21/01/2010

Plongée dans le grand n'importe quoi

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Et les clientes des émirats qui viennent faire leur shopping dans les beaux quartiers?, et les coursiers qui n'ont pas le temps d'enlever le casque de moto?,et les blessés au visage?, et si j'ai envie de me balader avec un seau sur la tête? c'est grave !!!, si on laisse passer ça, tout passera

Vers l'interdiction de la burqa dans les lieux publics

il y a 1 heure 3 min
Reuters

La mission parlementaire sur le voile intégral, qui rendra son rapport le 26 janvier après six mois de travaux, prône une loi générale d'interdiction en France du port de la burqa dans les lieux ouverts au public. Lire la suite l'article

Nicolas Sarkozy et François Fillon se sont prononcés pour une résolution et des textes législatifs et réglementaires sur l'interdiction de la burqa, mais ils ont renvoyé le débat sur la périmètre de la loi après les élections régionales de mars.

L'idée est d'éviter de stigmatiser la religion musulmane, dont la burqa est considérée par les islamologues comme une émanation minoritaire, et d'interdire tout vêtement ou accessoire masquant le visage dans les lieux publics.

Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a court-circuité ses pairs et l'exécutif en annonçant en décembre une proposition de loi en vue de l'interdiction de la burqa.

Le Premier ministre a mis en garde mercredi les parlementaires contre toute "précipitation".

Dans une interview au Figaro, le président de la mission parlementaire, le député communiste du Rhône André Gérin, explique que la mission préconise une interdiction "absolue" du voile intégral dans les lieux ouverts au public.

"Le problème de l'espace public, c'est-à-dire le rue, est très délicat. Cela dépasse complètement la question du voile intégral en temps que tel", observe-t-il toutefois.

André Gérin dit que la nécessité d'une loi fait consensus au sein de la mission parlementaire mais souhaite qu'elle soit élaborée de façon pluraliste afin d'aboutir à un "point de vue partagé par toutes les sensibilités de l'Assemblée nationale".

"Il faut qu'elle soit conforme à la Constitution et qu'elle soit comprise et partagée, même s'ils ne sont pas d'accord, avec les responsables du culte musulman", a-t-il ajouté sur RTL.

Le député a précisé à Reuters que la mission avancerait mardi une proposition de résolution assortie d'"une palette de recommandations".

SIX MOIS D'EXPLICATION

La résolution affirme notamment que le port du voile intégral est contraire aux valeurs de la République et demande que cette pratique soit prohibée sur le territoire de la République.

Au nombre des recommandations figure celle de créer une mission d'information parlementaire sur l'islamophobie, a-t-on appris de source parlementaire.

Le Parti socialiste s'est dit hostile à une loi "de circonstance" et la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, redoute qu'on jette l'opprobre sur l'islam.

André Gérin, qui accuse Jean-François Copé de se comporter "comme un éléphant dans un magasin de porcelaine", lui demande de ne pas déposer sa proposition de loi, une initiative jugée "malheureuse" par Bernard Accoyer.

"Ce n'est pas comme ça qu'on trouve les meilleures solutions", a dit jeudi le président de l'Assemblée lors de ses voeux à la presse.

Jean-François Copé a déclaré jeudi sur France Inter que la loi, une fois promulguée, ne serait pas applicable les six premiers mois, le temps de l'expliquer. "Ce qui est important, c'est d'avoir" une loi dont "on comprend l'objectif, il ne s'agit pas de sanctionner", a-t-il dit.

Sa proposition de loi prévoit une amende de quatrième catégorie - 750 euros - pour les contrevenantes, ce que le constitutionnaliste Guy Carcassonne juge "disproportionné".

Après la période de six mois, "une contravention" pourrait être dressée par un policier "sans esclandre", a dit le président du groupe UMP. "On doit inviter la personne à l'enlever (la burqa) et veiller à ce qu'il y ait une amende, l'objectif est que ce soit dissuasif", a-t-il dit.

"L'idée serait de faire un article 1 qui dirait 'nul ne peut sur la voie publique, et dans les lieux ouverts au public, porter une tenue ou un accessoire qui aurait pour effet de dissimuler le visage'", a expliqué Jean-François Copé.

Des exceptions seraient prévues, comme "les conditions particulières de grand froid ou le carnaval".

Sophie Louet, avec Véronique Tison et Emile Picy, édité par Gilles Trequesser

un article propulsé par TORAPAMAVOA :

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