- la nuit du Fouquet’s offerte par Desmarais
 - le Paloma (plusieurs centaines de milliers d’euros pour 4 jours) payé par Bolloré
 - Air Bolloré pour le voyage en Egypte
 - la villa à Wolfeboro offerte par des amis de Prada et Tiffany
 - le voyage mexicain dans une villa d’un banquier condamné aux USA pour blanchiment d’argent de la drogue
 - 5 Nissan 4X4 mis à disposition gracieuse pour la famille Sarkozy Bruni à Megève quand on licenciait 20 000 personnes
 - cocktail à New Tork qui a coûté 200 000 €
 - concert payé à Jaunni pour le 14 juillet, l’évadé fiscal et ami du couple présidentiel (1 et quelques millions d’euros)
 - le repas de l’UPM à 1 million d’euros et une douche
 - le salaire de Boutin
 - les 12 000 euros de cigares de Christian Blanc en un an payé par l’Etat, puis contrôle fiscal avec suspicion de dissimulation
 - les repas bi-tri hebdomadaires du chef de l’Etat au Bristol (menu à 200 €) alors qu’il y a un chef payé à l’année à l’Elysée
 - les invitations permanentes des élus UMP à des cocktails, repas, déjeuners, petits déjeuners dîners à l’Elysée par centaines d’invités et par dizaines d’invitations
 - le budget voyage de l’Elysée explosé
 - l’aménagement de Air Sarkozy One plusieurs centaines de millions d’euros
 - le fils Bachelot et son poste dans un organisme dépendant du ministère de sa mère
 - la fameuse affaire de l’Epad
 - le fils Pierre emmené, comme le fils Louis, dans des voyages officiels d’agrément comme le Maroc, le Mexique, l’ONU ou les jeux Olympiques, quand ils n’ont aucune charge de responsabilité politique ni industriel
 - la réservation de la suite junior pour Rama Yade (plus de 600 € la nuit) pour son voyage en Afrique du sud
 - l’affaire des préfets saqués (pour des sifflets et pour crime de lèse pelouse)
 - le coût astronomique des voyages sécurisés du Président de la République, coûts directs et indirects par paralysie des villes
 - les sondages et les rémunérations illégales et énormes des conseillers en « sondagistique » Giacometti et Buisson (enquête refusée par le parlement UMP)
 - déclaration new yorkaise concernant la culpabilité avant procès, procès qui a relaxé Villepin
 - l’affaire Tapie avec 45 millions d’euros d’indemnités
 - conseil donnés au Président de la République par un conseiller du ministère de la justice dans l’affaire Clearstream
 - Président attaquant en justice alors qu’il est protégé par son immunité ce qui crée une distorsion devant la justice et une inégalité certaine et préjudiciable
 - le voyage d’Estrosi en jet privé depuis New York payé par l’Etat,
 - l’appartement de fonction de Fadela Amara illégalement mis à disposition de sa famille
 - Pérol nommé à la tête du regroupement des Caisses d’Epargne et des Banques populaires
 - Richard nommé à la tête d’Orange, Richard condamné pour fraude fiscale, qui a reversé au trésor public 660 000 € en septembre 2007, alors directeur de cabinet du ministère de l’économie (on croit rêver) dont 5 % pour mauvaise foi
 - Michèle Laroque, compagne d’un certain Baroin, ex Chiraquien reconverti, revient d’urgence se fiscaliser en France après une évasion de plusieurs années aux USA dans l’Etat du Nevada le moins fiscalisé,
 - rémunération illégale du Président de la République de septembre 2007 au 31 décembre 2007
 - les légions d’honneur distribuées comme des petits pains aux amis du pouvoir dont le Belge Frère et le Canadien Desmarais, les amis couturiers de Clara, les copains Clavier et Réno…
 
etc
Venons aux trois gros morceaux.
1- Tout d’abord l’affaire Clearstream. Instrumentalisation de la  justice, justice qui passe étrangement à côté d’une certaine Michèle  Alliot Marie, ministre de la défense à l’époque des faits, ministre  proche de l’espion Rondot, ministre qui donc savait mais n’a même pas  été interrogée, ministre étrangement impliquée dans d’autres affaires  comme l’affaire Boulin où elle savait avant même que la justice ne  rejette pour une troisième ou quatrième fois la demande de révision du  procès, les courriers et enveloppes ayant judicieusement disparu en mars  2010. Etrange affaire Clearstream où le principal accusé et accusateur  Imad Lahoud avait rencontré de très nombreuses fois un certain Pérol,  très proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, dont la femme était amie  d’une certaine madame Woerth et avait travaillé avec ce même Woerth dans  son cabinet (20  minutes) : Imad Lahoud aurait également, selon les  policiers, organisé le 25 février 2004, quelques semaines avant l’envoi  de listings falsifiés à la justice, une réception à laquelle participait  François Pérol, Gilles Grapinet, conseiller de Jean-Pierre Raffarin  à Matignon et le beau-frère de Dominique de Villepin, Michel Piloquet.
Plus loin, on apprend que le 5 mai 2005, c’est l’actuel  ministre du Budget, Eric Woerth, qu’invite Imad Lahoud, dont l’épouse,   Anne-Gabrielle Heilbronner, dirige alors le cabinet. De même,  l’actuelle secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, Nathalie  Kosciusko-Morizet, a partagé à deux reprises avec son époux, à l’époque  cadre chez EADS, la table d’Imad Lahoud.
Le rapport révèle enfin que le faussaire présumé a également  déjeuné avec Bernard Casanova, alors proche de Bernard Squarcini,  l’actuel patron de la Direction centrale du renseignement intérieur  (DCRI) et Brigitte Henri, qui travaillait alors avec le directeur  central des Renseignements généraux (DCRG), Yves Bertrand.
On le voit ce cher, très cher Woerth se retrouve partout. Il est  évident que dans une démocratie qui se respecte le ministre du budget ne  peut en même temps être le trésorier du parti au pouvoir, mais cela est  possible en Sarkoland. Ce même Woerth qui est allé en Suisse chercher  des financements pendant la campagne électorale d’un candidat, un  certain Nicolas Sarkzoy (Le  Matin) : Ce 23 mars 2007, Eric Woerth, alors trésorier  de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, était venu en ami à  Genève. Patrick Devedjian, à l’époque député des Hauts-de-Seine,  l’accompagnait. Cette visite en Suisse avait un but : récolter de  l’argent pour financer l’« effort de guerre » du candidat de la droite, opposé   à sa rivale socialiste, Ségolène Royal. Le comité de soutien UMP Suisse  avait vu grand pour accueillir les émissaires de Sarkozy : une  réception à l’Hôtel Crowne Plaza en début de soirée, suivie d’une  réunion au Caviar House, dans la très chic rue du Rhône, avec le  « premier cercle », autrement dit, les donateurs les plus fortunés.
Banquier français amer
« Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques  qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non  déclarés au fisc français », raconte un banquier français opérant  dans une banque genevoise. S’il parle au « Matin Dimanche » aujourd’hui,  c’est qu’il est dégoûté par les « techniques peu glorieuses » employées  en ce moment par le même Woerth pour faire plier les évadés fiscaux.
En 2007, les Français ayant placé illégalement leur fortune en  Suisse, « pouvaient espérer qu’une fois élu, Nicolas Sarkozy ferait  voter une amnistie fiscale, poursuit le banquier désenchanté. Mais le  président de la République préfère écouter la rue, qui lui demande de  punir les riches. »
[…] Avant de devenir président de la République,  Nicolas Sarkozy fut, notamment, avocat d’affaires. A ce titre, il  accompagnait des clients à Genève et les introduisait auprès de  financiers, rapporte le site Rue89 en date du 2 avril 2009.
2- De ce lourd scandale de Clearstream il faut se souvenir que cela  a un lien avec le Luxembourg et au départ avec l’affaire des frégate de  Taïwan, Luxembourg qui par sa police a fait savoir qu’elle soupçonnait  Nicolas Sarkozy d’être clairement impliqué dans la création de la  société Heine qui a reçu les commissions des ventes des sous-marins à  Karachi mais également aussi semble-t-il des ventes à l’Arabie saoudite  ou a essayé. Cette société a été crée avec l’aval obligatoire du  ministère du budget dont Nicolas Sarkozy était le ministre. Mais il n’y a  pas que la police qui sait. Il y a aussi un certain Boivin, dirigeant  de cette société qui a continué ses activités malgré l’interdiction de  toucher des commissions de vente d’arme. Ce même Boivin, selon le Nouvel   Obs (papier, de la semaine passée) aurait touché les 8 millions  d’euros qu’il réclamait. Il avait envoyé des lettres qui ressemblaient  fort à un chantage déguisé à différentes personnalités dont Chirac et  Sarkozy. Sarkozy qui parle de fable, mais là c’est du lourd et très  lourd. Ce même Boivin a changé de nationalité pour devenir  Luxembourgeois. Il aurait déposé dans une banque des documents, une  sorte d’assurance vie, qui prouveraient les implications des politiques  dans les rétrocommissions en particulier le même montant que l’argent  déposé en liquide sur les comptes de campagne d’un certain Edouard  Balladur avec pour proche collaborateur un certain Nicolas Sarkozy. Et  c’est là où l’on retrouve à nouveau MAM. Libération  a pu consulter les documents que s’est procurés la police  luxembourgeoise. On ne peut qu’être effaré de ce qu’on apprend : Selon   des documents inédits obtenus par Libération, cette société offshore a  pu servir à violer la législation anticorruption, au moins jusqu’en  2005. Tandis qu’elle a entretenu, au moins jusqu’en 2009, des  relations directes avec les plus hautes autorités politiques françaises -  dont l’actuel président de la République. Un rôle étonnant pour une  société implantée dans un paradis fiscal et qualifiée de « shadow  company » (entreprise de l’ombre) par l’un de ses principaux  administrateurs, Jean-Marie Boivin, homme-orchestre des commissions sur  les marchés de l’armement.Ainsi, dans une lettre du 29 novembre 2006,  le comptable luxembourgeois de Heine, Yves Schmit, s’adresse-t-il à  Nicolas Sarkozy, pourtant ministre de l’Intérieur, pour régler un  problème capitalistique touchant la société. Et en des termes  révélateurs d’un lien de subordination : « Votre lettre du 28 septembre  nous est bien parvenue. Mais à ce jour, elle n’a pas été suivie d’effet.  Nous n’avons toujours pas reçu d’instruction de la part de l’Etat  français » (voir fac-similé ci-dessus).
Deux mois plus tard, le 16 janvier 2007, dans un  courrier à en-tête de Heine, Boivin demande à Michèle Alliot-Marie, alors   ministre de la Défense, devenue depuis ministre de la Justice, de lui  « accorder prochainement un rendez-vous ». Une démarche, semble-t-il,  fructueuse. Car selon une décision méconnue jusqu’à ce jour émanant de  la Haute cour de justice de l’Ile de Man, un accord a été passé sur  cette île le 24 janvier 2009, entre Heine et un « représentant du  gouvernement français », avec la participation de deux fleurons de  l’armement national, Thales et la DCNS (successeur de la Direction des  constructions navales). Il prévoit le versement de 8  millions d’euros d’honoraires à Jean-Marie Boivin. Pour prix de son  silence ?
Tutelle. Si MAM n’est que l’un des nombreux interlocuteurs de  Heine, et pas forcément le plus assidu, son cas soulève un conflit  d’intérêt. En 2007, elle intervient comme ministre de la Défense,  alors que la DCNS appartient à 74% à l’Etat. Deux ans plus tard, elle  est mutée à la Justice, tutelle d’un parquet qui freine des quatre fers  une enquête pénale visant les relations entre Heine et la DCNS…
Cette affaire est sans doute un des plus gros scandale que la  France ait eu à connaître. Non seulement à l’époque des faits des  ministres semblent y être impliqués, mais encore aujourd’hui. Les postes  dont dépend la justice sont verrouillés. On oublie toujours un autre  acteur majeur et pourtant il faut que cela se sache. Il s’agit d’un  certain Hervé Morin. A l’époque des faits il est directeur de cabinet de  François Léotard, qui l’a impliqué, ministre de la défense. Il ne  pouvait évidemment pas ignorer les transactions en cours pour les ventes  d’armes. Il était de fait impliqué. Et jusqu’au cou. Il faut également  se souvenir de ce fait qui ajoute à son déshonneur. Il semblerait qu’en  février 2007, en pleine campagne présidentielle, se disant le soutien de  François Bayrou, il aurait négocié sa place de ministre de la défense -  à la lumière de cette affaire de Karachi on peut comprendre qu’il avait  une monnaie d’échange - auprès de Sarkozy. De nos jours, ce même Morin  est ministre de la défense. Il bloque la transmission aux juges chargés  de l’enquête, juges qui avec courage s’acharnent à découvrir la vérité,  des documents essentiels classés secret défense. Avec les deux postes  clés, celui de la justice - on retrouve à nouveau MAM, l’épargnée du  procès Clearstream, à nouveau en première ligne - et celui de la  défense, détenus par des ministres qui n’ont d’autre choix que de  ralentir sinon arrêter le chemin vers la vérité, on ne peut qu’être  inquiet de savoir si cela va aboutir, sachant qu’en plus ce n’est rien  de moins que le Président de la République qui semble impliqué. Ce  dernier peut toujours parler de fable, mais la police luxembourgeoise,  les documents saisis, la pugnacité de l’avocat des familles, et le  semble-t-il séreux des juges d’instruction finiront peut-être à ce que  ce qui semble être une triste et épouvantable réalité soit enfin  dévoilée.
3- Après le scandale de niveau supérieur de Clearstream où la  justice a été instrumentalisée avec la bonne volonté du procureur Marin,  peut-être pour cacher l’autre immense scandale, celui de Karachi, voici  un troisième scandale, celui révélé par Médiapart : Stupéfiant  rebondissement dans l’affaire Liliane Bettencourt. La fille unique de  la milliardaire, convaincue que sa mère est dépouillée de ses biens, a  transmis à la police judiciaire des enregistrements pirates de  conversations entre l’héritière de L’Oréal et ses principaux  conseillers. Ces documents audio, dont Mediapart a pris connaissance,  révèlent diverses opérations financières destinées à échapper au fisc, des   relations avec le ministre Eric Woerth et son épouse, ainsi que  les immixtions de l’Elysée dans la procédure judiciaire. Il  faut savoir que la fille accuse la mère ou plutôt accuse un photographe  d’avoir dépouillé la mère de près d’un milliard d’euros. Or madame  Woerth est la gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Il y a là  peut-être danger pour elle. Sans compter que dans cet article du  Post on liste le nombre inimaginable de sociétés dans des  paradis fiscaux appartenant à cette même fortunée dame conseillée pour  ce faire par la femme de l’ex-ministre du budget, responsable de la  lutte contre la fraude fiscale.
En conclusion, on retrouve souvent les mêmes : MAM, Pérol, Woerth,  Morin et bien évidemment Nicolas Sarkozy. Dans n’importe quel pays  démocratique cette invraisemblable accumulation de petits et  gigantesques scandales aurait déclenché une explosion du pouvoir.
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