Un millier de personnes ont manifesté samedi à Paris pour marquer le 11ème anniversaire de l'évacuation des sans-papiers occupant l'église Saint-Bernard et apporter leur soutien aux sans-papiers en grève de la faim de Lille, a-t-on appris auprès des organisateurs et la police.
Un cortège bon enfant de quelque 500 personnes, arborant des banderoles pour la "régularisation de tous les sans-papiers" et "l'abrogation des lois racistes et xénophobes" a quitté la place de la République vers 15h00, en direction de l'église Saint-Bernard, a constaté une journaliste de l'AFP.
Il répondait à l'appel de collectifs franciliens de sans-papiers, du mouvement Lutte ouvrière, la CGT, RESF (Réseau éducation sans frontières) ou encore le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
Selon Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association Droits devant, également partie prenante, le cortège a atteint peu après 17h00 l'église, dans le XVIIIème arrondissement. Il y était attendu par plusieurs centaines de personnes rassemblées depuis la fin de matinée, dont des représentants du collectif de sans-papiers de Lille.
Des associations de soutien aux sans-papiers de Lille, qui ont cessé de s'alimenter depuis 70 jours, doivent se réunir lundi avec le préfet du Nord Daniel Canépa, selon le Mrap et la Ligue des droits de l'Homme.
"Nous sommes disponibles pour rencontrer le préfet à tout moment", a déclaré à l'AFP en marge de la manifestation Bernadette Hetier, vice-présidente du Mrap et responsable des questions touchant aux migrants. Elle a regretté ces deux jours d'attente supplémentaire vu la situation "critique" des grévistes.
"Nous devons montrer que nous sommes pour la régularisation globale" des sans-papiers", où qu'ils se trouvent, a pour sa part déclaré à l'AFP la porte-parole de Lutte ouvrière Arlette Laguiller. Elle a précisé qu'elle tenait par sa présence à "soutenir les grévistes de la faim de Lille". Pour elle, le onzième anniversaire de l'évacuation de Saint-Bernard montre que la situation des clandestins reste encore "très difficile".
L'église Saint-Bernard est devenue un symbole du mouvement des sans-papiers. 300 sans-papiers avaient été évacués de force le 23 août 1996 par des gendarmes mobiles entraînant une importante mobilisation et au final la régularisation de 100.000 personnes par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, en 1997. Les organisations présentes, notamment le Mrap, RESF ou encore Droits devant ont par ailleurs promis de se mobiliser contre les expulsions de clandestins et la législation sur l'immigration promise par Nicolas Sarkozy. Le président de la République souhaite notamment durcir les conditions de regroupement familial et favoriser l'immigration économique "choisie".
Selon la préfecture de police de Paris, un millier de personnes ont participé à la manifestation.
Un cortège bon enfant de quelque 500 personnes, arborant des banderoles pour la "régularisation de tous les sans-papiers" et "l'abrogation des lois racistes et xénophobes" a quitté la place de la République vers 15h00, en direction de l'église Saint-Bernard, a constaté une journaliste de l'AFP.
Il répondait à l'appel de collectifs franciliens de sans-papiers, du mouvement Lutte ouvrière, la CGT, RESF (Réseau éducation sans frontières) ou encore le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
Selon Jean-Claude Amara, porte-parole de l'association Droits devant, également partie prenante, le cortège a atteint peu après 17h00 l'église, dans le XVIIIème arrondissement. Il y était attendu par plusieurs centaines de personnes rassemblées depuis la fin de matinée, dont des représentants du collectif de sans-papiers de Lille.
Des associations de soutien aux sans-papiers de Lille, qui ont cessé de s'alimenter depuis 70 jours, doivent se réunir lundi avec le préfet du Nord Daniel Canépa, selon le Mrap et la Ligue des droits de l'Homme.
"Nous sommes disponibles pour rencontrer le préfet à tout moment", a déclaré à l'AFP en marge de la manifestation Bernadette Hetier, vice-présidente du Mrap et responsable des questions touchant aux migrants. Elle a regretté ces deux jours d'attente supplémentaire vu la situation "critique" des grévistes.
"Nous devons montrer que nous sommes pour la régularisation globale" des sans-papiers", où qu'ils se trouvent, a pour sa part déclaré à l'AFP la porte-parole de Lutte ouvrière Arlette Laguiller. Elle a précisé qu'elle tenait par sa présence à "soutenir les grévistes de la faim de Lille". Pour elle, le onzième anniversaire de l'évacuation de Saint-Bernard montre que la situation des clandestins reste encore "très difficile".
L'église Saint-Bernard est devenue un symbole du mouvement des sans-papiers. 300 sans-papiers avaient été évacués de force le 23 août 1996 par des gendarmes mobiles entraînant une importante mobilisation et au final la régularisation de 100.000 personnes par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, en 1997. Les organisations présentes, notamment le Mrap, RESF ou encore Droits devant ont par ailleurs promis de se mobiliser contre les expulsions de clandestins et la législation sur l'immigration promise par Nicolas Sarkozy. Le président de la République souhaite notamment durcir les conditions de regroupement familial et favoriser l'immigration économique "choisie".
Selon la préfecture de police de Paris, un millier de personnes ont participé à la manifestation.
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