22/10/2010

et pendant ce temps-la.............

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Les militants du collectif occupent depuis un an un hôtel particulier de 1.500 m2. La cour d'appel les condamne à verser 72.000 euros de dommages et intérêts.

La cour d’appel de Paris a ordonné vendredi l’expulsion sans délai des squatteurs du collectif Jeudi Noir, qui occupent depuis un an un hôtel particulier de la place des Vosges à Paris.



La cour d’appel de Paris a ordonné vendredi l’expulsion sans délai des squatteurs du collectif Jeudi Noir, qui occupent depuis un an un hôtel particulier de la place des Vosges à Paris.


En janvier, le tribunal d’instance du Ve arrondissement avait ordonné l’expulsion des squatteurs et le paiement à la propriétaire d’environ 10.000 euros, pour l’occupation de novembre 2009 à janvier 2010, plus 25.000 euros mensuels à partir du 25 janvier dernier. Une douzaine de ces occupants avaient fait appel de cette décision.

La cour d’appel a confirmé vendredi leur expulsion, ainsi que l’indemnité de 10.000 euros pour la fin 2009.

En revanche, pour la période postérieure au 25 janvier 2010, la cour d’appel a divisé par trois le montant des indemnités mensuelles qu’ils doivent verser à la propriétaire.


Du fait de la durée du squat, le montant de ces «indemnités d’occupation» devrait toutefois rester élevé: à ce jour, il atteint ainsi 72.000 euros.


«Il faudra venir nous chercher»

Béatrice Cottin, 88 ans, la propriétaire de ce magnifique hôtel particulier construit à la demande d’Henri IV, avait refusé en septembre une médiation suggérée par la cour d’appel de Paris.

Cet hôtel particulier de 1.500 mètres carrés, doté de plafonds à la française avec poutres peintes, aux gigantesques cheminées en pierre, acheté par Mme Cottin en 1963, est inoccupé depuis 1966, un vrai «scandale alors que la capitale manque cruellement de logements», selon le collectif Jeudi Noir.

L’avocat du collectif, Pascal Winter, s’est déclaré déçu par la décision de la cour «qui reconnaît que les motivations de Jeudi Noir sont justes, mais qui n’arrive pas à franchir un pas supplémentaire sur le droit au logement».

Margaux Leduc, porte-parole du collectif, a affirmé que les occupants «resteront jusqu’au bout». «Si nous partions, cet endroit serait à nouveau vide, livré aux pigeons et aux rats et il y aurait 33 étudiants et travailleurs précaires à la rue» a t-elle dit en prévenant: «Il faudra venir nous chercher». «Nous demandons la réquisition de ce bâtiment» a t-elle ajouté.

(Source AFP)





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