30/12/2009

Coup de grisou sur la 'taxe carbone'

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LIBERATION
Terre 30/12/2009 à 07h14
Un «revers politique» pour Nicolas Sarkozy
revue de presse

«Bricolage législatif», «camouflet, «revers politique»: la presse française est unanime après l'annulation de la taxe carbone.

Un «camouflet» pour Nicolas Sarkozy. C'est ainsi que l'annulation de la taxe carbone contre le réchauffement climatique par le Conseil constitutionnel est perçue par les éditoralistes de la presse française ce mercredi.


L'annonce tardive de la censure par les Sages de ce dispositif censé entrer en vigueur le 1er janvier a été qualifiée de «coup de théâtre» par les quotidiens dont plusieurs, Le Figaro ou Les Echos notamment, n'ont pas hésité à bouleverser leur Une pour en faire leur titre principal.

Nicolas Sarkozy «tenait à l'instauration de ce nouvel impôt», rappelle La Tribune. Cette nouvelle contribution avait même été «âprement défendue» par le chef de l'Etat, se souvient Le Parisien/Aujourd'hui. Le quotidien économique comme le journal populaire parlent donc d'un «sérieux revers» pour l'Elysée.
Le précédent Flopenhague

«Le coup est rude pour Nicolas Sarkozy» avec cette «annulation pure et simple» d'une mesure «qui devait entrer en vigueur ce vendredi», ajoutent Les Echos. Matignon a annoncé qu'un nouveau dispositif serait rapidement présenté.

«Les Sages annulent la taxe carbone et taclent Sarkozy», titre Libération. Le quotidien de gauche explique le motif principal de la censure en ces termes: «elle pesait surtout sur les ménages, oubliant les industriels».

A droite, Le Figaro considère que, «quelques jours après le demi-échec du sommet de Copenhague, où Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo s'étaient énormément impliqués, le revers est surtout politique pour le chef de l'Etat et son ministre de l'Ecologie, ainsi que pour le ministre du Budget Eric Woerth».
Texte mal ficelé

Les éditorialistes de la presse régionale sont à l'unission. Avec cette censure, Nicolas Sarkozy «achève l'année 2009 sur ce qui sera peut-être le plus grand échec de son quinquennat», estime Patrick Fluckiger dans L'Alsace.

A travers ce «camouflet», «les Sages du Conseil constitutionnel ont rappelé le chef de l'Etat à ses devoirs de vacances. Jugée écologiquement inefficace et socialement injuste, la taxe carbone est frappée du sceau de l'infamie: contraire à la loi», relève François Martin dans le Midi libre.

Dans le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet considère que «le Conseil constitutionnel sanctionne le bricolage législatif d'un texte mal ficelé qui fait la part trop belle aux lobbies».

(Source AFP)



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