19/08/2010

Les CRS cassent du pompier à Nice ... (tout va bien)

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Ça cartonne à Nice...
Les CRS cassent du pompier dans la liesse générale...
Chez Estrosi, maire de Nice, les discussions sont "apres"..."rugueuses"...
fractures et contusions sociales...!





 Le Prefet des alpes Maritimes malgré sa formation au cinema et à l'audiovisuel...
c'est pas du cinema !
http://www.alpes-maritimes.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_06/la_prefecture/presentation_des_mis/le_prefet/










Manifestation du 16 juillet 2010 à Nice
TROIS Sapeurs Pompiers blessés, une fracture du coude,
DEUX Traumatismes Craniens avec plaies du cuir chevelu, contusions multiples, un Sapeur Pompier inconscient.
"Un rassemblement était prévu ce matin afin de demander une audience en rapport avec le projet de réforme des retraites, auprès du Maire Niçois Christian Estrosi"

Ci dessous le communiqué du  SA/SPP-PATS 06
Le 16 juillet dernier, des événements graves se sont produits à Nice. Ils ont conduit à des blessés parmi vos sapeurs-pompiers.
Quelques heures après ces événements, sans vous enquérir de la moindre nouvelle concernant vos agents à terre, vous condamniez par communiqué devant les médias tout acquis à la cause des politiques comme du Préfet, et des syndicats de police comme le syndicat d'officiers Avenir et Secours, des « événements scandaleux » tout en dénonçant « la violence d'une petite minorité »... Ce sont bien de vos hommes dont vous parliez ainsi. Nous ne pouvions y croire, comment encore parler de relation sereine et de confiance ? Aujourd'hui, vos pompiers ne comprennent pas qu'ils aient pu ainsi être lâchés tant par leur hiérarchie et leur autorité d'emploi.
Après le matraquage physique, nous avons du subir un matraquage médiatique permis par une conférence de presse destinée à condamner vos pompiers qui ne pouvaient pas se défendre.
On ne frappe pas un homme à terre.
Vous parlez d'une minorité... Représenter 90% des personnels des sections opérationnelles, est-ce là la minorité dont vous parlez ? Déposer une motion, annoncée aux instances concernées, quelques jours auparavant, est-ce cela de manifester illégalement ? Etre violentés, gazés, matraqués, plaqués à terre par des hommes en tenue de maintien de l'ordre face à des pompiers en tee-shirt est-ce là une manière de permettre l'expression syndicale ?
Le 22 juillet, vous adressiez un courrier à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels du SDIS 06. Vous vous disiez profondément attristés de voir des hommes s'affronter. Vous souhaitiez comprendre comment nous avions pu arriver à une situation aussi regrettable. Nous souhaitons le comprendre également. Mais nous laissons faire les autorités compétentes...
Pour autant, nous ne pouvons accepter de passer pour une minorité d'excités, « des brebis égarées », de faiseurs de troubles ou encore d'êtres associés à des délinquants de banlieue comme a pu l'exprimer notre propre chef de corps (cf. Nice Matin du 17 juillet 2010, « on ne peut pas hurler quand on se fait agresser dans les cités et se rendre soi-même coupable d'exactions »). Un directeur qui annonce qu'il s'est inquiété de l'état de santé de ses hommes sans jamais les avoir contactés ! Nous sommes profondément affectés et en colère devant l'absence de soutien voire les multiples condamnations dont ont fait l'objet nos représentants et notre Président.
Est-il nécessaire de rappeler que le Syndicat Autonome SPP-PATS des Alpes Maritimes est ultra-majoritaire, que cette position lui a été octroyée démocratiquement par la voix des urnes ? Alors quand le syndicat dépose une motion concernant l'avenir de nos retraites et la reconnaissance de la pénibilité et de la dangerosité de notre métier, c'est au nom de l'ensemble de ses mandants... qui sont loin d'être minoritaires.
Aujourd'hui nous sommes révoltés face aux mensonges diffusés par les médias, nous sommes outrés par les manigances politiciennes, nous sommes déçus par l'attitude de notre hiérarchie, nous sommes désabusés face à l'absence de soutien de notre autorité d'emploi.
Vous condamnez les auteurs d'actes de violence que vous désignez comme cette poignée de sapeurs-pompiers (auxquels pourtant aucune violence ne leur est reprochée), vous félicitez le travail des sapeurs-pompiers au quotidien. Paradoxal...
Nous condamnons sans limite les violences employées par les forces de police départementales anti-émeute afin d'interpeler notre Président. Nous condamnons sans limite l'agression subie par nos deux collègues représentants qui ont souhaité protester contre cette interpellation violente de notre Président et secourir un représentant rendu inconscient par cette même maltraitance volontaire.
Vous souhaitez voir triompher le dialogue social. Nous le réclamons depuis des mois.
Vous vous félicitez des avancées sociales permises depuis ces 8 dernières années. Mais elles ont été certes octroyées par l'autorité d'emploi mais négociées dans le cadre de nos combats syndicaux et d'un dialogue social avec les représentants du personnel et essentiellement les représentants autonomes.
Le dialogue social dont vous vous félicitez a été mais n'existe plus depuis des mois. Les nombreux courriers reprenant nos légitimes revendications restés sans réponse en sont des preuves.
Tout comme le protocole d'accord de mai 2009 concernant le temps de travail et la reconnaissance de l'heure pour heure, il se voulait un bel exemple de négociation et de dialogue social. Il n'a été qu'un simulacre. Une majorité toute relative de nos collègues avait souhaité signer ce protocole sous la condition de son caractère provisoire. Mais depuis, aucune réunion de travail n'a été menée de manière constructive.
De même que la réduction des effectifs s'est déroulée unilatéralement sans la même concertation ou même information des représentants des personnels sous prétexte d'une stricte application de dispositions gouvernementales. Notre SDIS est pourtant le plus sollicité de France. Les interventions, se sont bien les SPP en section opérationnelle qui les mènent au quotidien, ces mêmes sections qui subissent des réductions d'effectif.
Des dysfonctionnements qui perdurent depuis trop longtemps mais qui ne dérangent que ceux qui les subissent au quotidien, les SPP de catégorie C des sections opérationnelles.
Il en est ainsi des dysfonctionnements et inégalités qui sévissent au sein du GT SUD et dont vous ne voulez même pas entendre parler. Dialoguer c'est entendre et écouter.

Mais depuis des mois, chacune de nos légitimes revendications est contrecarrées par le contexte de crise économique. Etonnant quand certaines de nos propositions n'ont aucune conséquence financière.... Et plus concrètement, quelles sont les mesures restrictives que vous souhaitez imposer à l'ensemble des personnels des SDIS et pas seulement à la seule catégorie C ? Comment prôner le dialogue social quand l'ordre est donné aux officiers de menacer ou de sanctionner des personnels grévistes qui s'expriment au travers une action syndicale ?

Nous avons pris le temps de la réflexion pour répondre aux attaques. Un champ libre qui a été employé pour donner de nouveaux coups ! On ne frappe pas un homme à terre... question d'honneur.
Nous sommes révoltés, en colère, déçus... cependant nous sommes plus que jamais soudés et déterminés afin que non seulement la vérité soit faite sur ces événements graves pour notre corporation comme pour notre République, mais aussi que nos légitimes revendications puissent être portées comme elles le méritent. Nous n'oublions pas notre vocation première, être représentant du personnel pour défendre les intérêts collectifs.
Le bureau départemental SA/SPP-PATS 06


un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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