21/08/2007

En Sarkozique Vernaculaire, Journaliste S'Ecrit: P, a, i, l, l, a, s, s, o, n

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C'est vrai qu'on a parfois l'impression, en lisant "Le Monde", que le quotidien vespéral démarché se résume aux burlesques divagations du fidèle Ridet, qui aime beaucoup Nicolas Sarkozy.

Or, soyons justes: "Le Monde", ce n'est pas seulement cela.

Pas seulement.

Je veux dire qu'on y trouve, aussi, de vraies informations - éventuellement rigolotes.

Ainsi de cet épisode, rapporté hier.

Ca se passe le 12 août dernier.

Cecilia S., l'épouse du Petit Monier, se promène avec deux amies dans les rues du bled yankee où les S. passent des vacances payées par de généreux mécènes - évidemment désintéressés.

Le truc, c'est qu'en principe elle devrait être au fond de son pieu avec une grosse poche de glace en équilibre sur sommet le crâne - puisqu'il paraît qu'elle souffre, alors, d'une angine blanche.

(Ce dont nous n'avons que foutre, je vous l'accorde.)

Et là, bim: elle tombe "nez à nez" avec "deux journalistes".

(Je sais: vous vous faites chier.

Moi aussi.

Mais restez: c'est maintenant que ça devient marrant.)

Aussitôt, "l'officier de sécurité"* qui accompagne Cecilia S. lance aux deux guignols: "Ca suffit, laissez-la tranquille".

Et il ajoute, je vous avais prévenu(e)s que ça devenait amusant: "Ne nous obligez pas à appeler vos patrons à Paris pour vous faire rapatrier".

Je vous suggère de relire tranquillement cette dernière apostrophe, en prenant le temps de bien savourer sa rondeur.

De bien mesurer ce qu'elle révèle de notre "paysage politico-médiatique" (rime riche).


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