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"Son équipe de collaborateurs salariés de l'UMP, largement
rémunérée, pas moins d'une dizaine de cadres autour de Jérôme
Lavrilleux, n'a cessé, sans le moindre scrupule, de jouer
un rôle très actif et ostensible pendant les trois mois de la campagne :
représentant par exemple, tout à fait officiellement, Jean-François
Copé à la Cocoe, dans un mélange des genres effarant, participant à
l'antenne à des débats radiodiffusés, mentionné comme référent de
Jean-François [Copé] sur des documents officiels de campagne...
On peut évaluer à plus de 200 000 euros l'avantage représenté sur
quatre mois, par la prise en charge de cette équipe salariée par le
mouvement."
A l'époque, le trésorier de l'UMP avait protesté contre ce remboursement du parti en faveur de la présidente du Parti chrétien démocrate, au titre de ses frais de campagne à la présidentielle, avant le retrait de sa candidature au profit de Nicolas Sarkozy.
"Les moyens de communication du parti ont été mobilisés au seul profit de Jean-François Copé. Le site Internet a compté en moyenne quatre photos de lui en une chaque jour depuis le mois de juillet", poursuit-il.
"La redoutable machine à SMS et mails a marché à plein régime auprès de milliers de militants : j'ai moi-même reçu un SMS pour mon anniversaire le 1er septembre... tellement peu personnalisé que Jean-François [Copé] m'y vouvoyait...", insiste l'ancien trésorier.
"David Biroste, directeur des affaires juridiques, secrétaire de la Cocoe et de la Commission des recours (...) a été mis à pied du jour au lendemain, puis licencié à quelques semaines du scrutin pour faute grave. En réalité, pour avoir osé rappeler à haute voix à la Cocoe qui tentait de s'en 'accommoder' que le bureau politique avait expressément interdit la mention du nom de Nicolas Sarkozy dans l'intitulé des motions. Il traîne aujourd'hui l'UMP devant les prud'hommes pour licenciement abusif", décrit-il. Libération avait écrit à ce sujet.
"Christophe Laroche, directeur informatique, ayant la haute main sur les fichiers, a préféré partir. Il a démissionné deux jours avant l'élection, écœuré par l'usage inéquitable du fichier du mouvement qu'on lui demandait de mettre en œuvre", ajoute encore M. Dord. Le Nouvel Observateur, notamment, avait signalé ce départ.un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez "plus d'infos" ci dessous pour lire la suite de l'article...^^
Dominique Dord, trésorier de l'UMP et soutien de François Fillon, a démissionné de ses fonctions, lundi 26 novembre. Dans un long communiqué, il accuse, comme beaucoup de fillonistes avant lui, Jean-François Copé d'avoir abusé de sa position à la tête du parti pour rendre le scrutin inéquitable. Mais il donne cette fois-ci de nombreux détails, portant de lourdes accusations.
- Sur le rôle des "collaborateurs salariés de l'UMP" pro-Copé
- Sur le ralliement de Christine Boutin
A l'époque, le trésorier de l'UMP avait protesté contre ce remboursement du parti en faveur de la présidente du Parti chrétien démocrate, au titre de ses frais de campagne à la présidentielle, avant le retrait de sa candidature au profit de Nicolas Sarkozy.
- Sur l'utilisation du siège et des moyens de communication du parti
"Les moyens de communication du parti ont été mobilisés au seul profit de Jean-François Copé. Le site Internet a compté en moyenne quatre photos de lui en une chaque jour depuis le mois de juillet", poursuit-il.
"La redoutable machine à SMS et mails a marché à plein régime auprès de milliers de militants : j'ai moi-même reçu un SMS pour mon anniversaire le 1er septembre... tellement peu personnalisé que Jean-François [Copé] m'y vouvoyait...", insiste l'ancien trésorier.
- Sur le départ récent de deux cadres de l'UMP
"David Biroste, directeur des affaires juridiques, secrétaire de la Cocoe et de la Commission des recours (...) a été mis à pied du jour au lendemain, puis licencié à quelques semaines du scrutin pour faute grave. En réalité, pour avoir osé rappeler à haute voix à la Cocoe qui tentait de s'en 'accommoder' que le bureau politique avait expressément interdit la mention du nom de Nicolas Sarkozy dans l'intitulé des motions. Il traîne aujourd'hui l'UMP devant les prud'hommes pour licenciement abusif", décrit-il. Libération avait écrit à ce sujet.
"Christophe Laroche, directeur informatique, ayant la haute main sur les fichiers, a préféré partir. Il a démissionné deux jours avant l'élection, écœuré par l'usage inéquitable du fichier du mouvement qu'on lui demandait de mettre en œuvre", ajoute encore M. Dord. Le Nouvel Observateur, notamment, avait signalé ce départ.un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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