Sur RTL ce matin, le ministre de l'Économie et des Finances s'est fait l'avocat des grandes entreprises et des banquiers.
Interrogée ce matin sur RTL par Jean-Michel Aphatie (voir la vidéo), Christine Lagarde a paru aussi calme qu’épuisée. Elle a d’abord confirmé que la France connaitrait une croissance négative en 2009 mais que l’Etat n’envisageait nullement de renoncer aux 30 000 suppressions de postes de la fonction publique.
L’essentiel de l’entretien a porté sur le comportement de l’Etat à l’égard des grandes entreprises. Et là, le discours du ministre de l’économie a été beaucoup plus compréhensif que celui du Président.
Un, le ministre s’est refusé à condamner Total qui ne va consacrer que … 2% de ses 14 milliards de profits à l’amélioration des revenus de ses salariés. Or, 2% c’est 31% de moins que les recommandations du Chef de l’état qui, lors de sa dernière conférence de presse a proposé que les profits des sociétés soient partagés selon trois tiers : un pour les actionnaires, un pour les investissements et un pour les salariés. A priori Total va appliquer la consigne pour les investissements (60%) et pour les actionnaires (30%) mais beaucoup moins pour les salariés. Réponse de Christine Lagarde : « Je ne pense pas que les salariés de Total soient dans une position de paupérisation. » Le ministre a ensuite rappelé le versement par Total d’une prime à la cuve de 200 € par foyer.
Deux, Jean-Michel Aphatie a ensuite cité le PDG de Peugeot qui s’est plaint de ce que son entreprises ne trouvait plus de prêts de la part des banques qui bénéficient pourtant des concours de l’Etat. Là encore, Christine Lagarde s’est fait l’avocate des banquiers en indiquant que c’est parce que Peugeot avait jugé trop élevés les taux d’emprunt pratiqués par les banques que l’Etat avait apporté un prêt participatif de 3 milliards au taux de 9%. Mais au lieu de condamner les taux trop élevés des banques, la ministre a paru condamner les exigences de la firme automobile.
Si bien qu’en regardant Christine Lagarde, on se demande elle ne serait pas davantage dans son élément au Medef, pour briguer la succession de Laurence Parisot, que dans son ministère où elle ne donne semble-t-il, plus vraiment satisfaction au Chef de l’état.
L’essentiel de l’entretien a porté sur le comportement de l’Etat à l’égard des grandes entreprises. Et là, le discours du ministre de l’économie a été beaucoup plus compréhensif que celui du Président.
Un, le ministre s’est refusé à condamner Total qui ne va consacrer que … 2% de ses 14 milliards de profits à l’amélioration des revenus de ses salariés. Or, 2% c’est 31% de moins que les recommandations du Chef de l’état qui, lors de sa dernière conférence de presse a proposé que les profits des sociétés soient partagés selon trois tiers : un pour les actionnaires, un pour les investissements et un pour les salariés. A priori Total va appliquer la consigne pour les investissements (60%) et pour les actionnaires (30%) mais beaucoup moins pour les salariés. Réponse de Christine Lagarde : « Je ne pense pas que les salariés de Total soient dans une position de paupérisation. » Le ministre a ensuite rappelé le versement par Total d’une prime à la cuve de 200 € par foyer.
Deux, Jean-Michel Aphatie a ensuite cité le PDG de Peugeot qui s’est plaint de ce que son entreprises ne trouvait plus de prêts de la part des banques qui bénéficient pourtant des concours de l’Etat. Là encore, Christine Lagarde s’est fait l’avocate des banquiers en indiquant que c’est parce que Peugeot avait jugé trop élevés les taux d’emprunt pratiqués par les banques que l’Etat avait apporté un prêt participatif de 3 milliards au taux de 9%. Mais au lieu de condamner les taux trop élevés des banques, la ministre a paru condamner les exigences de la firme automobile.
Si bien qu’en regardant Christine Lagarde, on se demande elle ne serait pas davantage dans son élément au Medef, pour briguer la succession de Laurence Parisot, que dans son ministère où elle ne donne semble-t-il, plus vraiment satisfaction au Chef de l’état.
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