01/11/2009

Mobilisation contre la longueur des peines et l’isolement carcéral du 2 au 8 novembre

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Vu HNS-info

Source / auteur : Ban public
Mobilisation contre la longueur des peines et l’isolement carcéral du 2 au 8 novembre

mis en ligne mercredi 28 octobre 2009 par jesusparis

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’ARPPI (Association pour le respect des proches de personnes incarcérées)

SEMAINE DE MOBILISATION DU 2 AU 8 NOVEMBRE 2009 CONTRE LA LONGUEUR DES PEINES ET L’ISOLEMENT CARCÉRAL




LA PEINE DE MORT N’EST PAS ABOLIE, ELLE EST PRONONCÉE DANS LES TRIBUNAUX ET APPLIQUÉE DANS LES PRISONS

LA PRISON TUE les prisonniers condamnés à quinze, vingt, trente ans de réclusion, les prisonniers condamnés à des peines incompressibles, les prisonniers condamnés à perpétuité : « En 1981, les socialistes n’ont pas aboli la peine de mort ; ils ont juste supprimé la guillotine et remplacé la peine de mort par l’enfermement jusqu’à la mort. » Des prisonniers de la centrale de Lannemezan

LA PRISON TUE les prisonniers enfermés dans les quartiers d’isolement (QI) et les quartiers disciplinaires (QD) : « Les uns prennent des cachets et coulent à pic, les autres font peur à l’administration pénitentiaire parce qu’ils sont perçus comme inoxydables et en quête de vengeance. » Christophe, depuis le QI de La Santé, « Les isolés se retrouvent dépossédés de tout ce qui donne normalement un sens à la vie. » Docteur Dominique Faucher

LA PRISON SUICIDE de plus en plus de prisonniers : « Des femmes, des hommes sont humiliés, interdits, niés. Cela a pour conséquence le taux important de suicides en prison. » Une prisonnière de la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis

LA PRISON TUE les prisonniers malades, même quand ils sont libérés juste avant de mourir : « Mourir en prison est le sort le plus infâme que puisse vivre un être humain. Moyen de gestion de la précarité et de la pauvreté, la prison devient également un lieu de répression des maladies mentales et un mouroir pour des milliers de détenus atteints de maladies incurables. » Des prisonniers de la centrale d’Arles en Août 2001

LA PRISON TUE toute une génération de jeunes : « Le pouvoir sait que ces mômes sont une génération perdue ; il n’a rien à leur proposer, donc il doit gérer le problème. » Un prisonnier de la centrale de Saint-Maur

LA PRISON TUE les proches et les familles des prisonniers : « Sept ou huit décès en un an, dont on n’entend pas parler dans la grande presse ; sept ou huit proches de prisonniers suicidés. Nous sommes condamnées par l’ombre des barreaux, la distance qui nous sépare de quarante minutes de parloir, l’appréhension qui nous talonne parce que la prison, c’est la prison. » Une mère de prisonnier

À l’initiative de l’ARPPI, la mobilisation du 2 au 8 novembre fédère des prisonnières et prisonniers, des familles, des proches, des groupes, des associations et des individus qui se battent contre la prison pour attirer l’attention de tous sur la mort lente des prisonniers condamnés à de longues peines ou à la perpétuité, et sur la torture blanche de l’isolement carcéral. Cette semaine nationale (Paris, Marseille, Toulouse, Saint-Etienne, Lyon, Valence, Grenoble, Châlons-sur-Saône...) de débats, d’ateliers, de projections et de concerts s’achèvera à Paris par une marche qui partira de la place de la Bastille dimanche à 14 heures.

Conférence de presse du mercredi 4 novembre 2009 au CICP 21, ter rue Voltaire, Paris 11ème à 11 heures (métro Rue des Boulets)
ABOLITION
des longues peines, des peines de sûreté, de la rétention de sûreté et de la perpétuité

APPLICATION
du rapprochement familial et affinitaire

ABOLITION
des mitards et des quartiers d’isolement

LIBÉRATION
de tous les prisonniers malades et handicapés




un article propulsé par TORAPAMAVOA :

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