécéssité".

Toutes nos offres sont ouvertes aux candidats handicapés et/ou issus de la diversité. On aime bien rigoler.




Edit de la Rédaction du Post :

Contrairement à ce qui a pu être relaté dans ce post ou sur le web, le site LaDefense.fr n'a pas été "piraté" puisque la rubrique "Petites annonces" peut être alimentée par n'importe quel internaute. Les annonces sont modérées a posteriori, c'est à dire après leur publication.

Il s'agit donc là d'un canular et non d'un "piratage informatique".

N'empêche, les internautes sont réceptifs... et réactifs : 6 personnes ont envoyé une réponse publique à cette annonce fictive.

- "Madame, Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint ma candidature, du haut de mes 23 ans et n'ayant pas encore le bac,je souhaite très clairement ne rien foutre de ma vie et être payé très cher pour faire ça", écrit Jojo Le Merou.

- "Salut Jeannot !

Pour ma part, je convoite un petit taf de député dans les Yvelines. C'est moins bien payé, mais c'est le même genre de boulot si j'ai bien compris : restos, photos, dodo !", écrit encore un certain David Douillet.






un article propulsé par TORAPAMAVOA :

http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

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