Infirmières bulgares: 460 millions de dollars versés à la Libye
Mardi 24 juillet 2007
Nicolas Sarkozy a assuré que "ni l'Europe ni la France" n'avaient "versé la moindre contribution financière à la Libye" pour obtenir la libération des infirmières bulgares.
Il a néanmoins été démenti par le ministre des Affaires étrangères libyen, Abdelrahman Chalgham, qui a affirmé mardi 24 juillet 2007 à Tripoli que l'Union européenne et la France avaient contribué aux compensations financières versées au Fonds spécial de Benghazi d'aide aux familles des enfants libyens contaminés par le sida (l'hôpital de Benghazi où s'est déclenchée l'épidémie à la fin des années 1990, NDLR).
"Tout le monde a payé le Fonds, y compris l'Union européenne et la France. Ils ont couvert les sommes versées aux familles et même plus", a souligné le ministre de Kadhafi.
"La somme qui a été négociée avec les familles des enfants infectés rejoint un million de dollars par personne" (comme l'a très précisément écrit l'AFP, ainsi que le quotidien italien La Repubblica, dans son édition en ligne, le 24 juillet 2007).
460 millions de dollars ont donc été versés dans les caisses libyennes. Nous pouvons bien sûr faire confiance au dictateur Kadhafi pour faire parvenir tout cet argent aux familles des enfants malades…
François Burgat, chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman parle sur lemonde.fr de "guerre des mots" à propos d'éventuelles compensations financières. Selon, le chercheur, "les pays ayant contribué au fonds de Benghazi ne veulent pas que l'argent soit considéré comme une compensation aux victimes, mais comme une aide "à l'amélioration des infrastructures sanitaires". Le Qatar aurait, lui, "massivement mis la main à la poche" pour débloquer la situation, estime encore François Burgat.
Le réseau Sortir du nucléaire accuse sur liberation.fr Nicolas Sarkozy de se livrer à "un troc nucléaire" en proposant au président libyen Mouammar Kadhafi "de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares".
Edifiant, n'est-ce pas
Mardi 24 juillet 2007
Nicolas Sarkozy a assuré que "ni l'Europe ni la France" n'avaient "versé la moindre contribution financière à la Libye" pour obtenir la libération des infirmières bulgares.
Il a néanmoins été démenti par le ministre des Affaires étrangères libyen, Abdelrahman Chalgham, qui a affirmé mardi 24 juillet 2007 à Tripoli que l'Union européenne et la France avaient contribué aux compensations financières versées au Fonds spécial de Benghazi d'aide aux familles des enfants libyens contaminés par le sida (l'hôpital de Benghazi où s'est déclenchée l'épidémie à la fin des années 1990, NDLR).
"Tout le monde a payé le Fonds, y compris l'Union européenne et la France. Ils ont couvert les sommes versées aux familles et même plus", a souligné le ministre de Kadhafi.
"La somme qui a été négociée avec les familles des enfants infectés rejoint un million de dollars par personne" (comme l'a très précisément écrit l'AFP, ainsi que le quotidien italien La Repubblica, dans son édition en ligne, le 24 juillet 2007).
460 millions de dollars ont donc été versés dans les caisses libyennes. Nous pouvons bien sûr faire confiance au dictateur Kadhafi pour faire parvenir tout cet argent aux familles des enfants malades…
François Burgat, chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman parle sur lemonde.fr de "guerre des mots" à propos d'éventuelles compensations financières. Selon, le chercheur, "les pays ayant contribué au fonds de Benghazi ne veulent pas que l'argent soit considéré comme une compensation aux victimes, mais comme une aide "à l'amélioration des infrastructures sanitaires". Le Qatar aurait, lui, "massivement mis la main à la poche" pour débloquer la situation, estime encore François Burgat.
Le réseau Sortir du nucléaire accuse sur liberation.fr Nicolas Sarkozy de se livrer à "un troc nucléaire" en proposant au président libyen Mouammar Kadhafi "de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares".
Edifiant, n'est-ce pas
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