14/01/2011

Hippodrome de Compiègne : Corinne Lepage pense qu’"Eric Woerth va avoir des problèmes avec ses anciens amis"

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Ça se complique pour Eric Woerth. La commission des requêtes de la Cour de justice de la République a décidé jeudi d’ouvrir une enquête sur l’ex ministre du Travail dans l’affaire de la vente de l’hippodrome de Compiègne. A l’origine de cette procédure, la présidente de Cap21, Corinne Lepage, voit ainsi sa démarche « confortée ».

Hippodrome de Compiègne : Corinne Lepage pense qu’"Eric Woerth va avoir des problèmes avec ses anciens amis"

Ça se complique pour Eric Woerth. La commission des requêtes de la Cour de justice de la République a décidé jeudi d’ouvrir une enquête sur l’ex ministre du Travail dans l’affaire de la vente de l’hippodrome de Compiègne. A l’origine de cette procédure, la présidente de Cap21, Corinne Lepage, voit ainsi sa démarche « confortée ».

Vous aviez écrit en août dernier au procureur Nadal pour lui demander de saisir la Cour de justice de la République (CJR). Vous félicitez-vous de la décision de la commission des requêtes de la CJR d’ouvrir une enquête contre Eric Woerth ?
Je ne vais pas vous dire que je vais pleurer. Je trouve que c’est bien quand on a des magistrats indépendants. Je suis satisfaite que la justice fonctionne. A titre personnel, ça conforte ma démarche juridique et politique. Ça ne prouve pas qu’il soit coupable, comme tout un chacun, Eric Woerth bénéficie de la présomption d’innocence.  Mais ça prouve a minima que les magistrats de la Cour de cassation considèrent qu’il y a un problème assez sérieux. La commission a retenu le chef de prise illégale d’intérêts mais pas celui de délit de favoritisme. Quelle différence cela fait-il ?
Le délit de favoritisme consiste à favoriser un candidat plus qu’un autre dans le cadre de marchés publics. En l’espèce, il n’y a pas eu d’appel à la concurrence, ce qui pose tout de même un problème. La commission a préféré retenir la prise illégale d’intérêt, qui est plus grave puisqu’il s’agit d’un favoritisme destiné à se favoriser aussi soi-même.
Récemment, Eric Woerth s’est déchargé de sa responsabilité assurant que c’est Matignon qui a tranché sur la vente de l’hippodrome de Compiègne. Quel crédit apportez-vous à ses explications ?
Je ne suis pas sûre que ça lui ait vraiment servi. Cependant, je suis quelqu’un de sérieux, je n’ai pas les pièces, je ne sais pas ce qui s’est dit. De ce que j’ai compris et de ce que je connais de la pratique ministérielle, il semble qu’il s’agissait d’une réunion informelle au cours de laquelle la question n’a pas été tranchée et il n’y aurait pas eu de Bleu de Matignon, donc il n’y a pas eu de décision.
A l’époque, vous aviez fait part à Eric Woerth de votre « compassion »…
Oui, parce que pour lui ce n’est pas drôle, je le conçois tout à fait. Mais le monde politique est dur, très dur. Aujourd’hui, je pense surtout qu’il va avoir des problèmes avec ses anciens amis. Je crains pour lui que ce soit un peu le désert.
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