Trois millions de manifestants en France, selon la CGT
Au fil de la journée
Entre l'Elysée qui se félicite d'une «baisse sensible» du nombre de grévistes et table sur une «adhésion» à sa réforme des retraites et les syndicats pour lesquels «le pari est gagné», la guerre des chiffres est déclarée.
Manifestation à Paris contre la réforme des retraites, ce jeudi (© AFP Pascal Pavani)
17h30 Dans quelques instants, le communiqué de la CGT va tomber. La centrale de Bernard Thibault annonce un total de trois millions de manifestants.
17h05 A Strasbourg, les cortèges comptaient 7.700 personnes, selon la police, et 22.000, d’après la CGT. Une mobilisation en hausse par rapport à la journée du 7 septembre qui avait rassemblé entre 7.400 et 18.000 manifestants.
A lire sur LibéStrasbourg: «Un peu plus de 20.000 personnes» dans les rues
16h55 Pour la CFDT, la barre du 7 septembre est passée. Avec un total de 2,9 millions de manifestants en France, d’après l'estimation du syndicat, cette journée d’action - la cinquième depuis mars - aurait rassemblé plus de monde que la précédente -2,5 millions selon le décompte de la CFDT, 2,7 millions pour la CGT -.
16h15 Les jeunes sont venus grossir les rangs des manifestations. D’après Jean-Baptiste Prévost, président de l’Unef, premier syndicat étudiant, l’Unef, les manifestations ont réuni, aux côtés des représentants de salariés, «de gros cortèges de lycéens et d’étudiants, plus que le 7 septembre».
15h35 D’après la CGT Ile-de-France, les cortèges parisiens sont plus garnis que le 7, avec 300.000 manifestants, ce jeudi. La police en dénombre 65.000, soit 15.000 de moins que lors de la précédente manifestation.
15 heures Depuis Poitiers où elle manifestait, la présidente (PS) de Poitou-Charentes, Ségolène Royal appelle les Français à écrire à Nicolas Sarkozy pour lui dire tout le mal qu’ils pensent de sa réforme des retraites. «Il n’y a pas de timbres à mettre sur l’enveloppe», lance-t-elle.
14h40 La manifestation a rassemblé, à Lyon, entre 18.000 personnes, selon la police, et 36.000 d’après les syndicats, en légère hausse par rapport à la dernière mobilisation.
(A Lyon. AFP/Jean-Philippe Ksiazek)
14h15 Entre 37.000 et 120.000 manifestants, selon la police ou la CGT, défilent à Bordeaux, contre respectivement 40.000 et 110.000 le 7.
14 heures Les syndicats décomptent 220.000 manifestants à Marseille, 22.000 selon la police. A titre de comparaison, ils étaient entre 27.000 (police) et 200.000 (syndicats) il y a quinze jours. A Lire sur LibéMarseille. Et aussi dans Libération de jeudi (Zone abonnés): Comment police et syndicats font leur compte
14 heures Bilan de la CFDT à la mi-journée. Remontées des cortèges, «les tendances sont au moins équivalentes, voire un peu plus importantes». Exemples avec les chiffres du syndicat à Lyon (5.000 de plus, avec 40.000 manifestants), à Rouen, à Toulouse (10.000 de plus). «A Paris, c’est énorme, trois quarts d’heure après le départ, tous les manifestants n’étaient pas encore partis de Bastille», se réjouit un cédétiste.
13h50 «Il faudra une suite si cela ne suffit pas pour que le gouvernement suspende son projet sur les retraites et rouvre des discussions», déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO.
13h35 Le cortège de la manifestation parisienne démarre place de la Bastille, derrière une banderole «Retraites, emplois, salaires, un enjeu de société». Il part d'emblée sur deux itinéraires.
(Chérèque et Thibault, en tête de la manifestation parisienne, ce jeudi. AFP/Bertrand Langlois)
Jean-Luc Mélenchon (PG), Cécile Duflot (Europe Ecologie), Martine Aubry (PS), Pierre Laurent (PCF) à Paris ce jeudi (Charles Platiau/Reuters).
13 heures Entre le pouvoir et les centrales, la guerre des chiffres est déclarée. Tout le monde compare les chiffres de cette journée d’action et ceux du 7 septembre. Un peu plus? Moins? Pareil? Au vu des écarts souvent délirants entre les comptages de la police et des syndicats, les partisans de la réforme et les manifestants ne vivent manifestement pas la même journée.
La mobilisation apparaît «plus importante en termes de manifestations», fanfaronne Solidaires alors que le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque estime déjà que le «pari est gagné». Le leader cégétiste, Bernard Thibault, plus prudent: on est «dans les mêmes eaux».
La secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, dans le carré de tête du cortège parisien, voit, elle, une journée d’action «égale, si ce n’est plus importante» que le 7 septembre en termes de manifestations.
12h50 L’Elysée ne perd pas de temps. A peine les chiffres de la mi-journée tombés, la présidence observe, à l'inverse, une «baisse sensible» du nombre de grévistes par rapport à la précédente journée d’action du 7 septembre. Signe que peut-être les Français «adhèrent davantage» au projet du gouvernement, imagine-t-on au Château.
A lire sur LibéRennes: Encore une forte mobilisation pour «montrer qu'on n'est pas d'accord»
12h35 Quelque 19,77% des agents de la Fonction publique d’Etat, dont les enseignants, 15,04% des agents territoriaux et 12,14% des hospitaliers sont en grève à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique.
12h20 La direction de la RATP compte 16% de grévistes, moins que les 22% du 7 septembre.
12h05 On défilait dans la matinée à Toulouse. On note un écart important entre les estimations de la police et des syndicats: entre 25.000 et 120.000 ont protesté contre la réforme. La journée du 7 avait fait descendre dans les rues 110.000 manifestants selon les organisateurs, 32.000 selon la préfecture. Le mouvement «ne s’essouffle pas», assurent plusieurs responsables syndicaux.
(A Toulouse. AFP/Pascal Pavani)
A lire sur LibéToulouse: «Effet de masse» réussi pour la mobilisation contre les retraites
Midi A Orléans, un peu plus de 15000 personnes, partis du centre-ville, ont défilé, soit autant que le 7 septembre. La police avance aussi un chiffre stable, autour de 11.500 manifestants. Dans les cortèges, une question revient: et après?
A lire sur Libé Orléans: Orléans s'interroge sur l'appel à «la grève générale»
11h25 Cinq militants de la CGT ont été interpellés alors qu’ils taggaient les murs de la sous-préfecture de Roanne (Loire): «Sarkozy, t’as rien compris», «Nicolin bon à rien» (Yves Nicolin, député UMP local, ndlr) et «la retraite à 60 ans» ont-ils écrit à l’encre rouge sur les murs et le trottoir. Ils ont été relâchés après deux heures d’audition. «Les copains avaient envie de s’exprimer. Ils l’ont fait de leur propre initiative. On ne va pas faire un drame de ça», raconte à l’AFP, Serge Lenoir, secrétaire général de l’union locale CGT.
11 heures Dans les transports, la CGT-cheminots annonce le chiffre de 49,85% de grévistes (51,8% le 7 septembre).La direction recense 37,06%, en recul là aussi par rapport à la précédente journée interprofessionnelle, où 42,9% de grévistes avaient été comptés.
(Sur un quai de la gare du Nord, à Paris. AFP/Etienne Laurent)
Dans les Transports en communs lyonnais (TCL), 600 des 4300 salariés sont déclarés grévistes selon la direction, contre 800 il y a deux semaines. 77 préavis de grève ont été déposés dans les réseaux de transports publics.
Le transport aérien devrait être plus perturbé: 40% des vols au départ de Roissy devraient être annulés et 50% au départ d’Orly. Le 7 septembre, c’était un quart, dans les deux aéroports.
10h45 Un quart des enseignants fait grève selon le ministère de l'Education. Les syndicats de la FSU annoncent près de 55% de grévistes dans le primaire et 45% dans le secondaire. Des chiffres stables dans le primaire par rapport au 7 septembre mais en baisse dans le secondaire.
10h40 Entre 50 et 80% des personnels des six raffineries Total en France sont en grève, selon les chiffres transmis par la direction du groupe pétrolier à l’AFP.
10 heures Quelque 16,5% des postiers sont en grève jeudi. Un peu moins que la précédente journée d’action du 7 septembre, contre 22,07%, d’après la direction de la Poste dans un communiqué. Le syndicat Sud-PTT comptabilise, lui, «plus de 30% de grévistes», soit «une baisse de 5 points par rapport au 7».
10h24 Depuis les journées parlementaires de l’UMP à Biarritz, le patron du groupe, Jean-François Copé, s’en prend à Martine Aubry. Première secrétaire du PS qu’il trouve «extrêmement démago» et d’«une hypocrisie incroyable» sur les retraites. La veille, la socialiste avait pilloné le projet, promettant la bagarre: «Nous ne nous laisserons pas faire». «Un alibi pour ne pas faire de proposition alternative», rétorque Copé, en duplex sur LCI.
A lire dans Libération de jeudi (et zone abonnés): Pour le PS, «2012 se joue maintenant». Impuissants au Sénat, les socialistes tentent de fédérer une oppositio.
9 heures Les manifestations seront «massives» renchérit sur RMC et BFM TV François Chérèque (CFDT)... mais «peut-être pas» plus que le 7 septembre. Ce jour là, le nombre de manifestants avait varié de 1,12 million (ministère de l'Intérieur) à plus de 2,7 millions (CGT). Un même niveau de participation serait sans doute interprété par le gouvernement comme un essoufflement. Autant dire que les syndicats jouent gros.
8h30 Sur Canal +, Bernard Thibault (CGT) prévoit une mobilisation «forte» et appelle le chef de l'Etat à «constater au plus tôt l'ampleur du désaccord», faute de quoi, il faudra «créer de nouvelles initiatives». L'intersyndicale en parlera demain, vendredi.
Au même moment, sur Europe 1, la présidente du Medef Laurence Parisot défend la réforme, jugeant notamment «inexact de dire» que le texte du gouvernement «est discriminatoire envers les femmes» (lire ici sur la question de la place des femmes dans la réforme).
8h20 Sur France 2, Jean-Claude Mailly (FO) se prend à imaginer une ouverture du gouvernement: «L'idéal serait qu'il dise: on suspend tout, on arrête tout et on rediscute.»
7 heures Perturbations dans les transports, mais plutôt moins que prévu à la RATP: dans le métro parisien, on tourne autour de 4 rames sur 5. Pour les RER, le trafic sur la ligne A est de 3 trains sur 4 - mieux que prévu - et d'un train sur 5 sur la ligne B. Côté bus, ça roule plutôt bien.
un article propulsé par TORAPAMAVOA : 17h05 A Strasbourg, les cortèges comptaient 7.700 personnes, selon la police, et 22.000, d’après la CGT. Une mobilisation en hausse par rapport à la journée du 7 septembre qui avait rassemblé entre 7.400 et 18.000 manifestants.
A lire sur LibéStrasbourg: «Un peu plus de 20.000 personnes» dans les rues
16h55 Pour la CFDT, la barre du 7 septembre est passée. Avec un total de 2,9 millions de manifestants en France, d’après l'estimation du syndicat, cette journée d’action - la cinquième depuis mars - aurait rassemblé plus de monde que la précédente -2,5 millions selon le décompte de la CFDT, 2,7 millions pour la CGT -.
16h15 Les jeunes sont venus grossir les rangs des manifestations. D’après Jean-Baptiste Prévost, président de l’Unef, premier syndicat étudiant, l’Unef, les manifestations ont réuni, aux côtés des représentants de salariés, «de gros cortèges de lycéens et d’étudiants, plus que le 7 septembre».
15h35 D’après la CGT Ile-de-France, les cortèges parisiens sont plus garnis que le 7, avec 300.000 manifestants, ce jeudi. La police en dénombre 65.000, soit 15.000 de moins que lors de la précédente manifestation.
15 heures Depuis Poitiers où elle manifestait, la présidente (PS) de Poitou-Charentes, Ségolène Royal appelle les Français à écrire à Nicolas Sarkozy pour lui dire tout le mal qu’ils pensent de sa réforme des retraites. «Il n’y a pas de timbres à mettre sur l’enveloppe», lance-t-elle.
14h40 La manifestation a rassemblé, à Lyon, entre 18.000 personnes, selon la police, et 36.000 d’après les syndicats, en légère hausse par rapport à la dernière mobilisation.
(A Lyon. AFP/Jean-Philippe Ksiazek)
14h15 Entre 37.000 et 120.000 manifestants, selon la police ou la CGT, défilent à Bordeaux, contre respectivement 40.000 et 110.000 le 7.
14 heures Les syndicats décomptent 220.000 manifestants à Marseille, 22.000 selon la police. A titre de comparaison, ils étaient entre 27.000 (police) et 200.000 (syndicats) il y a quinze jours. A Lire sur LibéMarseille. Et aussi dans Libération de jeudi (Zone abonnés): Comment police et syndicats font leur compte
14 heures Bilan de la CFDT à la mi-journée. Remontées des cortèges, «les tendances sont au moins équivalentes, voire un peu plus importantes». Exemples avec les chiffres du syndicat à Lyon (5.000 de plus, avec 40.000 manifestants), à Rouen, à Toulouse (10.000 de plus). «A Paris, c’est énorme, trois quarts d’heure après le départ, tous les manifestants n’étaient pas encore partis de Bastille», se réjouit un cédétiste.
13h50 «Il faudra une suite si cela ne suffit pas pour que le gouvernement suspende son projet sur les retraites et rouvre des discussions», déclare Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO.
13h35 Le cortège de la manifestation parisienne démarre place de la Bastille, derrière une banderole «Retraites, emplois, salaires, un enjeu de société». Il part d'emblée sur deux itinéraires.
(Chérèque et Thibault, en tête de la manifestation parisienne, ce jeudi. AFP/Bertrand Langlois)
Jean-Luc Mélenchon (PG), Cécile Duflot (Europe Ecologie), Martine Aubry (PS), Pierre Laurent (PCF) à Paris ce jeudi (Charles Platiau/Reuters).
13 heures Entre le pouvoir et les centrales, la guerre des chiffres est déclarée. Tout le monde compare les chiffres de cette journée d’action et ceux du 7 septembre. Un peu plus? Moins? Pareil? Au vu des écarts souvent délirants entre les comptages de la police et des syndicats, les partisans de la réforme et les manifestants ne vivent manifestement pas la même journée.
La mobilisation apparaît «plus importante en termes de manifestations», fanfaronne Solidaires alors que le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque estime déjà que le «pari est gagné». Le leader cégétiste, Bernard Thibault, plus prudent: on est «dans les mêmes eaux».
La secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, dans le carré de tête du cortège parisien, voit, elle, une journée d’action «égale, si ce n’est plus importante» que le 7 septembre en termes de manifestations.
12h50 L’Elysée ne perd pas de temps. A peine les chiffres de la mi-journée tombés, la présidence observe, à l'inverse, une «baisse sensible» du nombre de grévistes par rapport à la précédente journée d’action du 7 septembre. Signe que peut-être les Français «adhèrent davantage» au projet du gouvernement, imagine-t-on au Château.
A lire sur LibéRennes: Encore une forte mobilisation pour «montrer qu'on n'est pas d'accord»
12h35 Quelque 19,77% des agents de la Fonction publique d’Etat, dont les enseignants, 15,04% des agents territoriaux et 12,14% des hospitaliers sont en grève à la mi-journée, selon le ministère de la Fonction publique.
12h20 La direction de la RATP compte 16% de grévistes, moins que les 22% du 7 septembre.
12h05 On défilait dans la matinée à Toulouse. On note un écart important entre les estimations de la police et des syndicats: entre 25.000 et 120.000 ont protesté contre la réforme. La journée du 7 avait fait descendre dans les rues 110.000 manifestants selon les organisateurs, 32.000 selon la préfecture. Le mouvement «ne s’essouffle pas», assurent plusieurs responsables syndicaux.
(A Toulouse. AFP/Pascal Pavani)
A lire sur LibéToulouse: «Effet de masse» réussi pour la mobilisation contre les retraites
Midi A Orléans, un peu plus de 15000 personnes, partis du centre-ville, ont défilé, soit autant que le 7 septembre. La police avance aussi un chiffre stable, autour de 11.500 manifestants. Dans les cortèges, une question revient: et après?
A lire sur Libé Orléans: Orléans s'interroge sur l'appel à «la grève générale»
11h25 Cinq militants de la CGT ont été interpellés alors qu’ils taggaient les murs de la sous-préfecture de Roanne (Loire): «Sarkozy, t’as rien compris», «Nicolin bon à rien» (Yves Nicolin, député UMP local, ndlr) et «la retraite à 60 ans» ont-ils écrit à l’encre rouge sur les murs et le trottoir. Ils ont été relâchés après deux heures d’audition. «Les copains avaient envie de s’exprimer. Ils l’ont fait de leur propre initiative. On ne va pas faire un drame de ça», raconte à l’AFP, Serge Lenoir, secrétaire général de l’union locale CGT.
11 heures Dans les transports, la CGT-cheminots annonce le chiffre de 49,85% de grévistes (51,8% le 7 septembre).La direction recense 37,06%, en recul là aussi par rapport à la précédente journée interprofessionnelle, où 42,9% de grévistes avaient été comptés.
(Sur un quai de la gare du Nord, à Paris. AFP/Etienne Laurent)
Dans les Transports en communs lyonnais (TCL), 600 des 4300 salariés sont déclarés grévistes selon la direction, contre 800 il y a deux semaines. 77 préavis de grève ont été déposés dans les réseaux de transports publics.
Le transport aérien devrait être plus perturbé: 40% des vols au départ de Roissy devraient être annulés et 50% au départ d’Orly. Le 7 septembre, c’était un quart, dans les deux aéroports.
10h45 Un quart des enseignants fait grève selon le ministère de l'Education. Les syndicats de la FSU annoncent près de 55% de grévistes dans le primaire et 45% dans le secondaire. Des chiffres stables dans le primaire par rapport au 7 septembre mais en baisse dans le secondaire.
10h40 Entre 50 et 80% des personnels des six raffineries Total en France sont en grève, selon les chiffres transmis par la direction du groupe pétrolier à l’AFP.
10 heures Quelque 16,5% des postiers sont en grève jeudi. Un peu moins que la précédente journée d’action du 7 septembre, contre 22,07%, d’après la direction de la Poste dans un communiqué. Le syndicat Sud-PTT comptabilise, lui, «plus de 30% de grévistes», soit «une baisse de 5 points par rapport au 7».
10h24 Depuis les journées parlementaires de l’UMP à Biarritz, le patron du groupe, Jean-François Copé, s’en prend à Martine Aubry. Première secrétaire du PS qu’il trouve «extrêmement démago» et d’«une hypocrisie incroyable» sur les retraites. La veille, la socialiste avait pilloné le projet, promettant la bagarre: «Nous ne nous laisserons pas faire». «Un alibi pour ne pas faire de proposition alternative», rétorque Copé, en duplex sur LCI.
A lire dans Libération de jeudi (et zone abonnés): Pour le PS, «2012 se joue maintenant». Impuissants au Sénat, les socialistes tentent de fédérer une oppositio.
9 heures Les manifestations seront «massives» renchérit sur RMC et BFM TV François Chérèque (CFDT)... mais «peut-être pas» plus que le 7 septembre. Ce jour là, le nombre de manifestants avait varié de 1,12 million (ministère de l'Intérieur) à plus de 2,7 millions (CGT). Un même niveau de participation serait sans doute interprété par le gouvernement comme un essoufflement. Autant dire que les syndicats jouent gros.
8h30 Sur Canal +, Bernard Thibault (CGT) prévoit une mobilisation «forte» et appelle le chef de l'Etat à «constater au plus tôt l'ampleur du désaccord», faute de quoi, il faudra «créer de nouvelles initiatives». L'intersyndicale en parlera demain, vendredi.
Au même moment, sur Europe 1, la présidente du Medef Laurence Parisot défend la réforme, jugeant notamment «inexact de dire» que le texte du gouvernement «est discriminatoire envers les femmes» (lire ici sur la question de la place des femmes dans la réforme).
8h20 Sur France 2, Jean-Claude Mailly (FO) se prend à imaginer une ouverture du gouvernement: «L'idéal serait qu'il dise: on suspend tout, on arrête tout et on rediscute.»
7 heures Perturbations dans les transports, mais plutôt moins que prévu à la RATP: dans le métro parisien, on tourne autour de 4 rames sur 5. Pour les RER, le trafic sur la ligne A est de 3 trains sur 4 - mieux que prévu - et d'un train sur 5 sur la ligne B. Côté bus, ça roule plutôt bien.
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