13/05/2010

Sarkozy 2012 ? Oh putain...

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Après l'annonce "exclusive" par Libération que Dominique Strauss-Kahn réfléchirait à une candidature en 2012, plusieurs médias ont trouvé, mercredi 12 mai, un nouveau "scoop" à offrir à leurs lecteurs : Nicolas Sarkozy aussi songerait à se représenter dans deux ans.


http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/05/13/sarkozy-prepare-le-terrain-pour-sa-candidature-en-2012_1350877_823448.html#xtor=RSS-3208


 Dans la perspective de 2012, Nicolas Sarkozy fait profil bas L'information, révélée par Le Figaro, Le Journal du Dimanche, Europe 1 ou France-Soir, et reprise un peu partout, provient en fait des confidences de quelques parlementaires, reçus mardi à l'Elysée. Ils étaient une quinzaine, dont Eric Ciotti, François Grosdidier ou Dominique Dord, a assiter à cet entretien et à en ressortir avec visiblement la consigne de faire savoir ce qui s'était dit, ou du moins aucune interdiction de le faire.



Et leur message était le suivant : Nicolas Sarkozy sera candidat en 2012. Le chef de l'Etat leur aurait glissé, entre autres, selon Le Figaro, cette allusion en double négation : "ne croyez pas que je ne réfléchis pas à l'étape suivante". Avant, poursuit le journal, de se lancer dans des spéculations sur l'air de "si j'étais candidat"." mais ensuite, dans le feu de la démonstration, il a oublié le “si”", ajoute l'un des participants, cité par le quotidien.



LE "PLAN" DE SARKOZY



Europe 1 va plus loin et estime que "Nicolas Sarkozy a déjà son plan pour 2012". Un plan qui consiste, selon la radio, en une hypothèse, évoquée devant les mêmes députés : "Après un quinquennat de réforme en profondeur, les Français aspireront à un président protecteur". Venant de celui qui fustigeait le "roi fainéant" Jacques Chirac, une telle approche paraîtrait suprenante. Elle est pourtant reprise et rapportée ailleurs.



France-Soir donne d'autres détails de ce "plan" présidentiel : Nicolas Sarkozy compterait, selon l'un des parlementaires présents, miser sur le fait que "ce sera la première fois en France qu’un chef de l’Etat est candidat à un dernier mandat". Ce fait suffirait-il ? Non, a reconnu le chef de l'Etat lui-même, ajoutant : "Il faudra un projet plus rassembleur, plus sécurisant, parce qu’on aura réalisé, en cinq ans, les réformes nécessaires". Autre précision donnée par France-Soir : Nicolas Sarkozy entend dessiner son projet "par touches impressionnistes". Comprendre : petit à petit, à partir de la rentrée 2010, qui sera "très politique", précise Le Figaro.



Devant ses troupes, Nicolas Sarkozy aurait également passé en revue ses adversaires potentiels, pour mieux les dénigrer. Le Figaro détaille les piques présidentielles : Martine Aubry ? elle incarne "l'archaïsme" face à sa "modernité". Ségolène Royal ? Comparé à elle Nicolas Sarkozy aurait l'air "serein". Quant à Dominique Strauss-Kahn, dont il assurait pourtant jusqu'ici qu'il ne serait pas candidat, le chef de l'Etat estime que face à ses frasques, lui même passe pour "un pasteur méthodiste". Pour ne pas faire acte d'arrogance, Nicolas Sarkozy aurait toutefois ajouté : "La compétition interne au PS sera dure. Le vainqueur sera forcément un bon adversaire".



OCCUPER LE TERRAIN



Après Dominique Strauss-Kahn déployant une stratégie de communication élaborée pour annoncer sa propre volonté d'être candidat, Nicolas Sarkozy semble se livrer, par députés interposés, à la même opération : occuper le terrain pour dissuader les ambitions. Le fait qu'un chef d'Etat en exercice souhaite se représenter pour un second mandat est en effet tout sauf surprenant : depuis les débuts de la Ve République, tous l'ont fait lorsqu'il le pouvaient.



Mais alors que les ambitions s'aiguisent à gauche comme à droite, et que la défaite des régionales a semé le doute dans la majorité, il devait sembler nécessaire à l'Elysée de clarifier les choses. Voilà qui est fait, par le truchement de quelques parlementaires.



Détail : seul un député sur la quinzaine de présents a retenu autre chose de cette entrevue. Dominique Dord, député de Savoie, a raconté que Nicolas Sarkozy avait d'abord estimé qu'il était "infiniment trop tôt" pour aborder la question des présidentielles... avant de céder à la tentation.



Samuel Laurentun article propulsé par TORAPAMAVOA :
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