20/10/2011

Allez vous faire voir chez les Grecs !!

Partager
.Y'a des coups de pieds au cul qui se perdent!! un florilège d'obscénités dit avec le meilleur goût bien sûr


AFP, Mise à jour : mercredi 19 octobre 2011 21:37
A la Fiac, l'art semble vouloir se jouer de la crise financière

La Foire internationale d'art contemporain (Fiac) de Paris, accessible au public jeudi, a entrouvert ses portes dès mercredi aux professionnels et aux collectionneurs dans une certaine effervescence, l'art semblant vouloir se jouer de la crise.

"L'art, c'est tout sauf la cerise sur le gâteau. C'est le coeur d'une société", déclare à l'AFP Martine Aubry, finaliste malheureuse de la primaire socialiste. Souriante et détendue, la Première secrétaire du PS dit son plaisir de retrouver à la Fiac les galeries qu'elle "aime", confie ses "goûts" pour des artistes comme Anish Kapoor et Gupta.

"L'art nous amène à nous questionner sur la crise, vers où l'on va. Beaucoup d'oeuvres mettent en cause la surconsommation, la surfinanciarisation. L'art met le doigt là où ça fait mal", ajoute Mme Aubry.

Le galeriste parisien Kamel Mennour se dit "surpris par l'enthousiasme et la curiosité" des premiers visiteurs "alors que le climat économique est délétère et sombre". Il a déjà vendu quelques oeuvres, mais estime qu'il faut attendre la fin de la foire pour savoir si le marché résiste.

Chez Emmanuel Perrotin, autre galeriste parisien, les affaires vont bon train. Un grand tableau récent de l'artiste japonais Takashi Murakami est parti pour une somme "comprise entre 2 et 3 millions d'euros", apprend-on auprès de la galerie. Une oeuvre de l'artiste indienne Bharti Kher a été vendue 135.000 euros (hors taxe). Et un collier de Jean-Michel Othoniel, proposé à 80.000 euros, a trouvé preneur. En revanche, la "tour Bruxelles" du Belge Wim Delvoye reste disponible pour 800.000 euros.

Pour la grande galerie new-yorkaise The Pace Gallery, qui présente notamment le Français Loris Gréaud, tout va bien. "Nous avons déjà vendu beaucoup de pièces"', déclare à l'AFP Arne Glimcher, directeur de la galerie. "Mais nous sommes ici d'abord pour montrer, pas pour vendre", ajoute-t-il.

"Nous ne sentons pas l'impact de la crise financière", indique Arne Glimcher, dont la galerie présente de grands noms de l'art moderne et contemporain.

François Odermatt, important collectionneur canadien, montre à des amis une oeuvre bleue d'Anish Kapoor. "J'ai acheté la même, en rouge, à la foire de Bâle cette année", confie-t-il à l'AFP. A Paris, il a jeté son dévolu sur des oeuvres de Tatiana Trouvé.

Il pense que c'est le moment d'acheter en dépit de la crise. "Les gens en ont marre de se lever le matin et de voir que la bourse a encore baissé. Au moins quand tu achètes une oeuvre d'art, tu en profites, tu as du plaisir", dit-il.

Son père, Hervé Odermatt, ancien galeriste et marchand parisien, estime que "pour l'art, il n'y a jamais de crise quand on a les bonnes choses". "La France n'est pas le nombril du monde. Il y a de plus en plus de millionnaires en Chine", souligne-t-il.

"Vous pouvez avoir une voiture de luxe, des diamants, si vous n'avez pas d'art sur les murs, vous êtes un plouc", assène cet autodidacte.

"Les collectionneurs sont des passionnés. Ils ne vont pas s'arrêter d'acheter à cause de la crise. On continue bien à manger et à boire", déclare dans un registre différent Gilles Fuchs, président de l'Adiaf, association française qui regroupe des collectionneurs.

Laurent Dassault, habitué de la Fiac, est venu avec son épouse, Martine, son "oeil" pour acheter. "Je ne peux vivre qu'entourée d'oeuvres d'art", confie cette dernière.

L'animateur et producteur Jean-Luc Delarue vient de s'offrir pour quelques centaines d'euros un petit multiple trouvé dans une jeune galerie. "Avec la crise, on réfléchit à deux fois avant d'acheter une pièce chère", souligne-t-il.

un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire