PARIS (AFP) - L'évacuation des mal-logés de la rue de la Banque à Paris (IIè) par les forces de l'ordre a pris fin vendredi matin vers 06h00 dans le calme.
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Les nombreuses forces de l'ordre - policiers et gendarmes mobiles - étaient arrivées aux alentours de 05h00.Les mal-logés de Paris évacués par les forces de l'ordre
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AFP - il y a 19 minutes
L'évacuation s'est déroulée dans le calme, la plupart des familles préférant partir à pied. Seules quelques-unes ont accepté de monter dans un car de la Préfecture de police pour être emmenées dans un centre d'accueil.
Une autre partie des manifestants s'est réfugiée dans le "ministère de la crise du logement", un bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et plusieurs familles africaines de mal-logés.
Auparavant, les forces de l'ordre avaient réveillé les gens, entassé les tentes au coin de la rue avant de les embarquer dans une camionnette. Les mal-logés et leur soutien ont rassemblé rapidement leurs affaires dans des sacs et parfois des poussettes.
Une jeune mère de famille originaire de Gambie, Bintou, a déclaré "refuser d'aller au commissariat" et a préféré "aller chez une amie" après l'évacuation.
Pendant que la police rangeait les tentes et évacuait les lieux, des militants soutenant les familles s'étaient postés sur les balcons du "ministère de la crise du logement" et scandaient : "un toit, c'est la loi" ou "solidarité avec les mal-logés".
Des militants du DAL (Droit au logement) et des familles de mal-logés avaient installé une cinquantaine de tentes tôt jeudi matin, rue de la Banque, près de la Bourse dans le IIe arrondissement de Paris,
Trente-deux des mal-logés évacués vendredi matin vers 05H00 des tentes rue de la Banque à Paris (IIe) ont été évacués vers un centre d'accueil boulevard Ney (XVIIIe), a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris (PP).
Au total, 170 personnes étaient dans ce campement qui comprenait entre 90 et 100 tentes, a ajouté la PP.
"L'intervention s'est déroulée sans incident", a-t-on encore indiqué.
D'autres mal-logés se sont réfugiés dans le "ministère de la crise du logement", le bâtiment où sont installés depuis plusieurs mois les locaux du DAL et au pied duquel avaient été montées les tentes. D'autres personnes enfin sont parties à pied, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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