Le Réseau Sortir du Nucléaire ( basé à Lyon) souligne que l’accord entre AREVA et l'électricien public indien intervient « le jour anniversaire de la catastrophe industrielle de Bhopal » la plus importante catastrophe industrielle de tous les temps.
Implantés près de la ville de Jaitapur dans l’Etat du Maharashtra, sur les bords de la mer d’Oman, les deux réacteurs EPR seraient construits dans une zone hautement sismique -classée 4 sur une échelle de 5. Le Réseau Sortir du Nucléaire cite comme référence une carte de sismicité en Inde publiée par Wikipédia, dont l'article renvoie à des informations publiées par Greenpeace ( article Jaitapur).
Le Réseau rappelle les difficultés des chantiers des deux EPR actuellement en construction, en France et en Finlande qui souffrent de retards et de surcoûts. Le Réseau et Greenpeace soulignent aussi les conséquences de la construction des deux réacteurs sur des terres agricoles. Plusieurs milliers de paysans seront en effet privés de terre.
Une autorité sans indépendance
Les associations pointent aussi l’absence d’indépendance de l’Autorité de Sûreté Indienne, des représentants du producteur d’électricité national siégeant dans les instances de l’autorité. Sortir du Nucléaire cite aussi les oppositions régionales au projet, exposées aussi par Greenpeace. « Dans la région concernée par le projet de centrale nucléaire, en novembre dernier, plus de 3000 Indiens se sont fait volontairement arrêter par la police, lors d'une manifestation non-violente. La construction des deux EPR menace l’économie locale, qui repose sur la pêche, mais aussi la santé et la sécurité des populations »
Les associations anti-nucléaires soulignent aussi les risques liés au contrôle du secteur nucléaire en Inde. 29 novembre dernier, le gouvernement indien a selon le Réseau, refusé les visas permettant à des scientifiques nucléaires de l’IPFM (Panel International sur les Matières Fissiles) de se réunir pour discuter du programme nucléaire de l’Inde qui " appelons-le, n’a pas signé le Traité de Non Prolifération nucléaire"
"En s’imposant au mépris de la volonté des populations, le nucléaire montre une fois de plus selon Sortir du Nucléaire, qu’il n’est pas compatible avec la démocratie. Que ce soit en France ou en Inde, l’EPR ne verrait pas le jour si les populations étaient consultées et écoutées."
un article propulsé par TORAPAMAVOA : Les associations pointent aussi l’absence d’indépendance de l’Autorité de Sûreté Indienne, des représentants du producteur d’électricité national siégeant dans les instances de l’autorité. Sortir du Nucléaire cite aussi les oppositions régionales au projet, exposées aussi par Greenpeace. « Dans la région concernée par le projet de centrale nucléaire, en novembre dernier, plus de 3000 Indiens se sont fait volontairement arrêter par la police, lors d'une manifestation non-violente. La construction des deux EPR menace l’économie locale, qui repose sur la pêche, mais aussi la santé et la sécurité des populations »
Les associations anti-nucléaires soulignent aussi les risques liés au contrôle du secteur nucléaire en Inde. 29 novembre dernier, le gouvernement indien a selon le Réseau, refusé les visas permettant à des scientifiques nucléaires de l’IPFM (Panel International sur les Matières Fissiles) de se réunir pour discuter du programme nucléaire de l’Inde qui " appelons-le, n’a pas signé le Traité de Non Prolifération nucléaire"
"En s’imposant au mépris de la volonté des populations, le nucléaire montre une fois de plus selon Sortir du Nucléaire, qu’il n’est pas compatible avec la démocratie. Que ce soit en France ou en Inde, l’EPR ne verrait pas le jour si les populations étaient consultées et écoutées."
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