11/05/2007

arrestations justifiees?

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arrestations justifiees?

PARIS, 10 mai 2007 (AFP) - 23h20
L'IGS saisie d'une bavure présumée dans le XVIIIème à Paris

Un ingénieur interpellé à l'issue d'une manifestation place Saint Michel à Paris mercredi soir a porté plainte jeudi contre des policiers pour l'avoir blessé à coups de matraque, dans la rue, dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir été libéré du commissariat, a-t-il déclaré à l'AFP. Philippe Roset, a déposé une plainte pour "violences illégitimes", dont le procès-verbal a pu être consulté par l'AFP, auprès de l'Inspection générale des services (IGS, police des polices). Interpellé à proximité de la place Saint Michel où il était venu chercher une amie, Philippe Roset, 31 ans, qui affirme n'avoir pas participé à la manifestation, a déclaré à l'AFP avoir été retenu pendant environ trois heures dans un car de police avec une quarantaine de personnes puis au centre de rétention de la rue de Clignancourt (XVIIIème arrondissement) jusqu'à environ 03h30 jeudi. Lorsqu'il est sorti, avec une petite dizaine de personnes libérées en même temps, l'ingénieur et le reste du groupe ont voulu attendre que l'ensemble des interpellés sorte, à proximité du commissariat. Selon Philippe Roset et un enregistrement vidéo réalisé par un des présents que l'AFP a pu visionner, le groupe a été invité à partir et à se disperser, puis une altercation semble s'être produite avec un de ses membres, qui circulait à rollers. Une dizaine de policiers étaient présents, selon ces images. Puis la caméra est éteinte. Les policiers "ont dit on charge! N'ayant rien à me reprocher j'ai continué à marcher normalement dans la direction indiquée par les policiers, mais j'ai été frappé immédiatement", affirme Philippe Roset. "Je ne sais pas qui m'a frappé, ni combien ils étaient. Ils ont chargé. Quand j'étais à terre ils m'ont encore frappé, ils m'ont frappé à la tête alors que j'étais à terre", a-t-il déclaré à l'AFP en expliquant avoir essuyé des coups de matraque sur les jambes, la tête, les épaules, le dos et la mâchoire. Deux témoins, Saïda 26 ans, assistante d'éducation venue chercher son mari également interpellé, et Lamine Laloui, un étudiant de 18 ans, ont confirmé ces propos à l'AFP. La police, contactée, ne pouvait dans l'immédiat confirmer ou infirmer les faits allégués. Selon un certificat initial établi à l'hôpital Lariboisière que l'AFP a pu consulter, Philippe Roset souffre d'une plaie à la tête et dix points de suture lui ont été posés. Le médecin qui l'a examiné lui a prescrit trois jours d'ITT (Incapacité totale de travail). Philippe Roset a ensuite été examiné à l'Hôtel-Dieu, saisi à la demande de l'IGS, où l'on a conclu jeudi que ses lésions étaient "compatibles avec les violences alléguées". On lui a prescrit 6 jours d'ITT pénale, a-t-il déclaré à l'AFP. Philippe Roset, Lamine Laloui et un troisième interpellé qui n'a pas souhaité être identifié, ont en outre affirmé à l'AFP que pendant leur attente de près de 3 heures dans le car à proximité du commissariat, du gaz lacrymogène a été diffusé pendant quelques minutes.



http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=idfcentre&id=070510212010.9g7k97p2

france3.fr

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PARIS, 9 mai 2007 (AFP) - 22h44
300 manifestants à Paris contre l'élection de Nicolas Sarkozy

Quelque trois cents personnes protestant contre la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle ont défilé dans le calme mercredi soir à Paris, en présence de nombreuses forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP. Les manifestants, pour la plupart d'extrême gauche, sont partis vers 20H00 de la place Saint-Michel et ont remonté le boulevard Saint-Michel. Ils ont été arrêtés au niveau du jardin du Luxembourg par des CRS, qui les ont pris en tenaille. Plusieurs dizaines d'entre eux ont été interpellés sans violence et conduits dans des bus de police qui attendaient non loin de là. Ils se trouvaient alors à environ 400 mètres d'une manifestation de l'extrême droite, partie pour sa part de Denfert Rochereau en direction de la rue des Chartreux, près de la rue d'Assas. Ces 300 manifestants commémoraient la mort le 9 mai 1994 d'un militant d'extrême droite, Sébastien Deyzieux, qui, poursuivi par des policiers deux jours auparavant, avait fait une chute du toit d'un immeuble de cinq étages. Les deux cortèges ont été séparés par de très nombreuses forces de police et de gendarmerie, présentes dans le quartier afin de s'assurer que des heurts n'allaient pas se produire. Un groupe d'une cinquantaine de jeunes militants d'extrême-droite, dont certains portaient des parapluies alors qu'il faisait beau temps, ont tenté peu après 21H00 de se diriger vers la manifestation d'extrême-gauche, mais en ont été dissuadés par l'important cordon policier, a constaté un journaliste de l'AFP.

http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=idfcentre&id=070509204440.hjzmcqyk

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