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A lire sur guardian.co.uk
Une enquête du Guardian révèle une pratique
stupéfiante : une société cosmétique chinoise utilise la peau prélevée
sur les corps des condamnés à mort exécutés pour fabriquer des produits
de beauté vendus en Europe.
Le collagène, une protéine fibreuse présente en abondance dans la peau, les os et les tendons, est couramment utilisé en chirurgie esthétique pour gonfler les lèvres et réduire les rides. En Chine, il est d’usage de récolter “la peau des condamnés exécutés et les fœtus avortés, rachetés par des sociétés de ‘biotechnologie’”. Les produits sont exportés vers l’Europe via Hong Kong.
En Europe, le marché de l’industrie cosmétique et de la chirurgie plastique, deux consommateurs de collagène, n’est pas ou peu réglementé. Ces produits se trouvent dans une sorte de “zone grise” légale : ils ne sont soumis ni aux réglementations concernant les médicaments, ni à ceux concernant les produits de beauté.
Selon la source du Guardian, le coût de fabrication du collagène en Chine représente moins de 5% du coût en Occident… Au Royaume-Uni, les autorités sont préoccupées par les questions éthiques comme par les risques d’infection et de transmission de virus.
Les autorités chinoises réfutent pour leur part qu’il soit possible de prélever la peau ou tout autre partie du corps de condamnés à mort sans que ceux-ci donnent leur consentement. Mais il y a de sérieux doutes, après les révélations faites en juin 2001 devant le Congrès américain par un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi. Ce dernier a assuré “avoir participé aux prélèvements d’organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d’exécution.” Wang a avoué avoir procédé au prélèvement de la peau d’un condamné exécuté mais dont le cœur battait encore…
En Chine, 3400 prisonniers sont exécutés tous les ans selon Amnesty International.
un article propulsé par TORAPAMAVOA : Le collagène, une protéine fibreuse présente en abondance dans la peau, les os et les tendons, est couramment utilisé en chirurgie esthétique pour gonfler les lèvres et réduire les rides. En Chine, il est d’usage de récolter “la peau des condamnés exécutés et les fœtus avortés, rachetés par des sociétés de ‘biotechnologie’”. Les produits sont exportés vers l’Europe via Hong Kong.
En Europe, le marché de l’industrie cosmétique et de la chirurgie plastique, deux consommateurs de collagène, n’est pas ou peu réglementé. Ces produits se trouvent dans une sorte de “zone grise” légale : ils ne sont soumis ni aux réglementations concernant les médicaments, ni à ceux concernant les produits de beauté.
Selon la source du Guardian, le coût de fabrication du collagène en Chine représente moins de 5% du coût en Occident… Au Royaume-Uni, les autorités sont préoccupées par les questions éthiques comme par les risques d’infection et de transmission de virus.
Les autorités chinoises réfutent pour leur part qu’il soit possible de prélever la peau ou tout autre partie du corps de condamnés à mort sans que ceux-ci donnent leur consentement. Mais il y a de sérieux doutes, après les révélations faites en juin 2001 devant le Congrès américain par un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi. Ce dernier a assuré “avoir participé aux prélèvements d’organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d’exécution.” Wang a avoué avoir procédé au prélèvement de la peau d’un condamné exécuté mais dont le cœur battait encore…
En Chine, 3400 prisonniers sont exécutés tous les ans selon Amnesty International.
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