(source : http://tempsreel.nouvelobs.com)
L'ex- secrétaire national du PS à la Justice André Vallini juge, vendredi 16 janvier, que "les leçons d'Outreau", dont il avait présidé la commission parlemen- taire, "semblent décidément ne pas avoir été retenues par la justice française".
Selon lui, le maintien en détention de Julien Coupat, chef présumé d'un groupe ayant dégradé des lignes TGV, montre que "le principe de notre procédure pénale qui veut que la liberté soit la règle et la détention l'exception, est violé chaque jour et la présomption d'innocence est aujourd'hui plus que jamais bafouée dans notre pays".
"Alors que l'affaire a commencé depuis plus de trois mois, il semblerait que les services de police aient de plus en plus de mal à établir les charges qui pourraient être retenues contre Julien Coupat et Yldune Lévy", observe le député socialiste de l'Isère dans son communiqué.
Fiasco politico-judiciaire
Yldune Lévy, mise en examen dans cette enquête, a quitté la prison de Fleury-Mérogis vendredi soir, la cour d'appel de Paris ayant ordonné sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Mais son compagnon, Julien Coupat, est maintenu en détention.
"Les décisions des juges du siège se succèdent et se contredisent et le parquet semble recevoir ses instructions du ministère de l'Intérieur autant que du ministère de la Justice", selon André Vallini.
Pour lui, "cette affaire risque de se terminer en fiasco politico-judiciaire pour le gouvernement (...). Un homme présumé innocent reste ce soir dans sa cellule de la prison de la Santé où il croupit depuis plus de trois mois".
Il existe "pourtant des possibilités de contrôle judiciaire très strict allant jusqu'à l'assignation à résidence, de même qu'il y a des possibilités d'empêcher toute concertation entre les protagonistes présumés", indique-t-il.
Selon lui, le maintien en détention de Julien Coupat, chef présumé d'un groupe ayant dégradé des lignes TGV, montre que "le principe de notre procédure pénale qui veut que la liberté soit la règle et la détention l'exception, est violé chaque jour et la présomption d'innocence est aujourd'hui plus que jamais bafouée dans notre pays".
"Alors que l'affaire a commencé depuis plus de trois mois, il semblerait que les services de police aient de plus en plus de mal à établir les charges qui pourraient être retenues contre Julien Coupat et Yldune Lévy", observe le député socialiste de l'Isère dans son communiqué.
Fiasco politico-judiciaire
Yldune Lévy, mise en examen dans cette enquête, a quitté la prison de Fleury-Mérogis vendredi soir, la cour d'appel de Paris ayant ordonné sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Mais son compagnon, Julien Coupat, est maintenu en détention.
"Les décisions des juges du siège se succèdent et se contredisent et le parquet semble recevoir ses instructions du ministère de l'Intérieur autant que du ministère de la Justice", selon André Vallini.
Pour lui, "cette affaire risque de se terminer en fiasco politico-judiciaire pour le gouvernement (...). Un homme présumé innocent reste ce soir dans sa cellule de la prison de la Santé où il croupit depuis plus de trois mois".
Il existe "pourtant des possibilités de contrôle judiciaire très strict allant jusqu'à l'assignation à résidence, de même qu'il y a des possibilités d'empêcher toute concertation entre les protagonistes présumés", indique-t-il.
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